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    L’affaire Abdallah est un double scandale, une vilaine moisissure sur les pages de l’histoire de France

    Publié par Gilles Munier sur 12 Septembre 2014, 06:40am

    Catégories : #Sionisme

    L’affaire Abdallah est un double scandale, une vilaine moisissure sur les pages de l’histoire de France

    Par Jacques-Marie Bourget (revue de presse : Afrique Asie – 11/9/14)*


    Le 24 octobre prochain, Georges Ibrahim Abdallah, citoyen et militant révolutionnaire internationaliste et libanais, va compter trente années de prison passées dans les geôles françaises. Dans un pays vraiment démocratique, qui aurait donc un souci sincère de la liberté et du droit, cet homme - selon la loi, libérable depuis 1999 - serait dans l’heure rendu aux siens.


    Mais nous sommes en France, État gouverné par un président qui fait la fête avec Netanyahou ; et par Valls qui, chaque matin en se rasant, cherche la bonne idée du jour qui puisse faire plaisir à Israël. Manque de chance : Abdallah a été condamné pour l’assassinat, en 1982 en France, de deux diplomates, un Américain et un Israélien. Des représentants de pays qui ne comptent que des amis à l’intérieur de l’état PS. Voilà pourquoi Abdallah à la demande de Washington et Tel-Aviv, même sa peine purgée, doit mourir dans sa centrale de Lannemezan. Le 23 septembre son avocat va, à nouveau, déposer une demande de mise en liberté : elle risque d’être une illusion de plus.


    L’affaire Abdallah est un double scandale, une vilaine moisissure sur les pages de l’histoire de France. Tout d’abord, le révolutionnaire libanais a été mal jugé, mal condamné. Mais, pour ceux qui ne veulent pas tenir compte de la réalité de ce massacre judiciaire, il existe une ignominie dans l’ignominie : le maintien en prison d’un homme qui a accompli « son » temps derrière les murs. Difficile après cela de dénoncer ces dictatures où les portes des prisons ne s’ouvrent que dans un sens. En sémantique, on peut dire qu’aujourd’hui Abdallah est un otage du gouvernement français.


    Dans les premiers mois de son emprisonnement, le révolutionnaire, marxiste et compagnon de route des Palestiniens et des nationalistes arabes, a été soumis à un traitement digne du Moyen Âge et de la Question. Un exemple. Un week-end, une petite équipe de la DST débarque (illégalement) à la Santé et s’installe près de la cellule d’Abdallah. Cette bande barbouzarde, conduite par un policier aujourd’hui en retraite et qui ne cesse d’encombrer les plateaux de télévision, soumet le prisonnier à la torture avec un revolver sur la tempe, et le menace d’être jeté mort dans la Seine… Pour ces flics hors la loi, en 1986, il s’agit de faire avouer au détenu libanais les secrets d’attentats commis ou programmés à Paris. Ces hommes obtus, cow-boys incompétents, ignorent que leur malheureuse cible n’a rien à leur avouer. Ces attentats, dont celui de la rue de Rennes, liés aux dossiers Eurodif et Gordji, sont commis à la demande de l’Iran… alors que lui, Abdallah est un militant de la Fraction armée libanaise (FARL) qui n’a rien de commun avec les desseins de Khomeiny… Peu importe, Pasqua entend « terroriser les terroristes » donc, on torture. Mais ce n’est pas seulement cela. Pour la gestion d’une justice à sa main, le SDECE, les services spéciaux français (ex-DGSE), parvient à faire nommer un de ses agents comme avocat du révolutionnaire. Dans tout État, simplement normal, les responsables de ces forfaitures auraient été eux-mêmes conduits devant un juge…


    Arrive le temps du procès. À partir de quelle preuve Abdallah est-il condamné ? À partir du contenu d’une valise retrouvée dans une planque du guérillero anticolonialiste. Elle contient l’arme utilisée pour assassiner les diplomates et une bouteille de « Corrector » portant les empreintes d’Abdallah. La cause est entendue : voilà le coupable. Hélas, l’agent qui a chargé cette valise y a oublié son journal… Un quotidien qui date d’après l’arrestation de Georges Ibrahim Abdallah. C’est la preuve que les indices accusateurs ont été manipulés, et qu’on ne peut condamner un homme sur l’édifice d’une « vérité » scellée avec du vent. Peu importe, le Libanais est condamné à perpétuité.


    Nous avons reçu le témoignage anonyme d’un membre du cabinet de Taubira, ministre de la Justice : « Pour nous, sans aucun doute, il faut libérer ce prisonnier. Mais, après le blocage imposé par Sarkozy, le relais du « niet » a été pris par Valls dès qu’il a été nommé à l’Intérieur. A cette différence que, dans le passé, ce sont les ambassadeurs des États-Unis et d’Israël qui se rendaient place Beauvau pour y faire part de leur opposition à la libération du perpétuel prisonnier. Alors que, dès sa nomination, c’est Valls qui se rendait lui-même dans les deux chancelleries pour y recevoir les ordres. »

     

    Source : Afrique Asie


    http://www.afrique-asie.fr/component/content/article/75-a-la-une/8228-l-affaire-abdallah-est-un-double-scandale-une-vilaine-moisissure-sur-les-pages-de-l-histoire-de-france.html

     

     



     

    La barbarie nazie de Kiev !

     

     

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    Nous en reparlerons, car je réagirai en conséquence,

    mais pas pour l'instant, car je suis occupée

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    NB: Boycottez les produits faisant de la pub.

    Un bon produit n'a pas besoin de pub... chantal dupille

     

    § Après celui-ci, disponible sous huit jours,

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    de la violence en Amérique (260 pages).

    voir ici :   

    Chantal Dupille publie un document sur l'Amérique - L'Actualité (+ vidéos)

     

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    §§§


     

     

    Vu sur le site Atlas Alternatif 

    Nous condamnons la décision unilatérale

    de la plateforme Overblog de truffer ce blog

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    d'utilisation initialement définies.

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    et sur ce blog,

    Blog devenu depuis aujoud'hui diffuseur de pubs malsaines !

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    Mercredi 23 octobre 2013
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    L'accord TOP SECRET qui doit dépecer les Services Publics ! L'Humanité le dévoile...

     

    ’accord top secret qui doit dépecer les services public - See more at: http://www.humanite.fr/laccord-top-secret-qui-doit-depecer-les-services-publics-545491#sthash.MoAviKwB.dpuf
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    Bruno Odent
    Mercredi, 25 Juin, 2014
    Les États-Unis, les pays de l’UE et une vingtaine d’autres États ont entamé à Genève des négociations sur le commerce des services. Signe particulier : ces tractations devaient rester secrètes pendant cinq ans. WikiLeaks a réussi à lever en partie le voile sur leur contenu.

    Tout devait rester entièrement secret. Rien ne devait filtrer des négociations sur l’accord sur le commerce des services (ACS) entamées depuis deux ans à l’ambassade d’Australie à Genève entre les États-Unis, l’Union européenne et une vingtaine de pays. Une vaste entreprise de libéralisation qui touche jusqu’aux services publics fondamentaux. Des mesures assurant une confidentialité totale des discussions ont été prises, dans un langage digne d’un scénario à la James Bond. Les textes établissant l’avancée des pourparlers ont été « classifiés », selon un jargon utilisé généralement pour les dossiers secret-défense. Ils doivent être « protégés de toute diffusion non autorisée » et stockés dans un système d’ordinateurs lui-même classifié et maintenu « dans un building ou un container clos » sous haute surveillance. L’objectif déclaré est que rien ne puisse transpirer du contenu de ces tractations « jusqu’à cinq ans après la conclusion d’un accord » ou la fin des négociations si celles-ci devaient finalement ne pas aboutir.

    C’était sans compter sur la dextérité des lanceurs d’alerte de WikiLeaks qui sont parvenus à récupérer une partie des textes surprotégés. Ils ont publié ainsi le 19 juin sur leur site l’annexe du traité en préparation consacré aux services financiers.

    https://wikileaks.org/tisa-financial/

    Ces révélations soulignent, en fait, l’ampleur de l’offensive engagée par Washington, suivi par les États membres de l’Union européenne, pour permettre aux multinationales de truster, le moment venu, le commerce des produits financiers mais aussi celui de tous les services sur les grands marchés transatlantique et transpacifique, dont les négociations, on le sait, avancent au même moment, dans la plus grande discrétion.

    Contourner les résistances populaires et réfractaires de l’OMC

    Les pourparlers secrets pour parvenir à un accord sur le commerce des services (ACS) ont démarré en 2012 et leurs initiateurs entendent tout faire pour les conclure avant la fin 2015. Ils sont en fait destinés à contourner l’obstacle que constituaient les résistances de forces progressistes, de mouvements sociaux, de syndicats et de plusieurs pays en développement pour la conclusion d’un accord global sur le commerce des services (AGCS) au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Devant la paralysie du processus multilatéral lancé en 2001 dans le cadre du cycle dit de Doha de l’OMC, un groupe de pays a décidé, sous l’impulsion des États-Unis et des États membres de l’UE, d’entamer, il y a deux ans, une négociation parallèle.

    Autrement dit : désavoué démocratiquement et donc sorti par la porte, l’AGCS pouvait ainsi rentrer par la fenêtre sous l’impulsion d’une cinquantaine de gouvernements. Les négociateurs autoproclamés ont l’espoir de définir dans un cadre plurilatéral des normes pour qu’elles s’imposent, à terme, comme unique référence internationale. Ils misent d’évidence sur leur poids économique – ils représentent ensemble près de 70 % du commerce mondial – pour rallier en fin de compte les pays récalcitrants de l’OMC court-circuités. Le lieu géographique des tractations a simplement été transféré de quelques rues à Genève, passant du siège de l’OMC aux locaux de l’ambassade d’Australie, pays opportunément tout acquis à la libéralisation.

    Principale source d’inspiration du groupe : les « experts » de la « coalition globale des services » (GSC) au sein de laquelle on retrouve, côté états-unien, les géants du secteur (banque, Internet, énergie) mais aussi, côté européen, le Medef ou le poids lourd français, Veolia (voir ci contre). Le document diffusé par WikiLeaks, qui correspond au relevé de la négociation au 14 avril dernier, révèle le forcing déployé pour banaliser le commerce des produits financiers, comme si rien n’avait été retenu des causes du krach ravageur qui s’est produit seulement sept ans en arrière.

    Échanges financiers, 
le retour du délire

    Les normes proposées dans l’annexe du texte secret consacré au commerce des produits financiers visent d’abord à restreindre la capacité d’intervention de la puissance publique et se fixent ouvertement comme objectif un modèle « autorégulateur » de la finance. Les États signataires du futur ACS ne seraient quasiment plus autorisés à légiférer pour limiter les transactions financières transfrontalières (article X 3.2.).

    Au nom de la libre concurrence les « monopoles d’État en matière de fonds de pension » – traduisez : les systèmes publics de Sécurité sociale – seraient, à terme, démantelés. Même « les assurances pour calamité naturelle » se devraient de ne plus fonctionner sous contrôle public.

    L’approbation de l’autorisation de produits financiers innovants est recherchée (article X 2.1.). On sait combien le laxisme organisé à cet égard a nourri la boursouflure financière qui a éclaté, il y a sept ans. « Les CDS (credit defaut swaps), qui furent considérés comme des produits innovants, ont été au cœur de la crise », fait remarquer à juste titre Jane Kelsey, professeure à la faculté d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, sur le site de WikiLeaks.

    Les firmes Internet états-uniennes font pression pour transmettre sans véritable garde-fou les données de leurs clients. En particulier celles qui sont présentes dans les systèmes dits « clouds » (nuages) qui permettent de stocker des documents hors du disque dur de l’ordinateur. Cette information-là suscite depuis le jour de sa divulgation par WikiLeaks, le 19 juin, une vive réaction dans la presse allemande où les révélations d’un autre lanceur d’alerte, Edward Snowden, sur l’espionnage de masse pratiqué par la NSA (National Security Agency), avec la complicité des géants états-uniens de l’Internet, avaient déjà suscité beaucoup d’inquiétudes dans l’opinion.

    Privatisations interdites

    Les orientations du texte secret stipulent que les sociétés étrangères ne sauraient être victimes d’un traitement dit « discriminatoire ». Autrement dit : elles doivent avoir accès au marché des pays signataires exactement dans les mêmes conditions que les prestataires locaux, qu’ils fournissent ou non un service public à la population.

    Un géant de la fourniture d’eau ou de gaz, comme les français Veolia ou GDF Suez, aurait ainsi non seulement le droit de s’installer sur un marché tiers. Mais il pourrait aussi faire jouer une clause d’engagement au respect de la concurrence pour exiger de bénéficier de subventions d’un montant égal à celui versé par l’État en question au service public de l’eau ou de l’énergie.

    Par ailleurs le retour à une nationalisation d’un service public privatisé, fût-il partiel, serait strictement interdit aux États signataires au nom des garanties accordées aux investisseurs afin de favoriser, explique-t-on, la fluidité des échanges. Ainsi deviendrait impossible une remunicipalisation de l’eau décidée en maints endroits en France comme à Paris, après la gabegie et l’explosion des factures des particuliers provoquées par les requins de la Générale et de la Lyonnaise des eaux, qui se sont longtemps partagé le marché de la capitale française.

    Éducation, santé, transports, rien n’échapperait à l’appétit du privé

    L’ACS doit s’appliquer à tous les domaines capables de fournir un service à l’échelle internationale. Selon l’Internationale des services publics (PSI), qui regroupe quelque 669 syndicats dans le monde entier, il englobe ainsi un champ immense : la fourniture transfrontière (le mode 1 de l’ex-AGCS) – telle que la télé-médecine, la formation à distance ou les paris sur Internet –, le tourisme (mode 2 de l’ex-AGCS), l’investissement étranger direct avec les principes et les conséquences que l’on vient d’exposer (mode 3 de l’ex-AGCS) et le mouvement temporaire des personnes physiques (mode 4 de l’ex-AGCS). L’objectif d’accords comme celui dont la négociation est secrètement engagée, dénonce Rosa Pavanelli, la secrétaire générale de la PSI, est « d’institutionnaliser les droits des investisseurs et d’interdire toute intervention des États dans un large éventail de secteurs ».

    Santé, éducation, transports, rien n’échapperait à cette logique qui accélérerait, dans des dimensions inédites, la libéralisation des services publics. Selon une logique d’écrémage par le capital privé en mal d’acquérir de nouvelles ressources dans la phase actuelle de la crise où les débouchés se rabougrissent. Il cherche à s’accaparer les secteurs financièrement les plus prometteurs. Les cheminots français en lutte ont ainsi parfaitement discerné la menace qui pourrait conduire à une polarisation des investissements privés sur les tronçons voyageurs les plus rentables quand des dizaines de voies dites secondaires et donc de gares seraient condamnées à disparaître. Le 4e paquet ferroviaire de la Commission européenne n’est certes pas dans le traité secret en cours de négociation. Il n’en épouse pas moins la ligne dévastatrice pour l’avenir des services publics et, au passage, pour… un certain mode de construction européenne. Comme on devrait le savoir au moins depuis l’élection du 25 mai l’acharnement libéral, prêt à nier la démocratie au point d’agir caché contre les intérêts des citoyens, met pourtant l’Europe en danger. 

    À lire également: 
    David Boys: "Des pressions inévitables sur les pays émergents

    http://www.humanite.fr/laccord-top-secret-qui-doit-depecer-les-services-publics-545491

     

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    A lire aussi pour savoir ce qui nous attend !

     

     

    Réedition enrichie et actualisé du livre « GRAND MARCHE TRANSATLANTIQUE : Dracula contre les peuples » La première édition de cet ouvrage avait permis de révéler au grand public les négociations tenues secrètes sur le Grand Marché Transatlantique. Cette réédition actualisée et augmentée de plus de 65 pages donne des éléments nouveaux sur les débats en cours et comporte un chapitre supplémentaire sur la négociation secrète sur un projet de traité international pour la privatisation des services public. A mettre entre toutes les mains pour que le mouvement de résistance populaire contre le TAFTA mette en échec ces funestes projets. ..................................................................................................................... Je commande « Grand marché transatlantique : Dracula contre les peuples » Au prix de 8€ + 2€ de frais de port par exemplaire (valable uniquement pour la France métropolitaine) Soit 10€ X……………. = …………….€ Nom………………………………………..Prénom…………………………………………… Adresse…………………………………………………………………………………………................................................................................................. Ville……………………………………………………………………................. CP…………………..................................................................................... Téléphone……………………….................................................................. Mail ………...........……………………………………………. ..................................................................................................................... Renvoyer ce bulletin sur papier libre accompagné de votre règlement (chèque à l’ordre de l’Humanité) à : L’Humanité, service de la diffusion militante, 5, rue Pleyel, Immeuble Calliope, 93528 Saint-Denis cedex
    Député européen

     

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    es États-Unis, les pays de l’UE et une vingtaine d’autres États ont entamé à Genève des négociations sur le commerce des services. Signe particulier : ces tractations devaient rester secrètes pendant cinq ans. WikiLeaks a réussi à lever en partie le voile sur leur contenu.

    Tout devait rester entièrement secret. Rien ne devait filtrer des négociations sur l’accord sur le commerce des services (ACS) entamées depuis deux ans à l’ambassade d’Australie à Genève entre les États-Unis, l’Union européenne et une vingtaine de pays. Une vaste entreprise de libéralisation qui touche jusqu’aux services publics fondamentaux. Des mesures assurant une confidentialité totale des discussions ont été prises, dans un langage digne d’un scénario à la James Bond. Les textes établissant l’avancée des pourparlers ont été « classifiés », selon un jargon utilisé généralement pour les dossiers secret-défense. Ils doivent être « protégés de toute diffusion non autorisée » et stockés dans un système d’ordinateurs lui-même classifié et maintenu « dans un building ou un container clos » sous haute surveillance. L’objectif déclaré est que rien ne puisse transpirer du contenu de ces tractations « jusqu’à cinq ans après la conclusion d’un accord » ou la fin des négociations si celles-ci devaient finalement ne pas aboutir.

    C’était sans compter sur la dextérité des lanceurs d’alerte de WikiLeaks qui sont parvenus à récupérer une partie des textes surprotégés. Ils ont publié ainsi le 19 juin sur leur site l’annexe du traité en préparation consacré aux services financiers.

    https://wikileaks.org/tisa-financial/

    Ces révélations soulignent, en fait, l’ampleur de l’offensive engagée par Washington, suivi par les États membres de l’Union européenne, pour permettre aux multinationales de truster, le moment venu, le commerce des produits financiers mais aussi celui de tous les services sur les grands marchés transatlantique et transpacifique, dont les négociations, on le sait, avancent au même moment, dans la plus grande discrétion.

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    Les pourparlers secrets pour parvenir à un accord sur le commerce des services (ACS) ont démarré en 2012 et leurs initiateurs entendent tout faire pour les conclure avant la fin 2015. Ils sont en fait destinés à contourner l’obstacle que constituaient les résistances de forces progressistes, de mouvements sociaux, de syndicats et de plusieurs pays en développement pour la conclusion d’un accord global sur le commerce des services (AGCS) au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Devant la paralysie du processus multilatéral lancé en 2001 dans le cadre du cycle dit de Doha de l’OMC, un groupe de pays a décidé, sous l’impulsion des États-Unis et des États membres de l’UE, d’entamer, il y a deux ans, une négociation parallèle.

    Autrement dit : désavoué démocratiquement et donc sorti par la porte, l’AGCS pouvait ainsi rentrer par la fenêtre sous l’impulsion d’une cinquantaine de gouvernements. Les négociateurs autoproclamés ont l’espoir de définir dans un cadre plurilatéral des normes pour qu’elles s’imposent, à terme, comme unique référence internationale. Ils misent d’évidence sur leur poids économique – ils représentent ensemble près de 70 % du commerce mondial – pour rallier en fin de compte les pays récalcitrants de l’OMC court-circuités. Le lieu géographique des tractations a simplement été transféré de quelques rues à Genève, passant du siège de l’OMC aux locaux de l’ambassade d’Australie, pays opportunément tout acquis à la libéralisation.

    Principale source d’inspiration du groupe : les « experts » de la « coalition globale des services » (GSC) au sein de laquelle on retrouve, côté états-unien, les géants du secteur (banque, Internet, énergie) mais aussi, côté européen, le Medef ou le poids lourd français, Veolia (voir ci contre). Le document diffusé par WikiLeaks, qui correspond au relevé de la négociation au 14 avril dernier, révèle le forcing déployé pour banaliser le commerce des produits financiers, comme si rien n’avait été retenu des causes du krach ravageur qui s’est produit seulement sept ans en arrière.

    Échanges financiers, 
le retour du délire

    Les normes proposées dans l’annexe du texte secret consacré au commerce des produits financiers visent d’abord à restreindre la capacité d’intervention de la puissance publique et se fixent ouvertement comme objectif un modèle « autorégulateur » de la finance. Les États signataires du futur ACS ne seraient quasiment plus autorisés à légiférer pour limiter les transactions financières transfrontalières (article X 3.2.).

    Au nom de la libre concurrence les « monopoles d’État en matière de fonds de pension » – traduisez : les systèmes publics de Sécurité sociale – seraient, à terme, démantelés. Même « les assurances pour calamité naturelle » se devraient de ne plus fonctionner sous contrôle public.

    L’approbation de l’autorisation de produits financiers innovants est recherchée (article X 2.1.). On sait combien le laxisme organisé à cet égard a nourri la boursouflure financière qui a éclaté, il y a sept ans. « Les CDS (credit defaut swaps), qui furent considérés comme des produits innovants, ont été au cœur de la crise », fait remarquer à juste titre Jane Kelsey, professeure à la faculté d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, sur le site de WikiLeaks.

    Les firmes Internet états-uniennes font pression pour transmettre sans véritable garde-fou les données de leurs clients. En particulier celles qui sont présentes dans les systèmes dits « clouds » (nuages) qui permettent de stocker des documents hors du disque dur de l’ordinateur. Cette information-là suscite depuis le jour de sa divulgation par WikiLeaks, le 19 juin, une vive réaction dans la presse allemande où les révélations d’un autre lanceur d’alerte, Edward Snowden, sur l’espionnage de masse pratiqué par la NSA (National Security Agency), avec la complicité des géants états-uniens de l’Internet, avaient déjà suscité beaucoup d’inquiétudes dans l’opinion.

    Privatisations interdites

    Les orientations du texte secret stipulent que les sociétés étrangères ne sauraient être victimes d’un traitement dit « discriminatoire ». Autrement dit : elles doivent avoir accès au marché des pays signataires exactement dans les mêmes conditions que les prestataires locaux, qu’ils fournissent ou non un service public à la population.

    Un géant de la fourniture d’eau ou de gaz, comme les français Veolia ou GDF Suez, aurait ainsi non seulement le droit de s’installer sur un marché tiers. Mais il pourrait aussi faire jouer une clause d’engagement au respect de la concurrence pour exiger de bénéficier de subventions d’un montant égal à celui versé par l’État en question au service public de l’eau ou de l’énergie.

    Par ailleurs le retour à une nationalisation d’un service public privatisé, fût-il partiel, serait strictement interdit aux États signataires au nom des garanties accordées aux investisseurs afin de favoriser, explique-t-on, la fluidité des échanges. Ainsi deviendrait impossible une remunicipalisation de l’eau décidée en maints endroits en France comme à Paris, après la gabegie et l’explosion des factures des particuliers provoquées par les requins de la Générale et de la Lyonnaise des eaux, qui se sont longtemps partagé le marché de la capitale française.

    Éducation, santé, transports, rien n’échapperait à l’appétit du privé

    L’ACS doit s’appliquer à tous les domaines capables de fournir un service à l’échelle internationale. Selon l’Internationale des services publics (PSI), qui regroupe quelque 669 syndicats dans le monde entier, il englobe ainsi un champ immense : la fourniture transfrontière (le mode 1 de l’ex-AGCS) – telle que la télé-médecine, la formation à distance ou les paris sur Internet –, le tourisme (mode 2 de l’ex-AGCS), l’investissement étranger direct avec les principes et les conséquences que l’on vient d’exposer (mode 3 de l’ex-AGCS) et le mouvement temporaire des personnes physiques (mode 4 de l’ex-AGCS). L’objectif d’accords comme celui dont la négociation est secrètement engagée, dénonce Rosa Pavanelli, la secrétaire générale de la PSI, est « d’institutionnaliser les droits des investisseurs et d’interdire toute intervention des États dans un large éventail de secteurs ».

    Santé, éducation, transports, rien n’échapperait à cette logique qui accélérerait, dans des dimensions inédites, la libéralisation des services publics. Selon une logique d’écrémage par le capital privé en mal d’acquérir de nouvelles ressources dans la phase actuelle de la crise où les débouchés se rabougrissent. Il cherche à s’accaparer les secteurs financièrement les plus prometteurs. Les cheminots français en lutte ont ainsi parfaitement discerné la menace qui pourrait conduire à une polarisation des investissements privés sur les tronçons voyageurs les plus rentables quand des dizaines de voies dites secondaires et donc de gares seraient condamnées à disparaître. Le 4e paquet ferroviaire de la Commission européenne n’est certes pas dans le traité secret en cours de négociation. Il n’en épouse pas moins la ligne dévastatrice pour l’avenir des services publics et, au passage, pour… un certain mode de construction européenne. Comme on devrait le savoir au moins depuis l’élection du 25 mai l’acharnement libéral, prêt à nier la démocratie au point d’agir caché contre les intérêts des citoyens, met pourtant l’Europe en danger. 

    À lire également: 
    David Boys: "Des pressions inévitables sur les pays émergents"

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    Les États-Unis, les pays de l’UE et une vingtaine d’autres États ont entamé à Genève des négociations sur le commerce des services. Signe particulier : ces tractations devaient rester secrètes pendant cinq ans. WikiLeaks a réussi à lever en partie le voile sur leur contenu.

    Tout devait rester entièrement secret. Rien ne devait filtrer des négociations sur l’accord sur le commerce des services (ACS) entamées depuis deux ans à l’ambassade d’Australie à Genève entre les États-Unis, l’Union européenne et une vingtaine de pays. Une vaste entreprise de libéralisation qui touche jusqu’aux services publics fondamentaux. Des mesures assurant une confidentialité totale des discussions ont été prises, dans un langage digne d’un scénario à la James Bond. Les textes établissant l’avancée des pourparlers ont été « classifiés », selon un jargon utilisé généralement pour les dossiers secret-défense. Ils doivent être « protégés de toute diffusion non autorisée » et stockés dans un système d’ordinateurs lui-même classifié et maintenu « dans un building ou un container clos » sous haute surveillance. L’objectif déclaré est que rien ne puisse transpirer du contenu de ces tractations « jusqu’à cinq ans après la conclusion d’un accord » ou la fin des négociations si celles-ci devaient finalement ne pas aboutir.

    C’était sans compter sur la dextérité des lanceurs d’alerte de WikiLeaks qui sont parvenus à récupérer une partie des textes surprotégés. Ils ont publié ainsi le 19 juin sur leur site l’annexe du traité en préparation consacré aux services financiers.

    https://wikileaks.org/tisa-financial/

    Ces révélations soulignent, en fait, l’ampleur de l’offensive engagée par Washington, suivi par les États membres de l’Union européenne, pour permettre aux multinationales de truster, le moment venu, le commerce des produits financiers mais aussi celui de tous les services sur les grands marchés transatlantique et transpacifique, dont les négociations, on le sait, avancent au même moment, dans la plus grande discrétion.

    Contourner les résistances populaires et réfractaires de l’OMC

    Les pourparlers secrets pour parvenir à un accord sur le commerce des services (ACS) ont démarré en 2012 et leurs initiateurs entendent tout faire pour les conclure avant la fin 2015. Ils sont en fait destinés à contourner l’obstacle que constituaient les résistances de forces progressistes, de mouvements sociaux, de syndicats et de plusieurs pays en développement pour la conclusion d’un accord global sur le commerce des services (AGCS) au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Devant la paralysie du processus multilatéral lancé en 2001 dans le cadre du cycle dit de Doha de l’OMC, un groupe de pays a décidé, sous l’impulsion des États-Unis et des États membres de l’UE, d’entamer, il y a deux ans, une négociation parallèle.

    Autrement dit : désavoué démocratiquement et donc sorti par la porte, l’AGCS pouvait ainsi rentrer par la fenêtre sous l’impulsion d’une cinquantaine de gouvernements. Les négociateurs autoproclamés ont l’espoir de définir dans un cadre plurilatéral des normes pour qu’elles s’imposent, à terme, comme unique référence internationale. Ils misent d’évidence sur leur poids économique – ils représentent ensemble près de 70 % du commerce mondial – pour rallier en fin de compte les pays récalcitrants de l’OMC court-circuités. Le lieu géographique des tractations a simplement été transféré de quelques rues à Genève, passant du siège de l’OMC aux locaux de l’ambassade d’Australie, pays opportunément tout acquis à la libéralisation.

    Principale source d’inspiration du groupe : les « experts » de la « coalition globale des services » (GSC) au sein de laquelle on retrouve, côté états-unien, les géants du secteur (banque, Internet, énergie) mais aussi, côté européen, le Medef ou le poids lourd français, Veolia (voir ci contre). Le document diffusé par WikiLeaks, qui correspond au relevé de la négociation au 14 avril dernier, révèle le forcing déployé pour banaliser le commerce des produits financiers, comme si rien n’avait été retenu des causes du krach ravageur qui s’est produit seulement sept ans en arrière.

    Échanges financiers, 
le retour du délire

    Les normes proposées dans l’annexe du texte secret consacré au commerce des produits financiers visent d’abord à restreindre la capacité d’intervention de la puissance publique et se fixent ouvertement comme objectif un modèle « autorégulateur » de la finance. Les États signataires du futur ACS ne seraient quasiment plus autorisés à légiférer pour limiter les transactions financières transfrontalières (article X 3.2.).

    Au nom de la libre concurrence les « monopoles d’État en matière de fonds de pension » – traduisez : les systèmes publics de Sécurité sociale – seraient, à terme, démantelés. Même « les assurances pour calamité naturelle » se devraient de ne plus fonctionner sous contrôle public.

    L’approbation de l’autorisation de produits financiers innovants est recherchée (article X 2.1.). On sait combien le laxisme organisé à cet égard a nourri la boursouflure financière qui a éclaté, il y a sept ans. « Les CDS (credit defaut swaps), qui furent considérés comme des produits innovants, ont été au cœur de la crise », fait remarquer à juste titre Jane Kelsey, professeure à la faculté d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, sur le site de WikiLeaks.

    Les firmes Internet états-uniennes font pression pour transmettre sans véritable garde-fou les données de leurs clients. En particulier celles qui sont présentes dans les systèmes dits « clouds » (nuages) qui permettent de stocker des documents hors du disque dur de l’ordinateur. Cette information-là suscite depuis le jour de sa divulgation par WikiLeaks, le 19 juin, une vive réaction dans la presse allemande où les révélations d’un autre lanceur d’alerte, Edward Snowden, sur l’espionnage de masse pratiqué par la NSA (National Security Agency), avec la complicité des géants états-uniens de l’Internet, avaient déjà suscité beaucoup d’inquiétudes dans l’opinion.

    Privatisations interdites

    Les orientations du texte secret stipulent que les sociétés étrangères ne sauraient être victimes d’un traitement dit « discriminatoire ». Autrement dit : elles doivent avoir accès au marché des pays signataires exactement dans les mêmes conditions que les prestataires locaux, qu’ils fournissent ou non un service public à la population.

    Un géant de la fourniture d’eau ou de gaz, comme les français Veolia ou GDF Suez, aurait ainsi non seulement le droit de s’installer sur un marché tiers. Mais il pourrait aussi faire jouer une clause d’engagement au respect de la concurrence pour exiger de bénéficier de subventions d’un montant égal à celui versé par l’État en question au service public de l’eau ou de l’énergie.

    Par ailleurs le retour à une nationalisation d’un service public privatisé, fût-il partiel, serait strictement interdit aux États signataires au nom des garanties accordées aux investisseurs afin de favoriser, explique-t-on, la fluidité des échanges. Ainsi deviendrait impossible une remunicipalisation de l’eau décidée en maints endroits en France comme à Paris, après la gabegie et l’explosion des factures des particuliers provoquées par les requins de la Générale et de la Lyonnaise des eaux, qui se sont longtemps partagé le marché de la capitale française.

    Éducation, santé, transports, rien n’échapperait à l’appétit du privé

    L’ACS doit s’appliquer à tous les domaines capables de fournir un service à l’échelle internationale. Selon l’Internationale des services publics (PSI), qui regroupe quelque 669 syndicats dans le monde entier, il englobe ainsi un champ immense : la fourniture transfrontière (le mode 1 de l’ex-AGCS) – telle que la télé-médecine, la formation à distance ou les paris sur Internet –, le tourisme (mode 2 de l’ex-AGCS), l’investissement étranger direct avec les principes et les conséquences que l’on vient d’exposer (mode 3 de l’ex-AGCS) et le mouvement temporaire des personnes physiques (mode 4 de l’ex-AGCS). L’objectif d’accords comme celui dont la négociation est secrètement engagée, dénonce Rosa Pavanelli, la secrétaire générale de la PSI, est « d’institutionnaliser les droits des investisseurs et d’interdire toute intervention des États dans un large éventail de secteurs ».

    Santé, éducation, transports, rien n’échapperait à cette logique qui accélérerait, dans des dimensions inédites, la libéralisation des services publics. Selon une logique d’écrémage par le capital privé en mal d’acquérir de nouvelles ressources dans la phase actuelle de la crise où les débouchés se rabougrissent. Il cherche à s’accaparer les secteurs financièrement les plus prometteurs. Les cheminots français en lutte ont ainsi parfaitement discerné la menace qui pourrait conduire à une polarisation des investissements privés sur les tronçons voyageurs les plus rentables quand des dizaines de voies dites secondaires et donc de gares seraient condamnées à disparaître. Le 4e paquet ferroviaire de la Commission européenne n’est certes pas dans le traité secret en cours de négociation. Il n’en épouse pas moins la ligne dévastatrice pour l’avenir des services publics et, au passage, pour… un certain mode de construction européenne. Comme on devrait le savoir au moins depuis l’élection du 25 mai l’acharnement libéral, prêt à nier la démocratie au point d’agir caché contre les intérêts des citoyens, met pourtant l’Europe en danger. 

    À lire également: 
    David Boys: "Des pressions inévitables sur les pays émergents"

    - See more at: http://www.humanite.fr/laccord-top-secret-qui-doit-depecer-les-services-publics-545491#sthash.MoAviKwB.dpuf

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    Aymeric Caron affirme que les actes islamophobes augmentent bien plus que les actes antisémites, France 2 le censure


    Dans la même rubrique:
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    E. B.
    Mardi 29 Avril 2014

     

    Aymeric Caron affirme que les actes islamophobes augmentent bien plus que les actes antisémites, France 2 le censure
    Samedi soir, Alexandre Arcady était l'invité de l'émission de Ruquier "On n'est pas couchés" pour son film "24 jours". Dans cette émission, Arcady a lancé des affirmations complètement grotesques, comme « Il n’y a plus un élève juif dans les écoles publiques de Seine-Saint-Denis », affirmation démentie et dénoncée par le site "Rue89". (http://rue89.nouvelobs.com/2014/04/27/y-a-encore-quelques-eleves-juifs-les-ecoles-93-monsieur-arcady-251799)

    Lien de la séquence:
    http://vk.com/video231636035_168569729?hash=b464ada6abd32b71

    Au cours de cette émission selon le magazine Causeur, Aymeric Caron aurait eu un accrochage avec Arcady, qui a été censuré au montage. Caron aurait déploré, chiffres à l'appui, « que le film passe sous silence les actes islamophobes qui ont bien plus augmenté que les actes antisémites » (ce que confirme le récent rapport officiel de la CNCDH). Caron aurait également dénoncé les crimes de l'armée israélienne, ce qui là aussi a été coupé au montage.

    Arcady a reconnu que les propos de Caron avaient bien été censurés par France 2, ce qu'il a approuvé et justifié sur RMC:
    http://www.dailymotion.com/video/x1rwd6r_aymeric-caron-sur-l-antisemitisme-censure-au-montage-d-on-n-est-pas-couche-pour-alexandre-arcady-c-e_news?start=224

    En résumé, quand Arcady fait une affirmation grotesque basée sur aucune donnée officielle (puisque le recensement de la confession des élèves de l'école publique est interdit par la loi), on la garde à l'antenne.
    Mais quand Caron rappelle chiffres officiels à l'appui que les actes islamophobes augmentent bien plus que les actes antisémites, on le censure.
    .
    http://www.alterinfo.net/Aymeric-Caron-affirme-que-les-actes-islamophobes-augmentent-bien-plus-que-les-actes-antisemites-France-2-le-censure_a102081.html
    .

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    Vu sur le site Atlas Alternatif 

    Nous condamnons la décision unilatérale

    de la plateforme Overblog

    de truffer ce blog

    de publicités en VIOLATION des conditions générales

    d'utilisation initialement définies.

    Pour ne plus les voir téléchagez un logiciel Addblock

    Publicités

    et sur ce blog,

    Blog devenu depuis aujoud'hui diffuseur de pubs malsaines !


    NON à la publicité envahissante !

    Comment y échapper

     

     

     

    Mercredi 23 octobre 2013

     

     ALERTE PUBS ENVAHISSANTES, DELIRANTES,

    AUCUN HEBERGEUR N'IMPOSE AUTANT DE PUBS

    PARTOUT, MEME ENTRE DES LIGNES, ENORMES,

    SALES CAR NE RESPECTANT PAS LE CONTENU,

    LE BLOGUEUR ET LE VISITEUR ! FUYEZ CE SITE POLLUE

    ET TOUT SITE OVER-BLOG, SOUILLE COMME CELUI-CI !

    Et choisissez un autre hébergeur,

    respectant le visiteur !


     

    .

    Toutes les pubs pouvant surgir sur ce site,

    ne sont pas de mon fait.

    Nous en reparlerons, car je réagirai en conséquence,

    mais pas pour l'instant, car je suis occupée

    à rédiger trois nouveaux ouvrages

    à paraître sous quatre mois environ §.

    NB: Boycottez les produits faisant de la pub.

    Un bon produit n'a pas besoin de pub... eva R-sistons

     

    § Le premier sous une vingtaine de jours,

    un document choc sur les fondements

    de la violence en Amérique (près de 300 pages).

    Poubelle la vie
    Journaliste en cdd depuis 10 ans à la téloche de David Pujadas - par Funambule

    samedi 16 août 2014, par Comité Valmy



    Journaliste en cdd depuis 10 ans à la téloche de David Pujadas

    Elle est journaliste à France Télévisions, en CDD depuis dix ans. En procédure judiciaire avec la télé publique, elle utilise le pseudonyme de « Funambule » pour ce texte qu’elle a fait parvenir à l’Humanité et qu’elle a intitulé Poubelle la vie :

    "C’est tout de même étrange.
    Je suis rentrée à France 3 la même année que Plus belle la vie dans la grille des programmes. C’était en 2004.
    J’étais CDD. Déjà. Tout avait pourtant si bien commencé. Comme dans un soap opera. Hypokhâgne, Sciences-Po, école de journalisme.
    Un stage décroché à France 3 et puis rapidement un chef qui me repère.
    “Reste dans le coin petite, sois disponible, tu as un style, ça me plaît.” Alors j’ai poséma valise.

     

    Allô maman bobo
    Et voilà.
    Dix ans plus tard. Je suis toujours là.
    Dans le coin devenu franchement exigu.
    Moisi.
    J’ai pourtant donné de ma petite personne pour me faire une place. Une vraie.
    Les sujets tard, les sujets loin, les sujets cons et les sujets compliqués.
    Des journées à rallonge et des contrats courts. Avec le sourire toujours.
    Sans se plaindre jamais.
    Heureusement il y a les compliments.
    Mais comme dit ma mère : ce n’est pas ça qui te fait vivre.
    Elle sait de quoi elle parle, ma mère.
    C’est elle qui paie mon loyer.
    Quand mon ersatz de salaire arrive
    systématiquement avec deux mois de retard.
    Quand mes heures sup ne sont pas payées.
    Quand mes 300 euros de frais de déplacement me sont remboursés au compte-gouttes.
    Quand depuis six mois je suis rémunérée aux 35 heures au lieu de 39 heures à cause d’un bug de logiciel, et parfois même aux 25 heures parce que le repos hebdomadaire nous est gentiment sucré. Comme les navettes provençales.
    Quand je vais à Pôle emploi pour leur expliquer que j’ai 20 bulletins pour le mois de mars. Que non je ne suis pas intermittente. Que oui c’est le service public. Mais que maintenant, monsieur, j’aimerais bien avoir mes indemnités s’il vous plaît.
    Indemnités que je n’aurais finalement pas parce que France 3 m’envoie les attestations Assedic trop tard.
    Merci. Au revoir. Alors je baisse les bras.
    Et je prends mon téléphone. Allô maman
    bobo.

     

    Plan social déguisé
    Ha ça, oui, je suis toujours disponible.
    De plus en plus même.
    J’ai perdu 60 % de mon activité en un an.
    Comme des centaines d’autres CDD
    de France Télévisions. Victimes d’un plan social gratuit et silencieux. Car à France Télévisions, contrairement au quartier du Mistral, ça ne se finit pas
    autour d’un verre. Une bonne tape dans le dos.
    Ça se finit à la poubelle.
    À coups de pied au cul.
    Et les éboueurs de FTV ne sont jamais en grève.
    Poubelle la vie.
    Une vie en miettes. Aucune visibilité : rien prévoir, rien attendre, rien demander.
    Désormais c’est par SMS qu’on me siffle pour travailler. La veille pour le lendemain.
    Pour un jour, pour deux et pour la semaine si le collègue que je dois remplacer est par chance très malade.
    J’en viens même à souhaiter la pécole à ma voisine de bureau.
    Pas douloureuse mais longue, très longue.
    Je l’aime bien quand même.
    Il faut faire des économies. Voilà ce qu’ils nous disent.
    Ces licenciements déguisés auraient permis à l’entreprise d’économiser 8 millions d’euros l’année dernière.
    Alors que France Télévisions fait les poches de ses précaires avant de les jeter,
    le Canard enchaîné parle de 1,2 million d’euros partis dans la besace Bygmalion.
    Sans compter le million des contrats de FTV Publicité.
    Comment voulez-vous digérer cela ?
    À trop avaler de couleuvres… moi, mon gosier est bouché comme le port de Marseille.

     

    1 800 jours, 400 contrats
    Ça j’ai toujours du style. Oui. Mais il a viré à l’aigre.
    J’ai plus envie de rire.
    De toutes façons mon chef non plus.
    Ou si jaune pastis.
    Il a pris du grade et je ne lui plais plus.
    Du tout du tout.
    Je suis une plaie. Qui le gratte.
    Avec mes 1 800 jours, mes 400 contrats et ma gueule béante : je représente désormais une menace. Une bombe judiciaire à retardement.
    Tic. Tac.
    300 ont explosé l’année dernière.
    Aux prud’hommes.
    Cette année, 200 de plus devraient péter.
    Mais France Télévisions a des économies. De sacrés bas de cachemire. 50 millions d’euros provisionnés pour ces contentieux sur la période 2013-2014.
    L’inspection du travail aussi s’est saisie du problème. Recours abusif aux CDD.
    Le dossier est au tribunal de grande instance de Paris. Au pôle financier. Boum.
    Apocalypse Now en prime time.

     

    SOS négociations
    Alors, une question me taraude.
    Pourquoi en arriver à ces extrémités ?
    Pourquoi préférer payer au tribunal plutôt que de nous embaucher ?
    Aurélie Filippetti avait pourtant promis dès avril 2013 de faire baisser le taux de précarité à France Télévisions en intégrant les CDD et intermittents historiques.
    Un an après, je crois qu’ils ont tout compris de traviole.
    Ils ont juste fait baisser le taux de précaires. En les jetant.
    Des négociations sur l’emploi non permanent sont en cours.
    Négociations si restrictives qu’elles ne concerneraient même pas les CDD comme moi, vieux de dix ans.
    De la bouillabaisse de communicant pour calmer les esprits. Pour nous servir la soupe.
    Aujourd’hui, on en a marre de déguster. On veut des emplois stables et largement mérités.
    Pour que ce mauvais feuilleton finisse, au moins, par un happy end."

    16 Août 2014

    Le blog de Roger Colombier

     

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article4911

     

     

    .

    Sur ce site, voir aussi :

     

    L’idéologie de Mediapart...
    Par Richard Labévière

     


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    Asselineau-anc-photo.jpg

     

     

    C'est avec retard que je prends connaissance de ce mail, mais il est finalement toujours d'actualité; La France se dit une démocratie, et elle censure ou diffame le candidat français Gaulliste, indépendant ! C'est une honte ! Eva R-sistons


    Bonjour,

    un commentaire vient d'être posté par Roland sur l'article

    "Coup de coeur pour le Parti qui résiste clairement à l'UE des escrocs",

    sur votre blog Coups de coeur d' Eva R-sistons

    Extrait du commentaire:


    Et les médias - notre Pravda -  au service de ce régime d'escrocs sont eux aussi de sacrés escrocs !


    Dernier cas, l'affaire France-Info
    voici le récit de François Asselineau :

    J'ai été interrogé mardi 20 mai, dans les locaux de France Info, par une journaliste travaillant, semble-t-il, de façon intermittente pour cette radio publique, dans les locaux de France Info, dans la Maison de la Radio.

    J'étais accompagné par François-Xavier Grison, responsable des relations presse, et Karim Sehrane, membre du Bureau national de l'UPR, qui ont assité à la demi-heure qu'a duré la rencontre.

    La journaliste m'a tout d'abord interrogé pendant une dizaine de minutes pour que je lui expose ce qu'étaient l'UPR, nos analyses et notre programme. Au cours de cet entretien, j'ai eu l'occasion de lui exposer en quoi l'UPR se distinguait du FN, non seulement parce que le parti de la Famille Le Pen a des positions d'extrême-droite ou outrancières sur bien des sujets, mais aussi parce que le FN ne propose tout simplement pas de sortir de l'UE, ni même de l'euro, il suffit de lire la "profession de foi" du FN pour les européennes 2014 pour en avoir une nouvelle fois la confirmation.

    J'ai également précisé que le ministère de l'intérieur nous avait classé dans les "Listes Divers", et non pas en "Divers droite".

    Après ce premier entretien d'une dizaine de minutes, nous sommes entrés dans un studio, où elle m'a enregistré pour un entretien de 20 minutes. La journaliste m'a indiqué que l'entretien serait coupé et réduit à "une dizaine de minutes".

    Je découvre avec effarement, comme tous nos lecteurs, que non seulement la "dizaine de minutes" s'est transformée en une trentaine de secondes, mais que l'UPR y est assimilée de façon scandaleuse au FN.

    Je viens de laisser un message sur le répondeur téléphonique de la rédactrice en chef du service politique de France Info pour élever la plus énergique des protestations devant ce procédé qui relève de la diffamation.

    J'ai demandé d'avoir un droit de réponse demain, avant la clôture de la campagne pour les européennes, faute de quoi nous saisirons le CSA et nous envisagerons des poursuites judiciaires contre France Info, probablement pour diffamation.

    François Asselineau

    Ces propagandistes manipulateurs au service de la dictature capitaliste, vont tomber sur un os avec FA, qui est un légaliste, quand ils vont avoir une plainte judiciaire pour diffamation ils vont voir ça !

    voir le commentaire dans la zone d'administration ou sur votre blog

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