• Jean-Luc Melenchon - Huma 2008, 6396.jpg

     

    (..) Le leader du Parti de Gauche Jean-Luc Mélenchon s'en est pris gratuitement à un étudiant en journalisme de Sciences-Po venu l'interroger entre les deux tours des élections régionales en le traitant notamment de "refoulé politique de la petite bourgeoisie" et de "petite cervelle", peut-on voir sur la vidéo filmée par un jeune reporter et publiée sur le site de Libération mardi 30 mars.

     

    Abordant de sa propre initiative le fait que le Parisien a fait sa Une sur une éventuelle réouverture des maisons closes deux jours après les élections régionales, et reprochant à cette "sale corporation voyeuriste et vendeuse de papier" de ne pas parler de "choses intelligentes", le chef du Parti de Gauche accuse ensuite le journaliste, de vouloir lui poser des questions sur ce même sujet. Jean-Luc Mélenchon, peut-être énervé par l'impassibilité et lapersévérance du journaliste, l'a alors insulté tout en lui reprochant d'être agressif.

     

    Refoulé politique de la petite bourgeoisie


    "Le jour deux après qu'on ait tous jeté de grosses larmes sur l'abstention populaire, quel était le titre du journal Le Parisien ? "Faut-il rouvrir les maisons closes ? (...) Ce mélange de voyeurisme et de prostitution de l'esprit public va continuer jusqu'à la catastrophe", a lancé Jean-Luc Mélenchon. Le jeune journaliste et lui ont alors débattu calmement sur le fait que ce sujet était intéressant ou non. C'est lorsque l'étudiant a avancé que le sujet des maisons closes touchait la question de "l'hypocrisie" que le responsable politique s'en est pris personnellement au journaliste : "C'est vos problèmes à vous, le refoulé politique de la petite bourgeoisie. Votre hypocrisie...moi je m'excuse mais ce que vous racontez, ça ne concerne personne dans mon quartier. Personne ne se dit "tiens, je préfèrerais aller dans une maison close qu'aller chercher les putes au coin de la rue'. J'ai jamais entendu quelqu'un me parler de ça sinon vous et votre sale corporation voyeuriste et vendeuse de papiers".

     

    "Votre tête est pourrie"


    "Le problème c'est qu'elles sont dans les bois, les prostituées, à l'heure actuelle", a répondu le journaliste sans se laisser démonter. "J'en ai rien à faire", a lancé Jean-Luc Mélenchon, "si vous voulez me parler de ça vous allez parler à quelqu'un d'autre. Avec moi vous parlez de choses sérieuses, vous parlez de politique et vos sujets de merde vous allez les faire avec des gens qui veulent répondre à la merde. C'est fini, tu fermes ta petite bouche, tu me parles de politique. Moi je te parles de médias et de ton métier pourri. Si tout ce que tu trouves à faire c'est de me répondre ça, tu vas faire ton interview plus loin. Ok ?"

     

    "Je ne comprends pas cette agressivité", se défend le journaliste. "C'est vous qui êtes agressif vous ne vous en rendez même compte tellement votre tête est pourrie. Vous trouvez digne de parler à un homme comme moi alors que je vous parle d'un titre pourri du Parisien, de commencer avec moi un débat sur la prostitution ? Mais vous me prenez pour qui bonhomme ?

     

    Alors que le journaliste lui demande pourquoi dans ce cas il lui parle du titre du Parisien, Jean-Luc Mélenchon le coupe : "Si ! Je veux parler du titre du Parisien, petite cervelle, pas de la prostitution, du titre du Parisien !"

     

    "C'est moi qui suis insultant ?", lui rétorque alors le journaliste. "Je crois que c'est une limite que vous avez atteint", lui répond Jean-Luc

    Mélenchon en partant.

     

    Vidéo

     

    http://tempsreel.nouvelobs.com/dossier/medias-pouvoirs/20100330.OBS1488/quand-melenchon-insulte-un-etudiant-en-journalisme.html

     

     

    Mon commentaire :

     

    Je suis journaliste de profession. Mon métier, aujourd'hui, me fait honte.  

     

    Mélenchon dit tout haut ce qu'on pense tout bas.

     

    Les journalistes nous disent comment voter (UE, Présidentelle..), comment penser (Contre Musulmans, Arabes, Iran, Chine, Russie, Vénézuela, Cuba.. pour le libéralisme, l'UMP, les réformes sarkoziennes, la modernité, l'amitié avec les USA, en faveur d'Israël ou des guerres soi-disant pour "la patrie", etc), ils nous cachent la réalité (crise.. du capitalisme, et provoquée; 11/9; pandémie pour dépopulation; nocivité libéralisme; guerre mondiale en préparation; nanotechnologies; situation en Palestine etc), faux débats (C dans l'Air etc), toujours les mêmes invités (BHL..), les invités sont interrompus quand ils critiquent le FOND de la politique (le style de Sarkozy,on peut critiquer).. Melenchon a raison d'être exaspéré contre les journaleux qui se prosternent devant le pouvoir.  On parle  des prostituées, de la burka, de l'identité de la France.. rien sur l'essentiel

    eva R-sistons

     

     

    Que pense Sarkozy des journalistes ?

     

    "Les journalistes, ce sont des nullards, il faut leur cracher à la gueule, il faut leur marcher dessus, les écraser. Ce sont des bandits. Et encore, les bandits, eux, ont une morale".

     

    Non, la boutade n'est pas l'oeuvre d'un poétique général birman ou d'un potentat turkmène, comme le rappelle slate.fr, mais elle est attribuée à Nicolas Sarkozy lui-même (Canard enchaîné du 15 avril 2009

     

     


    votre commentaire


  • SINE-HEBDO N°81Lancé il y a un an et demi, l'hebdomadaire satirique Siné Hebdo a annoncé lundi 29 mars qu'il ne serait plus publié après le 28 avril. "Bien que le chiffre des ventes soit resté tout à fait honorable en ces temps de crise économique (37 000), Siné Hebdo perd chaque semaine de l'argent", explique le journal dans un communiqué. (...)


    Lire la suite sur le
    site source




    Auteur : AFP - Source : Le Monde

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=11904#11904

    votre commentaire
  • Sensationnalisme et mercantilisme,
    les deux mamelles de médias sous influence

    (SNJ-CGT)



    Vendredi 26 Mars 2010

    Sensationnalisme et mercantilisme, les deux mamelles de médias sous influence
    Le SNJ-CGT dénonce avec vigueur les graves dérives de plusieurs médias qui ont publié et diffusé des images d’une caméra de supermarché censées montrer des militants de l’ETA et fournies par des autorités policières au plus haut niveau.
    Ces images qui ont été reproduites sans vérification aucune mettaient en cause des hommes qui en réalité n’étaient que des pompiers catalans en vacances se trouvant dans un centre commercial (au mauvais endroit au mauvais moment ?) non loin de l’endroit où un policier a été tué par des membres présumés de l’Eta.
    Les médias qui ont reproduit ces images ont cédé aux politiques des patrons de presse qui privilégient le sensationnalisme et l’émotion le scoop et le sang à la Une. L’information est pour les industriels de la presse écrite et audiovisuelle une marchandise comme une autre qu’il faut vendre coûte que coûte.
    Mais plus grave encore, les médias en reprenant, sans les vérifications nécessaires, ces documents vidéo se sont inscrits dans une dangereuse campagne sécuritaire prônée au plus haut niveau de l’Etat et du gouvernement. Et ce entre les deux tours des élections régionales.
    Le SNJ-CGT se félicite que plusieurs médias ont refusé une telle dérive évitant ainsi de devenir des auxiliaires de police.
    Dans la même logique de dérive mercantiliste, sensationnaliste et people, le nouveau France-Soir s’est illustré peu après son lancement avec la publication d’une photo de Johnny Hallyday en Une censé se baigner dans les Caraïbes (à Saint-Barthélemy) alors que le document était vieux … de quatre ans.
    Pour toute excuse la direction du journal explique que l’information est juste, la photo non.
    Pour le SNJ-CGT, l’explication de ces dérives people se trouve plutôt dans la volonté, de France-Soir de faire du chiffre à tout prix. Racheté il y a un an par Alexandre Pougatchev, fils d’un des hommes les plus riches de Russie, le titre compte sur sa nouvelle formule pour faire décoller les ventes au-delà de 150 000 exemplaires, contre actuellement 23 000.
    Il est temps comme l’a demandé le SNJ-CGT que les rédactions soient enfin indépendantes des actionnaires des grands groupes industriels à la tête des médias.
    Montreuil, le 20 mars 2010


    http://www.acrimed.org/article3335.html http://www.acrimed.org/article3335.html

    http://www.alterinfo.net/Sensationnalisme-et-mercantilisme,-les-deux-mamelles-de-medias-sous-influence_a44294.html







    votre commentaire
  •  





    Médias, la pensée unique
    aux mains des multinationales


    vendredi 18 décembre 2009 , proposé par pelemail





    Les médias dominants «  ne sont plus seulement des relais idéologiques de la mondialisation capitaliste, (mais) en sont eux-mêmes des acteurs de premier plan  » (Serge Halimi)


    La concentration capitaliste dans les médias s’accroît au niveau mondial. Aux Etats-Unis, les règles de concentration dans l’audiovisuel ont été abolies en février 2002 ; AOL a racheté Netscape, Time, Warner Bros, CNN ; General Electric (1ère entreprise mondiale) a acheté le réseau NBC ; Microsoft domine le marché des logiciels et de la photo de presse par son agence Corbis ; News Corporation (Robert Murdoch) contrôle les principaux journaux américains et anglais The Times, The Sun, The New York post, possède un réseau de télévisions par satellite (BskyB), une chaîne américaine (Fox) et une des principales sociétés de production (20 Century Fox). On connaît la situation de monopole en Italie dans les chaînes de télévision (Berlusconi possède les trois principales chaînes privées et contrôle la télévision publique. En Espagne, Prisa contrôle El Païs, le réseau SER de radios, une chaîne cryptée et plusieurs maisons d’édition.


    Dans notre beau pays (voir tableau en annexe), cinq groupes principaux (Lagardère, Dassault et Bouygues qui prospèrent notamment grâce à des commandes publiques dans l’armement et le BTP..., plus Vivendi et Bertelsmann) se partagent l’essentiel des médias, qu’il s’agisse des télévisions, des radios, de la presse écrite, des livres, des musiques et des films.


    A ces cinq groupes il convient d’ajouter le groupe de distribution P.P.R (Pinault-Printemps-Redoute) qui contrôle la F.N.A.C et le fonds d’investissement Wendel-Investissement de notre baron Seillières, ci-devant président de l’UNICE (union des patrons européens) après avoir laissé la présidence du MEDEF, qui a raflé la deuxième place de l’édition de livres en France (après Lagardère) en mettant notamment la main sur une partie de l’édition scolaire ! (Nathan, Retz, Bordas, Le Robert..). D’une façon plus générale, la part des fonds d’investissement grandit dans le secteur des médias comme dans le reste de l’économie : ils contrôlent T.D.F (Télédiffusion De France), Eutelsat et la diffusion par câble, ils possèdent 22% de Bouygues, 25% de TF1, 37% de Lagardère et 45% de Vivendi...


    Pour être complets sur l’état de la concentration, il faut ajouter les innombrables liaisons entre les principaux groupes, tant au niveau des filiales communes et des participations croisées que des hommes. Ainsi Lagardère (34%) et Vivendi (66%) se partagent le réseau CanalSat (3,2 millions d’abonnés en juin 2005), Bertelsmann (34%) et Bouygues (66%) se partagent le réseau TPS (1,7 millions d’abonnés en juin 2005). Ainsi Lagardère vend à TF1 (Bouygues) des émissions de télévision et distribue dans ses magasins Virgin et Relay les livres, Cd et DVD du groupe TF1, à qui il vend également de la publicité pour le lancement de ses livres et magazines. Un autre exemple, au « Le Grand Jury » on rencontre les journalistes du Figaro (Dassault), de LCI (Bouygues) et de RTL (Bertelsmann) pour animer cette émission qui passe sur RTL et LCI et dont l’essentiel est publié le lendemain dans le Figaro. Il est pas beau notre monde...Quelques précisions :



    LA TELEVISION


    C’est sans doute le média le plus efficace pour le décervelage et la soumission : les français y passent en moyenne 3h24mn par jour (en 2004) et trois sur quatre regardent journellement TF1.


    Au début, il y avait une seule chaîne et une télévision d’Etat, la censure s’exerçait directement, mais il n’y avait pas de publicité et on pouvait y voir des créations de qualité, produites notamment par la SFP (société française de production (elle a été récemment bradée au groupe Bolloré).


    En 1968, s’en souvient-on, la publicité fut autorisée à la télévision pour 2 minutes par jour... En 1974, Giscard d’Estaing mettait fin au monopole de l’O.R.T.F et la publicité fut plafonnée à 25% du financement, plafond supprimé par...le PS en 1982. Les mêmes donnèrent en 1983 une « concession de service public » à une chaîne payante (Canal Plus), puis la 5 à Berlusconi en 1985 et TV6 (ancêtre de M6) à Publicis. La droite de retour vendit la première chaîne TF1 à un bétonneur (Bouygues) au nom du mieux-disant culturel ! Quant à la télévision publique, elle n’a de cesse de s’aligner sur les chaînes privées tant elle est sommée de fonctionner comme elle aux recettes publicitaires (la redevance en France est de 116 euros contre 184 en moyenne au niveau européen, 175 en Angleterre et 205 en Allemagne). Et, dans ce secteur comme dans tous les services publics, la frontière entre le public et le privé s’estompe, par exemple par la création de filiales communes, la privatisation des programmes (selon l’INA, les producteurs privés assurent 89,1% de la production audiovisuelle contre 39% en Allemagne et 32,7% en Angleterre) et le recours massif à l’intermittence.


    La multiplication des chaînes payantes (les « bouquets » par satellite !) n’a accru ni la qualité ni le pluralisme : CanalSat et TPS cumulent des centaines de chaînes et sont même en train de fusionner notamment pour faire face à la « concurrence » de l’internet haut débit (sur 9 millions d’abonnés, 500000 y regardent la télévision par l’ADSL). Et l’attribution de chaînes TNT (télévision numérique terrestre) n’a rien changé, plus des deux tiers ayant été attribuées aux groupes dominants Vivendi-CanalPlus (CanalPlus, itélé, CanalPlusCinéma, CanalPlusSport, Planète), Bouygues-TF1 (TF1, LCI, TMC, Eurosport, TPS Star, TF6), Bertelsmann-M6 (M6, W6, Paris Première, TPS Star, TF6) et Lagardère (Europe2télé, CanalJ, Gulliver) et le principal nouveau groupe entrant AB - « fast food de la télévision »- (NT1, AB1, TMC) est lié à TF1 par TMC et à Lagardère qui en assure la régie publicitaire.


    Les télévisions locales sont inexistantes ou contrôlées par les politiques locaux et les grands groupes qui s’y intéressent notamment depuis la loi de janvier 2004 qui y autorise la publicité pour la grande distribution et favorise la concentration. Ainsi TV Breizh (septembre 2000) est un poisson pilote des grands groupes (ici TF1) pour leur main mise sur le local. Le groupe France-Antilles (reste de l’empire Hersant qui fait dans la presse gratuite) s’est adjugé Télé Grenoble. Quant à Télé Toulouse et Télé Lyon Métropole, elles ont été crées après la loi du 13 décembre 1985 qui autorisait les télévisions locales commerciales grâce aux régies publicitaires de la Lyonnaise et de la Générale des eaux
    .



    LA PRESSE ECRITE


    Les quatre premiers groupes de presse écrite en France sont, dans l’ordre Dassault-Socpresse (CA 2004 : 1,45 milliards d’euros), Lagardère-Hachette ( CA mondial 2004 : 2,1 milliards dont 1 milliard en France), Ouest-France, groupe régional (CA 2004 : 953 millions d’euros) et Le Monde (CA 2004 : 639 millions, avec le Monde, Le Monde diplomatique, Le Monde des religions, Le Monde de l’éducation, Courrier International, Les cahiers du cinéma, Télérama, Midi Libre...) 1/ La 1)

    1) presse quotidienne régionale


    La France est passée du 1er rang des lecteurs de quotidiens en 1914 au 26ème rang. Le nombre de quotidiens est passé de 242 en 1914 à 153 en 1945 et à 55 en 2005 (dont 33 quotidiens régionaux et 22 départementaux). Seuls ont échappé aux grands groupes le Républicain lorrain (Metz), le télégramme de Brest (Morlaix), l’Alsace (Mulhouse), La Marseillaise (Marseille et Montpellier) et l’Echo de Centre (Limoges). Le groupe France-Antilles a 12 quotidiens, Dassault-Socpresse 9 (en cours de vente), le groupe Sud-Ouest 5, le groupe Lagardère 4, de même que les groupes Est-Républicain et Centre-France, le groupe Dépêche du Midi et le groupe Le Monde 3 (dont Midi Libre et l’Indépendant).



    2/ La presse nationale


    De la Libération reste encore le système de diffusion par des coopératives d’éditeurs qui permet l’accès aux services de l’une des messageries (NMPP, SAEMTP, MLP), mais sinon la situation est pire qu’en 1939. Ce sont les marchands d’armes Lagardère et Dassault qui tiennent l’essentiel de la presse d’information et de la presse magazine et le caractère nominatif des actions des sociétés de presse (article 4 de la loi du 1/8/86 reprenant les ordonnances de 1944) n’est plus assuré.


    Dassault contrôle Le Figaro et l’Express, Lagardère détient des parts significatives du Parisien-Aujourdhui et de l’Equipe (25%), du Monde (16%), de l’Humanité (9%) et du Nouvel Observateur. France-Soir a été repris par le fonds de placement Financière Hoche, Paris turf et Week-End par le fonds Montagu Private Equity, Le Point est contrôlé par le groupe P.P.R et Libération par Le groupe de Rothschild (37%).


    Un mot sur les journaux qui sont plus ou moins classés « à gauche » :


    • Le Monde : contrôlé à 100% par les associés fondateurs de 1944 à 1951, puis de façon partagée entre associés-fondateurs et société des personnels (et également société des lecteurs depuis 1985), le Monde a laissé entrer les « investisseurs » en 1986, leur part est passé de 8% alors à 37% en 1998. Il semble aussi que le dernier accord donne à Lagardère le contrôle de la régie de publicité du Monde.


    • L’Humanité : ce journal reste lié au parti communiste même s’il n’en est plus l’organe central et sa lecture, pendant le referendum sur la « constitution » européenne et depuis, est la seule dissonante parmi les journaux nationaux. Néanmoins, l’introduction de plusieurs groupes (Lagardère et TF1 notamment) pour 20% depuis mai 2001 ne peut rester longtemps sans conséquence pour un journal qui reste en grande difficulté financière. Saluons au passage le cynisme de Lagardère qui, pour étouffer le pluralisme (et sans doute aussi pour anticiper un éventuel retour du PC au gouvernement), utilise pour sa participation de 9% dans l’Humanité une société dénommée « Société Humanité Investissement Pluralisme 
    »...



    3/ Les gratuits


    Comme chez les anglo-saxons, les journaux « gratuits », entièrement financés par la publicité, se multiplient. Après les journaux d’annonces (réseau ParuVendu de France-Antilles qui a repris la Comareg - 220 éditions-, réseau du groupe Ouest-France -175 éditions-, réseau Villeplus de Lagardère et Dassault réunis), arrivent les affligeants premiers journaux d’ « information » censés parler aussi de l’actualité : Métro (34% Bouygues) et 20 Minutes.



    L’EDITION DE LIVRES


    Le choix se résume pour l’essentiel entre :


    • Lagardère-Hachette (1er éditeur de livres en France, 5ème au niveau mondial) avec Hachette, Larousse, Fayard, Mille et une nuits, Grasset, Calman-Lévy, Hatier, Hazan, Lattès, Le Masque, Marabout, Pluriel, Stock, Le Livre de poche, Armand Colin, Sedes, Dalloz, Dunod... • Et Seillères-De Wendel Investissement (2ème éditeur en France) avec Plon, Perrin, Orban, La Découverte, Robert-Laffont, Presses de la renaissance, Nathan, Le Robert, Retz, Bordas, Fleuve noir, 10-18, Pocket, Presses de la Cité, Belfond, Solar...


    D’autres multinationales interviennent (Bertelsmann, Atlas, Rizzoli, Reed-Elsevier, Média participations, Wolters-Kluwer) et il faut, ici comme ailleurs noter les participations croisées qui accroissent la concentration réelle du pouvoir. Ainsi J’ai Lu-Librio est détenu à 35 % par Lagardère, à 65% par Flammarion (lui-même détenu par Rizzoli) ; Flammarion détient 18% des P.U.F et 23% d’Actes Sud.



    LA DISTRIBUTION (livres, musique, films)


    -  Pour les livres, il faut également signaler que pour le groupe Lagardère, sa domination dans l’édition est renforcée par sa présence considérable dans la distribution et la commercialisation : librairies Virgin et Relay (deuxième libraire de France), presse magazine, presse régionale, radios, télévision...


    -   Pour la musique et le cinéma, le marché est partagé entre :

    . Bouygues-TF1 (filiales TF1 Vidéo et TF1 Films Production, participation de 49% dans Téléma et 50% dans Film par Film partagé avec Disney)

    . Vivendi-CanalPlus (Universal Music distribue ¼ des albums vendus dans le monde, production et distribution de films, Canal plus possède le troisième catalogue mondial de films)

    . Bertelsmann pour la musique (1/5 des disques vendus dans le monde par sa filiale commune avec Sony, BMG-Sony).


    Source : Sur la concentration dans les médias, Observatoire Français des Médias, édition Liris 2005



    http://lesogres.info/article.php3?id_article=4548



    ____________________________________________________________________________________________________




    Rue89


    Pourquoi Xavier Bertrand
    écrabouille-t-il ce journaliste ? (mis à jour)



    La hargne de Bertrand contre un journaliste du Courrier Picard illustre les rapports complexes entre médias locaux et politiques.
    Lire la suite l'article


    Une descente en flammes, et en direct. Le 19 janvier, les télespectateurs de Public Sénat ont pu voir le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand croquer tout cru Nicolas Totet, journaliste au Courrier Picard. La violence de l'élu s'explique par un agacement certain vis-à-vis de ce journal, l'un des deux diffusés dans sa ville, Saint-Quentin (Aisne).


    Responsable de l'édition locale du Courrier Picard, Nicolas Totet n'est pas un habitué des plateaux télé, qu'il visite pour la deuxième fois. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il est mal à l'aise quand il commence à interroger Xavier Bertrand, adjoint au maire de Saint-Quentin.


    Sa première question porte sur une récente annonce du maire, Pierre André : il va « prendre du recul » pour raisons de santé. Totet veut savoir si Bertrand compte le remplacer. Le patron de l'UMP, un roué des interviews télévisées, répond avec une hargne inouïe. La crucifixion dure moins de 3'30 et se termine par un large sourire de l'élu. (Voir la vidéo)

    VIDEO sur le site 

    (NB Eva: J'ai vu la séquence. Bertrand est ignoble...)

    Clash Xavier Bertrand

    envoyé par Dailygratuit. - L'info internationale vidéo.

    Nicolas Totet n'était pas joignable mercredi. Son patron, Didier Louis, dit qu'il est resté « très marqué » par cette interview :


    « Sa question était très maladroite, mais elle devait être posée, en y mettant mieux les formes. Il a été cloué au pilori. Ce sont les rapports d'un journal régional avec les politiques locaux. Ce genre d'incidents arrive avec des politiques de droite ou de gauche. »

    Le rédacteur en chef du Courrier Picard, qui constate que Xavier Bertrand « ne s'est jamais plaint de quoi que ce soit » auprès de lui, s'est fendu d'un éditorial, le 23 janvier, pour corriger quelques mensonges de l'élu et lui rappeler que Pierre André lui-même avait salué le traitement de ses ennuis de santé par le journal.


    =L'autre journal local est dirigé par un ami de Bertrand


    A Saint-Quentin, l'actualité du grand homme qu'est Xavier Bertrand est couverte par deux journaux : le Courrier Picard, un quotidien qui fut jusqu'en 2009 une coopérative ouvrière, et l'Aisne Nouvelle, quatre parutions par semaine, filiale du groupe Hersant Médias.


    Depuis début 2009, le rédacteur en chef adjoint de l'Aisne Nouvelle est Erick Leskiw, qui me confiait au moment de sa nomination être un « ami de 20 ans » de Xavier Bertrand, à  qui il rendait de menus services. En racontant la fronde que cette nomination avait provoquée dans la rédaction de l'Aisne Nouvelle, Le Courrier Picard avait titré
    « L'ombre de Xavier Bertrand plane sur l'Aisne Nouvelle ».


    « Depuis, il avait envie de se payer le Courrier Picard », croit savoir un journaliste de la rédaction. Le journal a été « blacklisté » par la mairie pendant un an, jusqu'à l'annonce des ennuis de santé du maire.

    Ce genre de mésaventure n'arrivera pas à l'Aisne Nouvelle. Dans la vidéo de Public Sénat, la dernière -malheureuse- question de Nicolas Totet porte sur le livre-enquête « Xavier Bertrand, les coulisses d'une ambition », qui vient de sortir. Le journaliste suisse Ian Hamel rapporte cette déclaration d'Erick Leskiw, de l'Aisne Nouvelle :

    « Xavier Bertrand n'a pas changé, il est toujours aussi disponible. Je ne vois pas ce qu'on peut lui reprocher. »

    Au Courrier Picard, Didier Louis note poliment que son journal a « un traitement moins institutionnel que l'Aisne Nouvelle ». Quant à l'épisode de Public Sénat, « désormais clos », le rédacteur en chef considère qu'il est en train de « se retourner contre Bertrand » :

    « Nous recevons beaucoup d'e-mails à ce propos. Et à part quelques supporters de l'UMP, la plupart des gens considèrent qu'il a dépassé les bornes. »

    A lire aussi sur Rue89 et sur Eco89

    http://www.rue89.com/2010/02/03/pourquoi-xavier-bertrand-ecrabouille-t-il-ce-journaliste-136737

    Lire la suite sur Rue89 


    votre commentaire

  • Le journalisme à la papa est mort hier et on ne le pleurera pas. Finies les investigations laborieuses et les thunes de l’État gaspillées pour que des types jouent l’Albert Londres en des terres mêmes pas françaises : place au journalisme responsable ! Les mesures gouvernementales vont enfin mettre de l’ordre dans une profession qui se croyait au-dessus des lois. Revue de détails.

    Journalisme, année zéro

    Ça couvait depuis un moment. Le Président, en ébullition, avait de plus en plus de mal à contenir son courroux. Et les Français, conscients du problème, étaient prêts à embrayer. Trop longtemps que quelques apprentis Tintins en goguette coûtaient bonbon à la nation pour des clopinettes, sous-Kessel de pacotille incapables de lire correctement leur Guide du Routard.


    L’affaire des deux journalistes retenus en otage en Afghanistan parce qu’ils se croyaient dans un remake de SAS nique le Mollah Omar a mis le feu aux poudres. Et l’ordre de l’Élysée est tombé hier : puisque les journaleux sont irresponsables, ils resteront désormais là où on peut les contrôler : en France ou dans les environs (Suisse, Liechstenstein et peut-être Monaco si la situation y reste stable).

    Sage décision.


    Car les deux reporters inconscients qui batifolaient en terre afghane comme s’il c’était la Creuse ne sont que les derniers d’une longue lignée. Claude Guéant l’a rappelé hier dans une conférence de presse : « Le contribuable français va encore devoir raquer un max parce que deux irresponsables sont allés faire les débiles en territoire barbu. Cette fois, c’en est trop. Après Aubenas, Malbrunot, Kieffer et tous les autres, on en tire les conclusions nécessaires : interdiction absolue de vadrouiller en zone dangereuse. Finie l’époque des boys-scouts et des Rouletabille. On réinvestira l’argent ainsi économisé dans la moralisation du capitalisme, c’est du gagnant-gagnant.  ».




    Ce que le contribuable ne verra plus. Merci qui ?


    Le raisonnement est limpide. Puisque les journalistes ne savent pas suivre les plus élémentaires consignes de sécurité et que leurs rédactions ne mettent pas les freins nécessaires à leurs dérives, il convient que l’État lui-même leur fixe des interdits, et pas seulement géographiques : d’autres données seront prises en compte (état de santé, présence à la garden-party de l’Élysée, couleur politique etc…). « Ce sera une sorte de code de la route pour journalistes, a déclaré François Fillon. Plus question de leur laisser faire n’importe quoi , on va veiller à ce qu’il n’y ait plus de sortie de route. C’est pour leur bien.  »

    Devant la levée de boucliers chez certains des vieux grognards de la corporation, toujours prêts à crier à l’abus de pouvoir, Jean François Coppé a embrayé dans la soirée : « J’entends déjà les critiques qu’on va nous faire, sur la baisse de qualité de l’info, la fin des enquêtes, le nivellement par le bas de l’info, blablabla… Mais on a de quoi répondre ! À l’heure de Twitter et de Facebook, un journaliste n’a plus besoin de partir loin pour accumuler les informations : il suffit qu’il fasse semblant d’être sur place, et tout le monde s’en contente. Regardez Bernard Henry Lévy : la Géorgie, la Yougoslavie, Gaza… il n’a rien vu et pourtant il raconte plein de choses fascinantes. Et puis, avec de bons décors, on recrée facilement une ambiance… Quelques tubes de gouache, une heure de boulot, et on a un arrière-fond parfait pour un direct depuis Tora-Bora. Les journaux vont faire de réelles économies et les réinvestir dans de la vraie info. »



    Un Journaliste, lui ? Peuh, il n’avait même pas Twitter…


    Interrogés, les principaux directeurs de journaux hexagonaux se sont félicités de la décision du gouvernement. « Franchement, notre métier n’est pas de s’inquiéter pour notre personnel mais de le protéger. De toute manière, la plupart du temps, on faisait semblant d’avoir quelqu’un à l’étranger et on pompait l’AFP. Ces mesures ont l’avantage de clarifier les choses », remarque ainsi Laurent Joffrin, visiblement ravi. Du côté des chaines de télé, même son de cloche. Nonce Paolini, directeur général de TF1 déplore simplement que l’on autorise la Suisse comme terrain d’enquête : «  Même s’ils ont légiféré sur les minarets, ils restent assez poreux aux fondamentalistes, ça peut être un danger. Pourquoi pas autoriser la Belgique tant qu’on y est ? »


    Autre innovation, l’Élysée songe à instaurer un prix Pulitzer hexagonal basé sur un système de loterie. Fini le temps où quelques casse-cous raflaient les récompenses et les honneurs ; un simple journaliste à la Gazette de Triffouillis pourra bientôt remporter la récompense suprême en matière d’enquête. Nul doute qu’une saine émulation s’instaurera entre les rédactions et que l’Investigation avec un grand I en sortira gagnante.


    Enfin, cerise sur le gâteau, le gouvernement prépare la sortie d’un Guide du Routard du journalisme responsable (et durable) afin de conseiller au mieux les chasseurs d’images et de témoignages. Tous les cas de figure seront abordés. Besoin urgent d’une vidéo de pirates somaliens ? Allez-donc faire un tour à Disneyland, les Pirate des Caraïbes y sont criants de vérité. Un plan manquant pour compléter un reportage sur les écoles en Afghanistan ? Foncez dans les squares parisiens ou à Calais, les Afghans y sont encore nombreux (juste, dépêchez-vous avant qu’il n’en reste plus, ils se font de plus en plus rares en nos contrées). Pas d’adresse pour aller déjeuner avec votre boss Christophe Barbier mardi prochain ? Pas d’inquiétude, il adore les vermicelles de truffes de chez Marco Piunzinelli, dans le 16e. Des bons plans à foison…




    Marre des plans galères, ami journaleux ? Le gouvernement est là pour toi.


    L’homme nommé rédacteur en chef de ce guide, meilleur journaliste de France depuis plusieurs décennies, PPDA, nous en dit plus : « C’est toute une organisation qui se met en place. On va faire comme pour les plages : il y aura les zones vertes (journalisme autorisé sans restriction), les zones oranges (journalisme autorisé si embedded, Twitter conseillé), les zones rouges (réservées à BHL, Twitter + Facebook conseillés, attendre les conférences de l’Élysée avant d’écrire son billet) et les zones noires (no comment…). Je sais que certains craignent qu’on ne puisse plus faire notre boulot mais c’est du pipeau : comment vous croyez que j’ai interviewé Fidel Castro ? En y allant comme un mercenaire ? Laissez-moi rire… Le journalisme d’aujourd’hui se conjugue différemment, avec une bonne dose d’inventivité et de créativité.  »




    Un modèle


    Pour finir, le gouvernement ne compte pas en rester là. Fidèle à la devise de Bernard Tapie - Pourquoi acheter un journal quand on peut acheter un journaliste ? - , le Président a décidé que les revenus des journalistes seraient désormais indexés sur leur capacité à respecter les règles édictées en la matières. Le blaireau de journaliste de base y pensera désormais à deux fois avant de prendre des initiatives contre-productives. Nul doute que l’information en sortira gagnante et que des dérives du type Denis Robert/Clearstream ne devraient plus se reproduire. C’est à ce prix - seulement - que notre démocratie pourra renouer avec les vertus d’une véritable presse d’investigation responsable.



    Spéciale dédicace, évidemment, au succulent Jean-Pierre Martin.


    Grande Démineuse De Tapettes à Gruyère et Pourfendeuse De Cornichons. http:// reineroro.kazeo.com/


    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=10204




    Comment Israel musèle la presse indépendante


    Jared Malsin, rédacteur en chef de l’édition anglaise de l’agence de presse Maan, vient d’être expulsé d’Israël après avoir été kidnappé, arrêté et mis au secret par les autorités israéliennes. Mya Guarnieri, journaliste en Israël, fait le point sur la fameuse démocratie israélienne et ses mesures de répression, à l’encontre de la presse indépendante comme des militants palestiniens non-violents.

    "Quelle démocratie, quelle liberté d’expression ? Et qu’en est-il des gens qu’on kidnappe et emprisonne hors de la juridiction israélienne ? Mesures de répression israélienne contre la presse

    par Mya Guarnieri*


    Jared Malsin, rédacteur en chef de l’édition anglaise de l’agence de presse Maan, a été arrêté par les autorités israéliennes. Malsin, un juif américain qui vit et travaille en Cisjordanie, a été enlevé à l’aéroport international Ben Gourion, alors qu’il revenait avec son co-équipier de vacances en république Tchèque. Après avoir été soumis à huit heures d’interrogatoire, Malsin a été expulsé cette semaine vers les Etats-Unis. Pourquoi ?


    Les transcriptions de l’interrogatoire en hébreu obtenues par Maan révèlent que Malsin est considéré comme "un risque pour la sécurité d’Israël", en raison de ses opinions politiques. Les interrogateurs ont fait des recherches en ligne sur les écrits du journaliste, qui comprennent des articles « critiquant l’Etat d’Israël ».


    Bien que l’agence Maan, basée à Bethléem, soit identifiée comme un service d’information palestinien, elle est largement connu comme media indépendant, publication dégagée des agendas politiques et elle est doit sa réputation a ses reportages dénués de parti pris. Comme telle, Maan attire un lectorat en constante augmentation, et reçoit plus de 3 millions de visiteurs par mois.

    Depuis son arrestation, initialement démentie par les dirigeants israéliens, Maisin a eu peu de contact avec le monde extérieur. Me Daoud n’a eu qu’une brève rencontre avec son client et Maisin a eu une courte conversation téléphonique avec la rédaction de Maan et son rédacteur en chef adjoint George Hale.


    En septembre Mohammed Othman, l’important militant du mouvement Boycott Désinvestissement et Sanctions (BDS), a par ailleurs été enlevé par l’armée israélienne, alors qu’il voulait entrer en Cisjordanie par la Jordanie. Othman revenait d’un séjour en Norvège, pays dont le gouvernement s’est récemment désinvesti d’une entreprise israélienne directement engagée dans l’occupation. Othman a été accusé d’avoir joué un rôle crucial dans la décision de la Norvège de se désinvestir. Après des mois de détention administrative sans inculpation, détenu sur la base de "preuves" que ni Othman ni son avocat n’ont été autorisés à connaître, Othman a finalement été relâché le 13 janvier dernier.

    Récemment l’armée a arrêté différents leaders de mouvements populaires non violents contre le Mur. En décembre, Abdallah Abu Ramah, coordinateur du Comité populaire de Bil’in contre le Mur a été arrêté et accusé d’incitation et de jets de pierres. Abu Rahamah est aussi accusé de possession d’armes pour avoir brandi des bombes lacrymogènes vides et exhibé des balles de caoutchouc tirées par l’armée contre lui et contre d’autres manifestants, au cours d’une manifestation hebdomadaire non violente tenue dans son village.


    Le 12 janvier, Ibrahim Amirah, coordinateur du Comité populaire contre le Mur de Ni’ilin a été arrêté à son tour. Amirah a été détenu et relâché sans charges deux fois dans le passé.

    L’armée israélienne a également conduit un raid de nuit contre la maison en Cisjordanie d’une coordinatrice du mouvement ISM (International Solidarity Movement), Eva Novakova, puis l’a arrêtée et expulsée au motif que son visa était périmé."


    *Mya Guarnieri, journaliste-écrivain est installée à Tel-Aviv. Elle contribue régulièrement au Jérusalem Post et à The National ; ses articles paraissent aussi dans Outlook India, Newsweek, dans Ha’aretz, ainsi que dans les dépêches de l’agence de presse Maan, au Common Ground News service, à Mondoweiss, à Zeek, au Daily News Egypt, et au Khalej Times.

    (Traduit par Carole SANDREL)

    CAPJPO-EuroPalestine 

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique