• Marcoule: Il s'agit bien d'un accident nucléaire (Indépendance des Chercheurs)

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    Marcoule : il s'agit bien d'un accident nucléaire

     

    Le 14 septembre, un article de Jean-Claude Colson dans Le Monde, avec le titre « L'accident de Marcoule révèle la faillite du modèle nucléaire français », commence par ce simple commentaire : « Bien que qualifié de non nucléaire – comme le disait déjà la présidente d'Areva à propos de Fukushima –... ». En effet, c'est là que réside une bonne partie de l'actuelle opération de brouillage des cartes. Portant, le discours « accident industriel et non pas accident nucléaire » se heurte à l'évidence qu'il s'agit dans la réalité de l'explosion d'un four destiné au traitement des déchets. Un « accident industriel » d'un composant essentiel de l'industrie nucléaire ne serait-il donc pas un accident nucléaire ? Un dépêche Le Monde / AFP rappelle d'ailleurs : « A Marcoule, avant l'explosion, le four était déjà sous surveillance ». Slate écrit à son tour « Un accident "industriel", peut-être, mais "nucléaire" aussi ». Evidemment, dès lors que le nucléaire est une industrie, tout accident nucléaire est aussi « industriel ». Mais en l'occurrence, il s'agit de l'explosion, en activité, d'un appareil directement destiné au traitement des déchets nucléaires : un four devant travailler à 1600 degrés centigrades. Peut-on sérieusement prétendre que ce ne serait pas un accident nucléaire ? Le 14 septembre également, l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) diffuse un communiqué intitulé « Usine Centraco : l’ASN réquisitionnée par la justice ». Le 14 septembre au soir, Le Dauphiné Libéré rapporte : « Accident de Marcoule. Les militaires sont entrés dans la salle du four », faisant allusion à l'intervention de l'unité NBRC (nucléaire, radiologique, biologique, chimique) de la Gendarmerie Nationale. A propos de l'explosion du four, l'article évoque une « déflagration » ayant « provoqué un volcan de matière métallique faiblement radioactive dans la salle de confinement ». de son côté, Romandie News (source AFP) expose à propos des circonstances de l'accident du 12 septembre : « la fusion du métal ne s'est pas faite, ce qui aurait conduit un fondeur à intervenir à l'aide d'une barre à mine sur le métal chauffé ». Attendons, donc, le résultat de l'enquête. Mais peut-on raisonnablement nier le caractère « nucléaire » de l'accident ?

    [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/09/14/marcoule-c-etait-bien-un-accident-nucleaire.html ]


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