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    (Image détournée de mon livre "Moi j'aime pas Giscard", titre et BHL)

     

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    Sommaire : 

    Terrorisme ? Stratégie de l'ennemi de l'intérieur

    au détriment du combat politique :

    - A Propos du Terrorisme, des Salafis Jihadistes et de l'Occident

    par Tariq Ramadan

    - Terrorismes et terrorisme d'Etat, par eva R-sistons

    - Sélection d'articles d'actualité


     

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    A Propos du Terrorisme,

    des Salafis Jihadistes et de l'Occident

    Tariq Ramadan

     

    On a l’impression de ne pas en sortir. Depuis des années, presque mois après mois, on nous annonce aux Etats-Unis, en Europe, au Moyen-Orient ou en Afrique, que des réseaux extrémistes et terroristes ont été identifiés et/ou démantelés. Les medias en font part, les arrestations sont spectaculaires et l’impact symbolique conséquent. Nous ne sommes pas sortis d’affaire, la menace règne, les extrémistes sont actifs et, malgré la mort d’Oussama ben Laden, des cellules sont opérationnelles et prêtes à s’attaquer à des cibles non moins symboliques : des lieux publics, des écoles, des institutions religieuses, parfois spécifiquement juives. Le « terrorisme islamique » habite notre époque, et pour longtemps encore apparemment.


    Nous avons souvent dit, ce qu’il faut inlassablement répéter : ces groupuscules ne représentent pas les valeurs de l’islam et leurs actions sont clairement anti-islamiques, et à condamner. Tuer des innocents, s’attaquer à des civils et à des institutions publiques ne peut jamais être justifié. Si la critique de la politique d’Israël est légitime et juste, comme celle de tout Etat, elle ne peut justifier – en aucune façon – l’antisémitisme qui est anti-islamique de la même façon. De fait, le consensus parmi les savants musulmans reconnus (sunnites et chiites) et parmi les fidèles ordinaires (dans leur quasi-totalité) est la condamnation très ferme de la violence des extrémistes et des actions des salafis jihadistes, où qu’ils sévissent. Le monde doit l’entendre, et les musulmans n’avoir de cesse de le répéter. Que les choses soient claires.


    Sur le plan international, les salafis jihadistes et les extrémistes ont depuis longtemps des positionnements politiques dangereux dont les premières victimes – après les personnes exécutées elles-mêmes – sont les populations musulmanes dans leur ensemble. L’extrémisme et le terrorisme ne touchent pas seulement l’Occident mais l’Asie, le Moyen-Orient et l’Afrique plus largement. Aujourd’hui des mouvements s’installent – positionnés entre le littéralisme conservateur et le jihadisme – en Egypte, Syrie, Libye et dans le Nord du Mali alors qu’ils sont toujours présents et actifs en Irak ou en Afghanistan. Il est impératif de confronter les vues de ces groupements et surtout de limiter leur capacité de nuisance. Durant les quinze dernières années, mais davantage encore depuis cinq ans, ces mouvements ont montré leur capacité de mobilisation populiste en temps de crise : le phénomène est ponctuel et marginal, mais la conséquence de leurs actions chocs et meurtrières sur les perceptions et les imaginaires du plus grand nombre ne sont pas à négliger.


    Il faut également noter que les jeunes qui s’enrôlent dans ces groupes extrémistes ont clairement des lacunes profondes quant au savoir religieux et sont souvent très peu équipés politiquement (quand ils ne règlent pas des problèmes personnels de conscience en voulant se couper d’un passé de vie débridée, ou de la délinquance). Ils peuvent être la proie de n’importe quel discours populiste et radical provenant de milieux jihadistes comme ils peuvent être les instruments de Services de Renseignement étatiques manipulateurs et très mal intentionnés : de nombreuses affaires ont révélé le jeu trouble de Services de Renseignement qui, du Pakistan aux Etats-Unis en passant par l’Irak, la Libye, le Liban, Israël, l’Egypte, la Syrie, l’Angleterre, l’Allemagne et la France avaient infiltré des groupuscules et avaient des agents de liaison, informateurs voire même instigateurs.

     

    Derrière la sincérité religieuse et la naïveté politique de ces jeunes radicalisés, se cachent parfois des autorités religieuses et/ou politiques, ou encore des services secrets d’Etat, sans aucune sincérité religieuse et faisant preuve d’un machiavélisme politique avéré et efficace. Cette idéologie extrémiste et les organisations qui la véhiculent sont dangereuses à de multiples égards et leur condamnation doit être ferme, accompagnée en sus d’une analyse rigoureuse des causes, des acteurs et des zones d’ombre. Sans naïveté.


    Il faut ajouter à cette analyse, les connexions stratégiques entre la présence de ces groupes en Occident et, en même temps, dans les pays majoritairement musulmans. Faire face au terrorisme et à des cellules qui se créent, de façon presque informelle et déconnectée à travers le monde, est particulièrement difficile. On l’a vu en Allemagne, aux Etats-Unis, en Angleterre comme en France ou ailleurs. Au-delà des actes terroristes qui sont suivis par des réactions politiques ou militaires presque immédiates de la part des pays touchés (comme les Etats-Unis en Afghanistan puis en Irak après le 11 septembre 2001), il reste que les opérations contre ces cellules en Occident, accompagnées d’une couverture médiatique intense, ne soient pas complètement déconnectées des politiques internationales des pays occidentaux. Le terrorisme a ainsi justifié des actions de surveillance renforcée en Occident même et des opérations militaires à l’étranger alors que l’opinion publique était psychologiquement préparée à l’accepter (puisque la menace des jihadistes s’était fait sentir sur le territoire national lui-même). Il n’est pas interdit de penser que la France – qui a annoncé par la voix de son Président et de son Premier Ministre qu’elle combattrait l’extrémisme islamique partout où cela serait nécessaire – justifie bientôt une implication plus importante à l’étranger, notamment au Nord du Mali, puisqu’elle a été touchée par cette menace sur son propre sol (et que des otages français y sont encore détenus). La région est stratégique et les réserves de pétrole qu’on y a découvertes récemment sont aussi importantes – sinon davantage – que celles de la Libye. Il est utile de s’en rappeler pour éviter tout angélisme.


    Au-delà de ces considérations, il importe d’être clair sur les responsabilités en refusant de s’apitoyer de façon victimaire. Encore une fois, les musulmans – représentants religieux, leaders ou croyant(e)s ordinaires – doivent effectivement prendre la parole et condamner ce qui est fait en leur nom par les extrémistes. De la même façon, les politiques comme les medias devraient prendre la précaution permanente d’éviter les amalgames. Non pas seulement en affirmant, en temps de crises ou d’attentats, que les jihadistes ou les extrémistes ne représentent pas tous les musulmans… mais justement en parlant des musulmans autrement, et à d’autres moments, que lors des crises ou des attentats.


    Sur un autre plan, la diabolisation des extrémistes musulmans est telle qu’aujourd’hui tout semble à peu près permis quant au traitement des individus soupçonnés. S’il est normal d’interpeller des suspects, de prévenir des actions terroristes, il ne peut être légitime d’arrêter des individus préventivement sans respecter leurs droits à la défense. Des hommes sont aujourd’hui en prison en Angleterre, en Allemagne, en France, au Canada ou aux Etats-Unis sans savoir ce qu’on leur reproche et sans jugement. Ils sont dans un trou noir juridique où tout est à peu près permis au nom de la « menace terroriste ». Dans les démocraties qui se respectent, on ne doit pas seulement refuser les amalgames entre les jihadistes et les musulmans, on se doit aussi de traiter les premiers selon les règles de l’Etat de droit. Ils ont effectivement droit à un avocat, à un procès et à un jugement équitable. Un droit inaliénable.


    Ce que l’on voit aujourd’hui en Occident est dangereux pour l’Occident lui-même qui finit par y perdre son âme : des extraditions extraordinaires et illégales, des détentions sans raisons ni explications, la sous-traitance de la torture, les incarcérations en isolement absolu (comme aux Etats-Unis) ou les traitements dégradants en Europe ne sont pas dignes des valeurs professées par les Etats défendant les droits et la dignité de l’Homme. Ce n’est pas parce que l’on combat des terroristes – ou des individus supposés l’être – que cela justifie de devenir des monstres au cœur d’un système de droit où l’on se donne le droit extraordinaire de ne pas en respecter les règles élémentaires..


    L’exemple du traitement carcéral est édifiant et très révélateur. La méfiance vis-à-vis de l’islam est telle que l’on rend impossible la pratique sereine de la religion dans les prisons. Dans beaucoup de prison d’Occident, aux Etats-Unis, au Canada, mais plus souvent en Allemagne, en Angleterre et en France, le traitement des détenus de confession musulmane (qui atteignent des chiffres record : entre 20 et 50% de la population carcérale) est proprement discriminatoire et parfois proprement indigne. La pratique de la prière est empêchée, la nourriture est inappropriée, et l’encadrement spirituel absent et laissé à la gestion informelle, non formée et dangereuse de prédicateurs autoproclamés. Le problème est en amont : on ne peut constater, avec effroi, la radicalisation en aval sans avoir pris au préalable des mesures claires quant à l’accompagnement égalitaire et serein des détenus de différentes confessions. C’est un choix politique et dans les prisons les contradictions des Etats – quant au soi disant traitement égalitaire de leurs citoyens – est amplifiée : on peut bien parler d’égalité de droit et de statut mais dans la vie quotidienne et dans les geôles (comme une loupe grossissante) le mépris, le racisme ordinaire et l’islamophobie sont des réalités tangibles. Si l’on voulait produire de la radicalité, on ne s’y prendrait pas autrement. Des réformes s’imposent que doivent exiger tous les citoyens démocrates et que les Etats doivent appliquer d’urgence : le traitement des prisonniers révèlent beaucoup de l’état réel – derrière les discours de circonstance – des sociétés démocratiques.


    Il importe également d’offrir au public une meilleure information sur les affaires qui se suivent et se répètent. Quand la violence rôde et que la menace paraît si présente dans nos sociétés, il est légitime – après des attentats et/ou des actions avortées – d’attendre des pouvoirs des clarifications et des éléments d’explication. Il ne s’agit pas de cautionner une quelconque paranoïa conspirationniste, mais il est des droits que le citoyen ne doit pas compromettre : ceux relevant de son information et de sa protection sont fondamentaux. Comment se fait-il, après des attentats malheureusement réussis, qu’il n’y ait jamais des commissions d’enquête indépendantes publiant les résultats de leur travail ? Comment se fait-il encore que, au nom de la lutte contre le terrorisme, le citoyen soit maintenu dans le flou, avec les contradictions des discours officiels des Etats qui semblent n’avoir de compte à rendre à personne puisque les terroristes sont, justement, tellement « diaboliques » ? Comment se fait-il enfin que les terroristes arrêtés sont presque systématiquement tués ou réduits au silence sans que jamais on puisse entendre leurs versions des faits ? Jamais d’enquêtes terminées, jamais de résultats, jamais d’explications. Une menace qui plane, toujours… et tant de trous noirs.


    Il ne s’agit pas d’entretenir l’idée d’une conspiration, mais de revendiquer notre droit à l’information et à la sécurité et ce en sus de la défense des droits des accusés ou des soupçonnés. On s’est tellement trompé. En France, en Allemagne, au Canada, en Italie, en Angleterre comme aux Etats-Unis, des femmes et des hommes ont fait des années de prison avant que l’on découvre que l’on s’était trompé. Certains ont été libérés sans même recevoir d’excuses ou d’indemnisations et à Guantanamo des innocents, que l’ont sait être innocents, croupissent encore comme des criminels : le soupçon de terrorisme fait de l’homme « un terroriste », de fait et sans droit, à traiter comme tel, coupable ou pas. Nos sociétés, face au terrorisme, se transforment, deviennent liberticides et normalisent des traitements indignes. Il ne faudrait pas l’oublier car le terrorisme pourrait finir par renvoyer une sombre image de l’Occident à l’Occident : en refusant de discuter des causes, en s’arrêtant à (justement) condamner les actions et en se donnant le droit de déshumaniser les coupables autant que les individus seulement suspectés, nous sommes en train de normaliser des états d’esprit et des attitudes fondamentalement racistes et méprisants.

     

    En aval, toutes les déclarations contre les amalgames n’y changeront rien. A travers les discours généraux souvent négatifs sur l’islam, les condamnations horrifiées des extrémistes et des jihadistes, et le traitement indigne des prisonniers, se dessine une image de la présence musulmane forcément problématique.

     

    Si on ajoute à cela, les controverses à répétition (caricatures, vidéos, etc.) qui créent de la tension, on voit se dessiner les contours d’un nouvel ennemi de l’intérieur autant qu’international.

     

    Avec les musulmans, l’islam devient le facteur explicatif du tout : la violence urbaine, la marginalisation sociale, le chômage, la frustration des peuples, les dictatures, l’opposition à la politique israélienne, etc. On fait fi des analyses politiques, socio-économiques, géostratégiques. L’ère est à l’islamisation de tous les problèmes et à la dépolitisation des questions de gouvernance et de justice.

     

    Quand une religion devient la cause simplificatrice de tout et que l’on cesse de penser la complexité du politique, on verse dans le populisme qui essentialise l’autre et le rend responsable de tous les maux par la cause de son être même : c’est la définition du racisme et des politiques de la peur. Un Occident si riche et pourtant si peureux est un Occident qui peut finir par se perdre. Loin de ses idéaux, si près de ses démons.

     

     


    A Propos du Terrorisme, des Salafis Jihadistes et de l'Occident

    http://www.tariqramadan.com/spip.php?article12571


     

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    Terrorismes et terrorisme d'Etat

    Par eva R-sistons


     

    Un Mal rongerait l'Occident : Le terrorisme.

    Le terrorisme, ou l'art de masquer la réalité !

     

    On suscite la peur du Musulman, on incite à la haine et au rejet, on amalgame, on détourne l'attention des vrais problèmes, des vrais combats, des vraies cibles. Et par ex, notre attention se polarise sur le terrorisme, la plupart du temps créé de toutes pièces :

    - Comme en France, pour susciter la peur de l'ennemi intérieur, à côté de nous, alors qu'il est tout en haut, au sommet de la hierarchie

    - Comme sur le plan international, en armant les fanatiques de l'Islam contre les Russes (en Afghanistan, hier), les Libyens ou les Syriens,  tout en brandissant la peur d'Al Quaïda .. imaginé par la CIA pour mettre en place des lois liberticides et afin de justifier les guerres économiques pour les ressources et pour mettre en place des marionnettes dociles.


    Je viens de lire que les citoyens Juifs seraient, en France, seulement 350.000 à 500.00. Je pensais qu'ils étaient environ 600.000. Et pourtant, ce sont leurs plus illustres représentants qui modèlent notre pensée et nos choix - via les Médias -  et qui gouvernent notre pays avec des DSK, des Sarkozy, des Copé, des Jacob, des DSK, des Hollande, des Delanoë-Hidalgo, des Huchon, des Harlem Désir, des Valls..... D'où l'islamophobie galopante qui touche tous les Partis sans exception, et parallèlement, la victimisation continue des citoyens juifs : Afin de nous préparer au choc des civilisations mortifère pour nos enfants, et juteux pour les multinationales criminelles.

     

    On fustige sans cesse le racisme envers les Juifs, mais on oublie que le vrai antisémitisme, le vrai racisme, aujourd'hui, n'est pas contre les Hébreux, mais contre les Musulmans.  Et l'islamophobie est banalisée : Le Musulman devient la menace suprême, et le Juif la victime par excellence. On oublie que dans l'affaire Merah, par ex, des militaires ont été aussi assassinés... deux militaires musulmans ! Gênant, n'est-ce pas ? Mais sans doute une vie de Musulman est-elle, aujourd'hui, moins précieuse que celle d'un citoyen juif... même si elle est au service de notre pays, en tant que militaire ! 

     

    Or, la victime, aujourd'hui, ce n'est plus comme jadis le Juif, mais le Musulman sans cesse discriminé, stigmatisé, rejeté, exclu de l'emploi ou du logement, voire accusé des pires maux alors que la communauté musulmane, en France, vit bien sa foi et qu'elle est opposée aux formes radicales n'ayant rien à voir avec la tradition, avec le Coran. J'admire d'ailleurs sa patience ! Beaucoup pourraient se venger d'une société qui les méprise tant...

     

    Et si dans nos banlieues, ou dans les prisons, certains individus plus fragiles ou plus malléables sont tentés par le radicalisme, c'est largement dû au travail souterrain mené par les fanatiques du Qatar dans notre pays (ou ailleurs, ainsi les djihadistes en Libye ont été financés par eux); ils sont tolérés sinon encouragés par les professionnels de la déstabilisation qui prospèrent dans les hautes sphères du pouvoir.

     

    En polarisant l'attention sur les Musulmans, en suscitant artificiellement des ennemis intérieurs pour détourner l'attention des vrais ennemis, à l'extérieur (très exactement à Londres, Tel-Aviv, Washington), haut placés, les apprentis-sorciers jouent avec le feu.

     

    Et en France, le tandem Valls-Hollande "lié éternellement à Israël" (pour reprendre l'expression de notre Ministre de l'Intérieur espagnol), a décidé de traquer les quelques  djihadistes réels ou supposés pour nourrir nos journaux télévisés et détourner l'attention des probèmes économiques et sociaux surgissant avec force dans notre pays désormais totalement soumis aux diktats de Bruxelles - des gangsters de la banque, très exactement. Mais oh sinistre paradoxe, alors que ce tandem lié à israël traque bruyamment (médiatiquement) tout ce qui de près ou de loin est lié au terrorisme... islamique, il se tait sur tous les autres terrorismes sur notre territoire (indépendantiste, fanatiquement sioniste comme celui de la LDJ, etc) et même il ose soutenir, financer, former, armer, les djihadistes en Afrique (Mali etc), en Libye, et en Syrie ! Cherchez l'erreur... ou l'hypocrisie !

     

    Les Médias distillent quotidiennement leur venin sur les grandes chaînes de télévision, en particulier sur Fr2 qui chaque jour ne manque pas une occasion de fustiger les Musulmans tout en nous apitoyant sur les victimes juives d'hier ou d'aujourd'hui. Car ces Médias sont surtout animés, orchestrés, par des Sayanims, des agents d'Israël qui sont juges et parties, utilisant les Chaînes publiques (payées avec nos sous) pour faire insidieusement, quotidiennement, leur propagande de "guerre" contre les Musulmans ou contre les Etats arabes laïcs, nationalistes ou dissidents (comme en Syrie) tout en taisant les crimes de Tel-Aviv aux quatre coins de la planète, contre les chercheurs, les scientifiques, les citoyens indépendants, les peuples non-alignés sur l'idéologie dominante, occidentale.

     

    Personnellement, ayant en particulier ciblé FR2 (car on se penche généralement sur le cas de TF1), j'ai constaté, chaque jour, que les Journaux télévisés entretiennent la haine raciale, le rejet, l'islamophobie; ce racisme est intolérable et devrait être poursuivi. Nous sommes en train de préparer les Nuits de Cristal de demain, dans l'indifférence générale... Et ce terrorisme d'Etat est autrement plus dangereux que celui, épisodique, marginal, des Islamistes radicaux d'ailleurs généralement suscités ou encouragés un peu partout (Al Quaïda, Hamas, Salafistes en Syrie, Frères Musulmans extrémistes en Egypte, etc). N'oublions pas non plus que 90 % des attentats en Europe sont le fait non des Islamistes, mais d'autres groupes comme les Indépendantistes (par ex  l'ETA) - Source : Un spécialiste du terrorisme sur C dans l'Air, récemment.

     

    Or les vraies menaces, aujourd'hui, viennent moins, selon moi, des Islamistes fanatiques, fondamentalistes (d'ailleurs souvent formés, encouragés, armés par l'Occident machiavélique comme en Afghanistan contre, hier, les Russes, ou aujourd'hui contre les Syriens fidèles à Bachar-El-Assad, ou encore en Palestine avec le Hamas pour justifier la poursuite de l'Occupation, l'impossibilité de faire la paix. Ils sont même introduits en Afrique, au Mali par ex, au détriment du mode de vie des autochtones) que de l'Occident surarmé (et avec, lui, des armes réellement de destruction massive) et aux commandes de la Finance internationale spoliant les peuples (avec par ex une banque comme Goldman Sachs, maître du monde, dit-on). Et cet Occident conçoit les guerres mondiales qui déciment les populations et ruinent les Etats.

     

    Et à l'heure où l'on braque tous les projecteurs sur le "terrorisme" de certains individus se réclamant d'Al Quaïda, on oublie les extrémistes d'autres secteurs de la société, comme ceux de la LDJ qui, violemment, s'en prennent même aux citoyens juifs (Jacob Cohen, Stéphane Hessel, etc. S. Hessel est d'ailleurs poursuivi pour antisémitisme par les Hébreux fanatiques et intolérants qui traquent les dissidents. Un comble !).

     

    Et le CRIF fustige l'idéologie islamiste (Ainsi, dimanche Richard Prasquier a comparé l'islamisme radical à une "idéologie monstrueuse et au nazisme"), en oubliant celle de nombre de ses fidèles, autrement plus dangereuse puisqu'elle prône, à travers une lecture malsaine du Talmud,  l'élimination des Goys, comme des animaux malfaisants ! Voilà la vraie menace planétaire, la future effroyable Shoah de peut-être 5 milliards d'individus, celle qui risque de sévir lorsque Tel-Aviv aura enfin réalisé son projet monstrueux de bombarder l'Iran qui n'a jamais attaqué aucun pays ! Car cette guerre débouchera probablement sur une guerre mondiale plus funeste que les autres...

     

    Alors, il importe de relativiser les infos qui nous sont données dans les Grands Médias aux ordres, car nos peurs, artificiellement créées, sont ensuite instrumentalisées à des fins politiques, électorales ou de guerres (choc de civilisations).

     

    Eva R-sistons

    http://r-sistons.over-blog.com

     

    Tags: Islam, islamisme, Al Quaïda, Occident, Qatar, Juifs, Talmud, Crif, LDJ, Prasquier, Médias, FR2, BHL, Stéphane Hessel, CIA, Affaire Mérah, C dans l'Air, choc de civilisations, guerres, Syrie, Bachar-el-Assad, Mali, Afrique, Libye, Goldman Sachs, Jacob Cohen, Shoah, guerre mondiale..

     

     

    Notes complémentaires :

     

    1) BHL a reconnu s'être engagé en tant que Juif, avec les conséquences que l'on connaît en Libye  : .Le Figaro - Flash Actu : Libye: BHL s'est engagé ''en tant qu

     

    2) La mobilisation des policiers devant synagogues ou écoles juives commence à exaspérer nombre de fonctionnaires de la Police. La vie des services est désorganisée  : . Affaire Merah : les policiers toulousains à bout - Le Nouvel ...

     

    3) " Ces debats actuels ont pour but d ’attiser les braises de la haine entre le monde Musulman et le monde Occidentale ! En géopolitque ou analyse des civilisations , ceci se nomme « Choc des Civilisations » et cette confrontation est souhaitée en haut lieu afin d’ imposer « un nouveau monde( New World Order) » ! Suite à cette campagne d 'information ,la peur du " Musulman" est entrain de s'installer dans les esprits du grand public , cet état de fait  conduira automatiquement aux sentiments de rejet et de haine , conditionnement  nécessaire pour légitimiser toute intervention militaire ou conflit important. Et pendant ce temps la au Proche-Orient la tension entre Israel et l 'Iran est toujours aussi vive avec la possibilité d'une intervention militaire en Octobre sur les installations nucléaires Iraniennes .Une possible guerre avec ces conséquences en terme de tensions entre les communautés non mesurables à ce jour!. Sly (http://vigiinfos.canalblog.com/archives/2012/10/08/25279802.html)

     

     

     

     

     

    4) Articles conseillés :


    Après Sarkozy, Hollande nous offre le show du terrorisme pour faire diversion

    Mensonges Mali: Guerre contre AQMI, ou contre Touaregs et le MNLA ?

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    Main basse sur la mémoire, les pièges de la loi Gayssot (Oulala.info)

    Istanbul : Des milliers de manifestants contre la guerre avec la Syrie

    Quoi de nouveau en Palestine occupée ? - La trahison de Khaled Mechaal

    Que savons-nous du drone ayant survolé Israël ?

     

     

    Bercy en proie au clanisme et aux réseaux d’influence

    Article paru sur  MEDIAPART, PRESSE LIBRE ET INDEPENDANTE DES PUISSANCES FINANCIERES... Soutenez la, abonnez vous!!! Cela devient une hygiène élémentaire de l'esprit en ce temps où la presse d'Etat pratique des intox de plus en plus ENORMES!!! clic sur le lien ci dessus.

    JoceGaly

     

    Les réseaux de DSK sont très claniques ! Et ils sont bien représentés, désormais... (eva)

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    Sarcelles, Strasbourg et la construction du discours islamophobe « légitime »GOUVERNEMENT ET MEDIAS AUX ORDRES DU CRIF 

    Le Jihād en Islam (1/2) 

    L’intensification du conflit à Gaza menace de dégénérer en violence régionale

    La mosquée al-Aqsa en danger - Résumé du rapport annuel de l’Institution Internationale al-Qods (QII) - septembre 2012

    Turquie : Erdogan prêt à commencer la guerre à tout moment, évacuation des civils frontaliers

     

    Il y a d'autres voix juives, heureusement ! Même en Israël (eva):

     

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    (Sept 2011) (..) Il y a aussi l’Union juive française pour la paix (UJFP), dont le communiqué est encore plus fort ! Jugez plutôt : « En 63 ans et plus de catastrophe (Naqba), le peuple palestinien vit dépossession, expulsions, discriminations, épuration ethnique… et a payé de dizaines de milliers de morts sa résistance à l’établissement d’un Etat colonial sur le territoire de la Palestine historique. Bénéficiant d’une totale impunité de la part d’une communauté internationale qui ne fait rien pour obtenir que s’applique-là le droit international et les résolutions des Nations Unies, Israël est engagé dans une annexion totale. Oslo n’a jamais initié un processus de paix, mais le gouvernement israélien découpe la Cisjordanie en plusieurs bantoustans enfermés derrière un mur de la honte, et inflige à la bande de Gaza un blocus meurtrier. Aujourd’hui, l’Autorité palestinienne de Ramallah, forte du soutien de nombreuses organisations de la société civile palestinienne, se propose de déposer à l’Onu par le biais de l’OLP, qui y a un statut d’observateur, une demande d’admission de l’Etat de Palestine comme 194ème Etat membre, dans les frontières de la ligne d’armistice de 1949 («les frontières d’avant 1967») avec Jérusalem Est pour capitale. Cette demande a le soutien de la grande majorité des Etats membres, et les sociétés civiles européennes soutiennent ce droit du peuple palestinien à un Etat. Mais elle doit passer par l’accord préalable du Conseil de sécurité, où le gouvernement américain a annoncé qu’il exercerait son droit de véto, bien que celui-ci soit illégal. Colère et inquiétude du gouvernement Netanyahou, qui craint qu’une telle reconnaissance le gêne un tant soit peu dans la poursuite de ses projets de colonisation. L’Union juive française pour la paix soutient la demande palestinienne, considérant, avec le Collectif national pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens, qu’une telle admission serait un signe important envoyé aux Palestiniens du monde entier sur la reconnaissance du droit à l’autodétermination du peuple palestinien, à la société israélienne que ses gouvernements isolent de plus en plus, aux gouvernements européens et états-unien qui continuent de soutenir le régime israélien. (…) L’UJFP appelle tous ses membres et sympathisants à participer aux manifestations des 20 et 21 septembre à Paris et dans un grand nombre de villes de France en soutien au peuple palestinien et à ses droits, en particulier dans le contexte des menaces de la violente répression que Israël, l’armée, les colons organisent contre les manifestations attendues dans les Territoires Occupés Palestiniens. »

     

    extrait de
    http://www.plumedepresse.net/aux-traitres-hurlent-les-ultrasionistes-ces-juifs-qui-soutiennent-la-reconnaissance-de-la-palestine-par-lonu/


    A lire aussi sur le même sujet, Négociations de paix avec Israël : les Palestiniens condamnés aux bantoustans

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    06 octobre 2012

    le pain au chocolat de Jean François Copé

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    Comment prendre le contrôle d'une nation ? (méthode gratuite !)

     

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    Voici une méthode en 10 étapes

    pour prendre le contrôle d'une nation :


    1. Demandez a un banquier (Pompicsou- Rothschild) de devenir copain avec le gars intelligent qui gouverne le pays (De Gaulle), pour qu'il devienne premier ministre (1962)
    2. Faites tomber le gars intelligent qui gouverne (De Gaulle) avec une révolution (mai 1968)
    3. Faites élire le banquier (Pompicsou) a la tête du pays (1969)
    4. Faites lui voter une loi privant le pays du droit de créer sa propre monnaie (1973)
    5. Cela oblige ainsi l'état a emprunter auprès des banques et des investisseurs internationaux
    6. Attendez patiemment que les politiques dépensent plus que l'état n'encaisse (1973 - 1998)
    7. Créez une banque supranationale indépendante (BCE) battant sa propre monnaie (1998). S'il le faut appuyez vous sur un bel idéal (l'Europe) pour faire passer la pilule
    8. Attendez patiemment que les politiques dépensent plus que l'état n'encaisse (1998 - 2012). Si ça ne va pas assez vite créez une bonne crise (Subprime 2008) pour qu'ils s'endettent plus vite
    9. Enfin mettez un ancien banquier (Mario Le Dragon - Goldman Sachs) a la tête de cette banque supranationale (2011)
    10. Attendez patiemment que les états soient en faillite pour leur imposer ce que vous avez décidé. Si ça ne va pas assez vite créez une crise, voire quelques guerres par ci par là

     

    Résultats : 



    La BCE tient désormais l'ensemble des pays de l'Union Européenne par les « cojones ». 

    Quand vous devez x milliards a la banque, et que vous ne pouvez plus payer les y milliards d'intérêts, ce n'est plus vous qui décidez de votre vie, c'est la banque.

    • Les gagnants: Les propriétaires de Rothschild, Goldman Sachs & Cie
    • Les perdants: Le peuple
    • Les complices: Les politiques et les médias

     

     

    Résumé :


    • « Donnez moi le droit d'émettre et de contrôler l'argent d'une Nation, et alors peu m'importe qui fait ses lois » - Mayer Amschel Rothschild (1744-1812)

     

    La Suite:


    • Laisser les politiques et les médias expliquer aux citoyens pourquoi il n'y a pas d'autre choix que de les tondre (les citoyens)
    • Adopter si possible un discours rationnel (y a plus d'argent) et proposer un faux choix : soit on augmente les impôts, soit on diminue les prestations (sécu, retraite, enseignement)
    • Prétexter une bonne crise pour faire les 2 (augmenter les impôts ET diminuer les prestations)
    • Puis vendre les bijoux de famille (transport, énergie, immobilier) aux multinationales
    • Enfin abandonner le pouvoir a des gens non élus par le peuple, comme en Italie (Mario Montagne)

     

     

    Questions :


    • La Grèce est elle encore une démocratie ?
    • Après la Grèce, a qui le tour ?
    • Pour la France, a quand le tour ?
    • Que faire pour éviter que ce soit votre tour ?

     

     

    NDLR :


    • toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite
    • .

     

    banksters

     

     

    Le mot d'eva R-sistons


     

    Et tandis que j'écris ces quelques lignes,

    j'entends FR2 sur le 13 h faire de la pub

    pour son poulain Sarkozy

    le "bienfaiteur" du Nouvel Ordre Mondial des banksters

    - pardon, de ce qu'il reste de la nation française.

     

     

    Plus c'est gros, plus ça passe :

    "Sarkomania",

    "objets à son effigie",

    "Sarkozy c'était bien, c'était une merveille",  

    "que Sarkozy revienne vite"

    (pour encore doubler son salaire,

    pour avoir un train de vie plus important

    que celui de la Reine d'Angleterre sur notre dos, etc..),

    "on a la nostalgie de Sarkozy" ...

     

    Rappel pour ceux qui ont la mémoire courte

    et se laissent impressionner par la Communication :


     

    Sarkozy nous a fait rentrer dans l'OTAN

    l'Organisation Terroriste Anti-Nations,

    il a bradé notre souveraineté,

    une partie de notre or,

    notre patrimoine,  

    nos territoires, méconnaissables, 

    notre industrie,

    nos emplois,

    et puis il a sérieusement commencé le détricotage 

    de nos retraites,

    de nos protections sociales,

    de notre système de Santé,

    de nos services publics,

    de notre Droit du Travail,

    de notre Ecole,

    de notre Armée et de nos moyens de Sécurité,

    de notre laïcité,

    de nos libertés...

    et les Médias sont désormais totalement verrouillés, aux ordres,

    sans parler des guerres néo-coloniales dévastatrices

    qu'il a menées contre des Etats souverains en notre nom

    et au service de Washington, de Tel-Aviv, de Londres.....

     

    Et pendant ce temps sur FR2-désinformation,

    comme sur les autres Médias (C dans l'Air, etc),

    on cherche par tous les moyens

    à discréditer ce qui reste de la Gauche.

    Alors que sous la précédente Présidence tout était fait

    pour vanter les mérites du Gouvernement,

    taire ses méfaits,

    justifier son action en invitant ses porte-paroles

    (et en réduisant les interventions de l'Opposition

    à une simple phrase sans signification),

    pendant ce temps, aujourd'hui,

    tout est fait pour critiquer

    les mesures positives pour nous

     (quand il y en a)

    du Gouvernement Hollande-Ayrault,

    et plus généralement la Gauche.


    Le Grand capital financier ne lâche rien,

    et l'Empire veut soumettre

    Nations et peuples jusqu'à la moëlle.

     

    Eva R-sistons

    .


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    Cet article fait suite à celui-ci :

     

     

    Charnier de Timisoara

    Le faux charnier de Timisoara, ou la faillite totale des médias

    Vous avez oublié les photos bidons du faux charnier de Timisoara en Roumanie ?

    http://jemmerde.wordpress.com/2010/11/01/jemmerde-uribe-et-lindignation-occidentale-a-geometrie-variable/

     

     

    Les vautours de Timisoara

    (et du Panama !)


    par Serge Halimi, le octobre 2000


    Avant la guerre du Golfe, avant le Kosovo, une autre " juste cause " avait mobilisé les médias occidentaux...

    C’était il y a un peu plus de dix ans, quelques jours avant Noël. L’actualité était à l’époque occupée par deux événements de politique internationale. A Panama, l’armée américaine intervenait pour expatrier manu militari avant de le juger à Miami le chef de l’Etat panaméen, Manuel Noriega, un ancien agent de la CIA qui avait cessé d’être utile à George Bush, lui même ancien directeur de la CIA devenu président des Etats-Unis. Cette opération de police internationale fut présentée par la plupart des grands médias comme une promenade de campagne. On apprendrait plus tard qu’elle avait fait près de 2000 morts.


    C’était il y a un peu plus de dix ans, quelques jours avant Noël. En Roumanie, une dictature s’écroulait devant les caméras. On parla beaucoup de sang. TF1 expliqua : " Ceaucescu, atteint de leucémie, aurait eu besoin de changer son sang tous les mois. Des jeunes gens vidés de leur sang auraient été découverts dans la forêt des Carpates. Ceaucescu vampire ? Comment y croire ? La rumeur avait annoncé des charniers. On les a trouvés à Timisora. Et ce ne sont pas les derniers. [1]" L’Evénement du jeudi titra : " Dracula était communiste. " (28/12/1989)

    On parla de " génocide ", de " charniers ", de " massacres ", de " femmes enceintes éventrées ", de " tortures ", de " corps brûlés dans un crématorium". On évoqua ces " chauffeurs de camions qui transportaient des mètres cubes de corps, qui étaient abattus d’une balle dans la nuque par la police secrète pour éliminer tout témoin. [2]" On parla de 70 000 morts en quelques jours. Sur TF1, Gérard Carreyrou lança un appel à la formation de brigades internationales prêtes à " Mourir à Bucarest. " Il ne dit pas s’il aurait été volontaire. Mais on devina que non.

    On parla de Timisoara. Timisoara, 350 000 habitants. Ville martyre. Le 23 décembre 1989, on chiffrait à plus de 10 000 morts le nombre des victimes de la Securitate, la police du régime. Selon l’envoyé spécial d’El Pais, " A Timisoara, l’armée a découvert des chambres de torture où, systématiquement, on défigurait à l’acide les visages des dissidents et des leaders ouvriers pour éviter que leurs cadavres ne soient identifiés. " On découvrit un charnier gigantesque. D’ailleurs, à titre d’exemple, mais seulement à titre d’exemple, on exposa devant les caméras dix-neuf corps, côte à côte, plus ou moins décomposés. Dont celui d’un bébé posé sur le cadavre d’une femme, qu’on imaginait être sa maman. Tous extraits d’une fosse commune. Le 22 décembre, les agences hongroise, est-allemande et yougoslave, qui seront reprises par l’AFP à 18h 54, parlaient de 4 632 cadavres de victimes des émeutes des 17 et 19 décembre, " soit par balles soit par baïonnette " (Tanjung), de 7 614 manifestants fusillés par la Securitate. Un chapeau du Monde annonçait 4 000 à 5000 morts.

    Sur la Cinq, Guillaume Durand donna le chiffre de 4 630 corps comme un " bilan tristement officiel." Sur France Inter, le correspondant de la station annonça à son tour comme une certitude avérée la découverte de 4630 cadavres à Timisoara. Derrière lui, en plateau, le commentateur reprit : " 4630 cadavres, vous avez bien entendu, dans une seule fosse commune !" A quatre reprises au cours de ce journal, le chiffre de 4 630 cadavres fut cité sans que nulle source ne fût jamais indiquée. Dans Libération (23/12/1989), un titre sur deux pages fit état des 4 630 cadavres ; il était accompagné d’un éditorial de Serge July titré " Boucherie ". On lisait : " Timisoara libéré découvre un charnier. Des milliers de corps nus tout juste exhumés, terreux et mutilés, prix insupportable de son insurrection. " Le rédacteur en chef, Dominique Pouchin, expliqua : " Tout nous laissait penser, y compris les images qui arrivaient, que l’info était vraie. " (Libé, 4/4/90) Le Monde félicita La Cinq d’avoir " révélé l’horrible charnier des victimes des manifestations du dimanche ?précédent ? " [3].

    Le bilan officiel des victimes pour toute la Roumanie est de 689 morts, pas 70 000. A Timisoara, il y aurait eu entre 90 et 147 victimes, pas 12 000. Et, comme le remarqua Jean-Claude Guillebaud, " 90 morts dans une ville de province, c’est beaucoup. " La maman présumée avait succombé à une cirrhose du foie le 8 novembre 1989. La petite fille, qui n’était pas sa fille, avait péri de la mort subite du nourrisson [4]. On avait déterré leurs corps de la fosse commune.


    A Panama, il y avait eu 2000 morts, civils pour la plupart, soit trois fois plus de victimes qu’en Roumanie. Personne n’avait cependant parlé de " génocide panaméen " ou de " charnier ". On s’était même amusé des techniques de l’armée américaine qui, pendant des jours entiers, essaya de déloger Manuel Noriega du bâtiment consulaire où il était réfugié en jouant au volume maximum la musique qu’il détestait le plus. Tant d’humanité ...

    Mais comme il est dur, dans ce métier, en France, de faire son autocritique. Trois mois après l’imposture de Timisoara, Guillaume Durand prétendait encore : " Le bilan est satisfaisant professionnellement. Si les éditorialistes assis dans leurs fauteuils cherchent la bagarre, ils vont l’avoir. " [5] Un an après la guerre du Kosovo, Jacques Julliard a l’audace de se montrer tout aussi offensif : " Nous n’avons que faire, je le dis hautement, de ces réquisitoires de procureurs et de pions ; de ces tonitruants discours de tranche-montagnes, entrecoupés des gémissements de tous les déçus de l’Histoire. Nous sommes de bonne volonté. Mais si l’on nous cherche, on nous trouvera. " [6]

    Serge Halimi

    Publié dans La Vache folle n°27, août-octobre 2000, p. 9

    Notes

    [1] Cité par Jean-Claude Guillebaud, " Roumanie : qui a menti ? ", Le Nouvel Observateur, 5/4/1990.

    [2] Cité par Ignacio Ramonet, " Télévision nécrophile ", Le Monde diplomatique, mars 1990.

    [3] Le Monde, 24/12/1989.

    [4] Libération, 4/4/1990.

    [5] L’Evénement du jeudi, 15/3/1990.

    [6] Le Nouvel Observateur, 20/4/2000.

     

    http://www.acrimed.org/article1.ht


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    http://www.the-savoisien.com/blog/public/img14/sionisme_medias.png

     

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    Marchands d'armes et néo sionisme,

    les 2 mamelles d'un Journalisme de désinformation et de propagande

    Par eva R-sistons

     

     

    Les 2 journalistes du Figaro, Edith Bouvier et William Daniels, ont enfin foulé le sol français. Ils vont pouvoir vomir la désinformation attendue par l'Occident pour servir ses buts de guerre ! Information spectacle, pardon désinformation spectacle, propagande : Voici le nouveau show pour inciter les citoyens à accepter les guerres à venir et les distraire de leurs soucis quotidiens et de la peur d'un avenir dessiné par les gangsters de la banque.  

     

    Et pour les accueillir, Sarkozy, bien sûr, qui après avoir été hué la veille par les Français qui le détestent, espère redorer son blason de chef d'Etat "protecteur". Et à chaud, sur France24, on a même pu voir la frimousse de Serge Dassault, le patron du Figaro. 

     

    Serge Dassault, né Serge Bloch (eh oui, les plus nantis peuvent se permettre de changer un nom qui ne leur plaît pas), est un industriel de l'Armement très prospère et un homme politique très influent. Sa fortune, il la doit aux ventes d'armes qui tuent un peu partout. Et pour ce service rendu à l'Oligarchie sur le dos des populations, on a offert à sa famille un nom de rue et même un rond-point à Paris - pas n'importe lequel, puisqu'il s'agit de celui des Champs-Elysées rebaptisés, pour honorer ces pourvoyeurs de mort, Rond Point des Champs-Elysées-Marcel Dassault. Voilà à quoi ressemble notre République bananière : On récompense ceux qui contribuent à faire de la vie des individus un enfer. Je reprends à dessein ce mot d'enfer, que nous entendons en permanence à propos de Homs en Syrie. Ainsi, tout est inversé: Ceux qui, comme Bachar-el-Assad, défendent leur pays attaqué par les criminels prédateurs de l'Occident, sont affublés des noms les plus orduriers, et ceux qui les attaquent pour vendre des armes, conforter leur hégémonie, contrôler les peuples et leurs ressources, bâtir le Grand Israël dans toute la région (et au-delà, d'ailleurs, car l'appétit des Hébreux ne connaît pas de limites), sont présentés comme des bienfaiteurs de l'humanité et des défenseurs de la démocratie ! 

     

    Or donc, on a vu un instant, à la descente de l'avion des journalistes du Figaro, le sieur Serge Dassault, propriétaire du Journal de l'Oligarchie française. Tout un symbole !

     

    Car si les Médias français sont devenus lanterne rouge de l'Europe, les plus minables, les plus menteurs, c'est d'abord parce qu'ils appartiennent aux marchands d'armes, une spécificité bien de chez nous.

     

    Moi-même, journaliste pour une grande chaîne de la télévision française, je me suis vu interdire la diffusion d'une interview de la Présidente de l'Association internationale des Femmes pour la Paix. Pensez donc ! Plaider pour la paix, pour la tranquillité des peuples, au détriment des ventes des engins de mort ! Notre société est tombée sur la tête : Elle honore les criminels de guerre, les marchands de mort. Et elle censure les apôtres de la paix, quand elle ne les tue pas (ML King par exemple) !

     

    Ne vous étonnez donc pas si une Marie Drucker fait, ensuite, l'apologie des "guerres pour la patrie", en donnant envie à nos jeunes de devenir de la chair à canons. En temps de chômage, cela peut en effet être un débouché radical, expéditif, et... si rentable pour les pourvoyeurs de mort ! Et ne vous étonnez donc pas si la guerre est représentée sous son jour le plus glorieux, le plus mensonger, le plus partial. Au service, en réalité, des intérêts non seulement des marchands d'armes, mais des appétits anglo-saxons et israéliens !

     

    Et justement, il y a une deuxième raison à la désinformation scandaleuse de nos Médias pourris. L'esprit français étant volontiers frondeur, indépendant, gaullien, avec un Chirac-de Villepin par exemple, nos bons zamis israéliens ont tout fait pour le neutraliser. Comment ? En installant à la tête des postes-clefs leurs hommes, tous les Sarkozy, Copé, Strauss-Kahn, Hollande, Valls, Jacob, Huchon, Delanoë, etc etc, et en colonisant les Médias de telle sorte que ceux-ci ne répandent que la bonne parole ultra-libérale, européiste, favorable aux guerres impériales et impérialistes assassines. Clairement dit, et ce n'est pas de l'antisémitisme mais la réalité vérifiable à chaque instant, donc de l'information honnête, nous voyons défiler à l'antenne tous les sionistes les plus fervents, tous les ardents défenseurs des politiques militaro-financières qui dévastent la planète : Vous voyez bien sûr de qui je veux parler, les Calvi-Krettly, Pujadas, Elkabbach, Darmon, Leymergie, Adler, Namias, Sinclair, BHL, etc, quand ils ne dirigent pas eux-mêmes les principaux organes de presse : Clément (Arte), Ockrent (France24), et tous les autres, la liste est trop longue ... 

     

    Je pose la question solennellement : Peut-on être juge et partie ? Peut-on être neutre, impartial, quand on est le fervent supporter d'un pays, d'une politique, d'une idéologie, d'une communauté ? Certes non. Lorsqu'un journaliste a un compagnon ou une compagne dans la politique, il doit démissionner, déontologie oblige. Et pas lorsqu'on est fortement engagé, puissamment attaché à la défense non du Bien commun mais d'un Etat orchestrant les politiques dans un sens donné, en l'occurrence celui de la défense des intérêts d'Israël et de ses alliés anglo-saxons ou européens ? Et pas lorsqu'on se demande dès le réveil, comme DSK en son temps, comment "servir" Israël ? Un Israël, justement, à l'origine des guerres néo-coloniales en Irak, en Libye, en Syrie bientôt en Iran, etc. Comment peut-on confier à un sioniste bon teint le soin d'informer sur des guerres provoquées par l'Etat de son coeur ? Va-t-il reconnaître que la Syrie est déstabilisée par des agents du Mossad et de la CiA à des fins hégémoniques et prédatrices ? Certes non, il plaidera pour les guerres impulsées par l'entité sioniste et par ses alliés anglo-saxons ou français. Nous n'avons pas à attendre la moindre objectivité ! Et donc, ces journaleux sont là pour désinformer, mentir, conditionner, faire de la propagande, servir les intérêts d'un Etat étranger, d'abord - ensuite ceux de l'Oligarchie militaro-financière qui broie la planète. Ce n'est plus de l'information, et c'est berlusconien ou stalinien. Jusqu'à quand tolèrerons-nous qu'un groupe d'individus monopolise, confisque, l'information, et s'en serve contre les intérêts du public français ?

     

    Il y a là un scandale qu'il faut soulever, comme celui des Médias aux mains des promoteurs des guerres.

     

    Tant que nous n'aurons pas crevé l'abcès, nos Médias seront les pires d'Europe et nous irons tous droit dans le mur. Parce que les guerres d'aujourd'hui, par exemple, déboucheront sur les guerres de demain, et même sur la grande guerre nucléaire mondiale qui sera une boucherie aux dimensions incalculables, jamais égalées, et mettant en danger le devenir même de l'humanité toute entière.

     

    Eva R-sistons, journaliste excédée par la désinformation et la propagande orchestrées par les marchands d'armes et par les sionistes qui ont colonisé les Grands Médias.

     


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  • Mercredi 29 février 2012

    28362.jpgUn message de Philippe DERUDDER.

    Bonjour à tous

    Pour le citoyen lambda, dont je fais partie, il est bien difficile de se faire une opinion sur les évènements qui se déroulent dans le monde actuellement. On nous montre de grand méchants dictateurs (enfin que l'on découvre dictateurs aujourd'hui) contre lesquels se soulèvent les peuples asservis, avec l'appui, heureusement, des grandes démocraties dont le seul objectif est de pacifier, et d'aider à libérer les peuples de la tyrannie pour que triomphent les droits de l'homme (Snif c'est beau). C'est ce que je comprends, mais ce n'est que ma compréhension au travers de l'info reçue par les grands média.

    Mais si on fouille un peu, si on prend en compte des témoignages moins médiatisés, si on accepte de ne pas voir qu'une mosaïques de faits isolés les uns des autres, et si on relie tout cela aux intérêts des puissances dominantes actuelles, alors ces évènements prennent un tout autre sens, moins glorieux certes et certainement moins porteurs d'un avenir pacifié...

    je ne cherche pas ici à prendre position pour ceci ou cela. Je veux juste dire aux citoyens du monde que vous êtes comme moi, que ce que l'on nous dit et ce que l'on nous présente  n'a rien à voir avec la réalité. L'actualité de ces dernières années démontre combien les progrès de la communication sont utilisés pour mieux  conditionner, endormir, manipuler le "bon peuple". Je parle de ces dernières années, mais des historiens, à la lumières d'archives maintenant rendues publiques, sont en train d'écrire une autre version de l'histoire que celle que nous avons reçue. C'est le cas pour les deux grandes guerres. Ce n'est donc pas nouveau. Ce qui est nouveau par contre. C'est qu' aujourd'hui nous avons les moyens d'aller au delà de la version officielle des choses. C'est précieux car c'est annonciateur d'une grande transformation des sociétés. Ainsi  il me semble important, même sans certitude, de s'ouvrir à un autre regard pour relativiser tout cela et ne pas se laisser entrainer malgré nous dans un avenir où une fois encore nous serions les pions de joueurs d Échecs qui ont des objectifs tout autres que d'établir paix, droits de l'homme et justice sociale dans le monde.

    Si vous avez peu de temps voici un l'article d'un journal indépendant basé en Suisse. Une synthèse rapide des enjeux géopolitiques qui échappent à la plupart et qui ne sont pas à négliger si on veut y comprendre quelque chose

    http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=3165


    Si vous voulez plus mais avec plus de temps je relaye un courriel de Jean Jacques Rey avec de nombreux liens

    Bien cordialement
    Philippe Derudder
    Ambassadeur-Ford-a-Hama--Syrie--en-juillet-2011-jpg

    --------------------------------------------------------------------------------------------

     

     
     
    Il y a une campagne d'enfumage sévère sur la situation en Syrie qui me décide à organiser une petite expédition contre la propagande, et cela fait un moment que cela me démangeait sur ce sujet ; mais j'ai voulu prendre le temps de construire ma réflexion, tant nous sommes tentés de croire plus facilement ce qui conforte nos idéaux que le contraire...
    C'est quand même incroyable, après les énormités qui ont favorisé les interventions en Irak, Afghanistan, Libye, etc., les médias "mainstream" (dominants), collaborent jusqu'à la caricature (et je pèse mes mots) aux desseins impérialistes des gouvernements occidentaux, ils replongent tête baissée dans l'intox des services secrets et officines diverses... Je ne suis pas loin de penser que certains reporters : à leur insu, car voulant exercer consciencieusement et courageusement leur métier, ont servi de faire-valoir et de chair à canon pour émouvoir l'opinion publique, internationale, en vue d'une "inéluctable" et énième intervention à caractère "humanitaire" ; tout cela en vue d'isoler l'Iran, partie avancée d'un bloc géopolitique, rival ; ce qui pourrait conduire à un embrassement planétaire...
    On se demande à quoi sert l'intelligence (supposée) de certains de nos dirigeants !
    Décidément, par ordre de considération générale, je crois que l'information ne doit dépendre d'aucun pouvoir, mais qu'on doit lui en donner les moyens...à commencer par la déconnecter du commerce comme bien d'autres services rendus à la société humaine d'ailleurs.
     
     
     
     antakya19fev2012-copie-1.jpg

    Syrie - Désinformation massive
    http://www.pierrepiccinin.eu/article-syrie-desinformation-massive-100255439.html

    par Pierre PICCININ, en Syrie, décembre - janvier 2011/2012
    Au terme d’un nouveau séjour d’observation en Syrie, force est d’admettre que, plus que jamais depuis le début des événements, la réalité du terrain diffère du tableau catastrophiste qu’en proposent les médias en Europe et aux États-Unis.
    Très éloignée de la vision simpliste d’une insurrection populaire contre une dictature, la conjoncture syrienne se décline effectivement de manière plus complexe et l’opposition au président al-Assad, bien loin de constituer un bloc solidaire, se révèle fragmentée et très locale. À l’intérieur du pays et dans les grandes villes, le calme règne, et l’armée régulière est fidèle au gouvernement, soutenu, fût-ce par défaut face à l’islamisme radical, par une majorité de la population, à commencer par les communautés alaouite et chrétiennes, mais aussi par la classe moyenne sunnite, favorable aux réformes économiques entreprises depuis 2000.
    Seules les villes de Hama et de Homs connaissent des troubles significatifs, et des agglomérations de moindre importance, le long des frontières turque et libanaise, à travers lesquelles s’infiltrent des combattants, armés et soutenus par l’étranger.
     antakya_antiemp.jpg
    Siège de Homs : à qui la faute ?
    http://www.michelcollon.info/Siege-de-Homs-a-qui-la-faute.html

    Nul ne peut rester indifférent devant les images effroyables qui nous viennent de Homs. Nul ne peut rester de marbre devant la souffrance de ces familles terrées dans leurs caves, sans pain, sans eau et sans espoir. Les obus pleuvent et s'écrasent dans un bruit assourdissant, fauchant des vies sans demander l'âge ni l'identité de leurs victimes.
    Devant le drame de Homs, on ne peut qu'éprouver rage et colère à l'encontre du président syrien, de son parti et de son armée. Mais ce camp aujourd'hui en pleine offensive après avoir été totalement débordé par la violence terroriste, est-il le seul à blâmer ? L'Armée syrienne libre (ASL) qui, depuis des mois, tient des quartiers entiers en otage, entraînant une partie de la population dans une aventure militaire incertaine n'est-elle pas autant responsable de cette tragédie ? Début novembre, le régime de Damas avait promis une amnistie à tous les insurgés qui rendraient leurs armes pour autant qu'ils n’aient pas de sang sur les mains. Si l'on peut légitimement douter de la bonne foi du régime, rappelons-nous tout de même que ce type d'engagement gouvernemental a été respecté et même validé par les observateurs de la Ligue arabe.
     antakya19fev.jpg
    Pour la libération de nos compatriotes et confrères prisonniers à Baba Amr
    http://www.voltairenet.org/Pour-la-liberation-de-nos

    Plusieurs journalistes sont retenus dans la zone close de Baba Amr. Selon les dirigeants atlantistes, ils sont empêchés d’en sortir par l’armée syrienne qui pilonnerait le bastion rebelle. Présent sur place et témoin privilégié des négociations, Thierry Meyssan rend compte de la réalité : les journalistes sont prisonniers de l’Armée « syrienne » libre qui les utilise comme boucliers humains. Le Croissant Rouge syrien a été empêché par les rebelles de les évacuer.
    Nos confrères Marie Colvin (Sunday Times) et Rémi Ochlik (IP3 Presse) ont été tués mercredi 22 février 2012 dans la zone rebelle à l’ intérieur de Homs.
    Selon des agences de presse occidentales citant l’Armée « syrienne » libre, ils ont été victimes du pilonnage du quartier par les forces de Damas. Cependant, l’Armée nationale n’a fait usage de lanceurs de roquettes multiples que pendant une très courte période pour détruire des postes de tir, et à aucun moment après le 13 février. En outre, si la ville était pilonnée depuis 21 jours, comme l’indiquent les agences de presse, il y a longtemps qu’elle ne serait plus qu’un tas de ruine sans âme qui vive.
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    Syrie : La prochaine guerre « humanitaire » de l’OTAN ?
    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=29351

    Les mensonges médiatiques et la propagande gouvernementale présentent les événements en Syrie comme un « mouvement de protestation pacifique ».
    Les « manifestations » ne sont pas issues de clivages politiques internes tels que décrits par les médias dominants. Depuis le tout début ils sont le résultat d’une opération clandestine du renseignement des États-Unis et de l’OTAN visant à déclencher le chaos social, dans le but de discréditer tôt ou tard le gouvernement de Bachar Al-Assad et de déstabiliser la Syrie en tant qu’État nation.
    Depuis la mi-mars 2011, des groupes islamistes armés, appuyés clandestinement par les services de renseignement étasunien et israélien, ont mené des attaques terroristes contre des édifices gouvernementaux, incluant des incendies. Des tireurs professionnels et embusqués, dont des mercenaires, ont ciblé les policiers, les forces armées, ainsi que des civils innocents. Ces faits sont amplement documentés. Tel que souligné dans le rapport de la mission d’observation de la Ligue arabe, il existe des preuves abondantes démontrant que ces groupes armés ont tué des civils.
    Alors que l’armée et le gouvernement syriens ont une lourde responsabilité, il convient de souligner le fait que ces actes terroristes, incluant le meurtre délibéré d’hommes, de femmes et d’enfants, font partie d’une initiative des États-Unis de l’OTAN et d’Israël consistant à appuyer, entraîner et financer une « entité armée » opérant en Syrie.Selon des reportages, les preuves confirment que des agents du renseignement étrangers ont intégré les rangs des rebelles.
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    A propos de la Syrie
    http://blog.mondediplo.net/2012-02-23-A-propos-de-la-Syrie

    Dans une conversation téléphonique entre le président russe et le roi saoudien, ce dernier a affirmé à son interlocuteur que tout dialogue sur la Syrie était « maintenant futile » (agence de presse saoudienne, 22 février 2012). Qu’est-ce à dire ? Que la seule voie possible est celle de l’intervention militaire ? Qu’il faut armer l’opposition ? Il semble bien que c’est dans cette direction que s’oriente la réunion des amis de la Syrie qui se tient vendredi 24 février à Tunis.
    Le soulèvement en Syrie, qui va bientôt entrer dans sa seconde année, pose des questions dramatiques auxquelles il n’existe pas de réponses simplistes — à moins de jouer la politique du pire. Il faut rappeler ce que le renversement de Saddam Hussein par les Etats-Unis a coûté, coûte et continuera de coûter aux Irakiens dans les prochaines décennies.
    Les causes de la révolte :
    La révolte en Syrie est née des trois mêmes causes qui ont provoqué, du Maroc à l’Irak, des mouvements de contestation :
    — le refus d’un régime autoritaire, de l’arbitraire total de l’Etat et de ses services de répression, de la banalisation de la torture ;
    — l’ampleur de la corruption – l’ouverture économique (largement encouragée par l’Occident) ayant abouti à l’accaparement des richesses nationales par une mafia autour du chef de l’Etat –, la richesse ostentatoire d’une petite caste contrastant avec une pauvreté qui accompagne le désengagement de l’Etat (voulu aussi par les conseillers occidentaux) ;
    — le poids de la jeunesse. La génération la plus nombreuse de l’histoire qui arrive à l’âge adulte dans les pays arabes et qui, bien que mieux éduquée, ne dispose pas des moyens d’une insertion sociale – du travail, mais pas seulement, également l’exercice des responsabilités – à la hauteur de ses aspirations.
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    LA RUSSIE LACHERAIT-ELLE LA SYRIE ? COMMENT NAVIGUER ENTRE DEUX MERS ?
    http://www.centpapiers.com/la-russie-lacherait-elle-la-syrie-comment-naviguer-entre-deux-mers/90724

    « La Russie lâche Damas et l’ONU s’agite », titrait le journal Libération le samedi 17 décembre (1). Le quotidien jaune – propriété du milliardaire Édouard de Rothschild – s’agite depuis quelques mois, à l’unisson avec quelques autres torchons français, et réclame une agression ‘humanitaire’ contre la Syrie victime d’infiltration d’escadrons de la mort, de snipers et de mercenaires bénéficiaires de l’aide française, turque, israélienne et américaine.
    Le journal obéissant à son créancier – officier de l’État-major Sarkozyste – se réjouit vertement du revirement diplomatique russe, qui,  jeudi le 15 décembre 2011 présentait à l’ONU un projet de proposition sur la Syrie coincée entre la Caspienne et la Méditerranée. Le lecteur qui ne lirait que le titre et le chapeau de l’article aurait la fausse impression que le Kremlin capitule complètement et s’apprête à soutenir une résolution à «la libyenne» au Conseil de sécurité de l’ONU. Autant dire que les aviations franco-britannique et israéliennes obtiendraient l’ autorisation de bombarder  la population civile, massacrant des milliers de syriens sous prétexte d’empêcher leur massacre – un ‘remake’ du tragique drame libyen, du « déjà vu », écriraient les scénaristes hollywoodiens.
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    Syrie en ébullition, navire de guerre américain en Mer Noire
    http://questionscritiques.free.fr/edito/AsiaTimesOnline/M_K_Bhadrakumar/Mer_Noire_Etats- Unis_Russie_Syrie_base_navale_changement_de_regime_130611.htm

    .../...
    Il ne fait aucun doute que les États-Unis accentuent la pression sur la flotte russe en Mer Noire. La provocation des Etats-Unis se déroule dans le contexte de la crise en Syrie. La Russie bloque obstinément les tentatives étasuniennes de racolage pour une intervention en Syrie du style de celle en Libye. Pour Moscou, si les Etats-Unis veulent un changement de régime en Syrie, c’est principalement pour obtenir la liquidation de la base navale russe dans ce pays.
    La base syrienne est le seul point d’ancrage de la Russie en Méditerranée. La flotte russe en Mer Noire dépend de sa base en Syrie pour maintenir une présence effective en Méditerranée. Avec la création de bases militaires américaines en Roumanie et l'apparition du navire de guerre américain dans la région de la mer Noire, l'encerclement [de la marine russe] se resserre. C'est un jeu du chat et de souris, où les États-Unis prennent le dessus.
    Le régime dirigé par Bechar el-Assad est ostensiblement répressif, puisque des massacres sont rapportés presque quotidiennement. Mais les reportages occidentaux passent totalement sous silence l’aide extérieure apportée à l'opposition syrienne. Personne ne s’intéresse à prouver ou à mettre doute, par exemple, les circonstances dans lesquelles 120 personnes de la sécurité syrienne auraient pu être tuées lors d’un seul « incident ».

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