• Les médias français et les évènements d’Ukraine comme du temps de la Propaganda Abteilung

     

     

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    Vendredi 21 février 2014

     

    Les médias français et les évènements d’Ukraine

     

    Comme du temps de la Propaganda Abteilung et du « Pariser Zetung »

     

    par Jean LEVY 

     

    Les médias français, radios, télés et journaux, à l’image du gouvernement « socialiste », se sont rangés, sans l’ombre d’une hésitation, dans le camp des insurgés de Kiev.

     

    Ils déversent à longueur de journée « reportages » d’envoyés spéciaux, analyses de « spécialistes », commentaires et images à la gloire de « l’opposition » comme ils disent, présentée comme  le « peuple » ukrainien en lutte pour la liberté, le droit, face à la dictature sanglante, du pouvoir « inféodé à Moscou ». Les « manifestants » seraient donc des civils pris sous le feu d’une police, qui assassine froidement une foule pacifique et désarmée.

     

    Cependant, il est difficile de cacher entièrement la réalité. Aussi, nous apprenons que cette foule « désarmée » a pris d’assaut des ministères, fait usage d’armes à feu, incendié des bâtiments publics, tiré sur ce qu’en France on nomme « les forces de l’ordre », qui comptent dans leurs rangs nombre de tués et de blessés, fait prisonniers des dizaines de policiers. Et que les dizaines de victimes (on cite le chiffre de 60) de la journée du 19 février sont tombées à la suite d’une tentative des insurgés de s’emparer du Parlement…


     Kiev (Ukraine), mercredi. Les manifestants pro-européens ont érigé des barricades sur la place de l'Idépendance, ou place Maidan, redoutant de nouveaux assauts des forces anti-émeutes. 

    Les médias ne sont pas à une contradiction près.

     

    Par contre le silence est total sur l’engagement politique de la partie la plus agressive des « manifestants », cette « foule » pacifique qu’on nous disait atteindre des « centaines de milliers » sur cette fameuse place Maïdan, il y a encore quelques semaines,  et réduite aujourd’hui à « quelques milliers », selon les mêmes sources.

    une charge de manifestants. 


    21h36 : 

    Le silence des médias est total sur cette question. Qualifiés au mieux « d’extrémiste », il ne s’agirait, selon « nos » journalistes, que d’individus isolés. Leurs actes de guerre sont glorifiés. Le nom même des partis (pourtant représentés au Parlement) auxquels ces « extrémistes » sont affiliés, n’est jamais prononcé « Svoboda » est l’un d’eux. Jugés de « nationaliste », c’est pourtant un mouvement qui revendique sa filiation avec les organisations, qui combattaient, les armes à la main, aux côtés de la Wehrmacht, le pouvoir soviétique. Et « Svoboda » est débordé sur sa droite par un mouvement qui se dit héritier des SS hitlériennes, dont il célèbre officiellement le souvenir…

     

    En matière de « révisionnisme », le FN et Dieudonné sont des enfants de chœur. Et pourtant ces combattants armés ukrainiens, nostalgiques du national-socialisme, sont systématiquement ignorés par nos médias.
    Ils sont devenus des « combattants de la liberté », sponsorisés par télés, radios et journaux.

     

    Imaginons un instant un scénario identique à Paris.

     

    Des « centaines de milliers » de manifestants place de la Concorde, à deux pas de l’Elysée. Pourraient-ils déjà parvenir su ce lieu proche du pouvoir – et de l’ambassade US - ? Et si malgré tout, la police, un instant débordée, cette foule pourrait-elle s’y maintenir, non des mois, ni des semaines, mais des heures sans que les forces de l’ordre interviennent avec vigueur ?

    Et que dire (et que diraient Hollande et Valls, et à leur suite, nos médias, de cette situation ?) si malgré tout l’Assemblée nationale était l’objet d’assauts, des ministères occupés, des CRS faits prisonniers ?

     

    Disserterait-on à la télé et à la radio sur une foule pacifique agressée par une police sauvage ? Quelle serait la position du gouvernement si, sur cette même place de la Concorde des parlementaires russes et chinois assuraient les manifestants de leur solidarité et que Moscou et Pékin s’offrent en «  médiateurs » tout en décrétant des sanctions contre le Préfet de police et des commandants de CRS ?

     

    Inimaginable, bien sûr.

     

    Et pourtant c’est ce qui se passe en France aujourd’hui, vis-à-vis de l’Ukraine : l’ingérence ouverte du gouvernent Hollande dans les affaires intérieures d’un Etat souverain.

     

    C’est la meute hurlante des médias français qui se placent, sans nuance, dans le camp des rebelles ukrainiens, nostalgiques de l’ère hitlérienne.


     

    • Une de «Libération»

      Libération
      21 février 2014

    • Une de «Le Parisien»

      Le Parisien
      21 février 2014

    •  

    Voilà où nous en sommes en France aujourd’hui : un pouvoir dépendant de Washington et de Bruxelles, comme l’était l’Etat dit français vis-à-vis de Berlin, durant les années noires de l’Occupation, avec des médias aux ordres qui en remontreraient au Pariser Zetung et à ceux de la Collaboration soumis à la Propaganda-Abteilung

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    Sur ce site,

     

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    Des opposants ukrainiens se préparant à l'assaut des forces de police © Photo

    AFP VASILY MAXIMOV - http://www.sudouest.fr/2014/01/22/ukraine-deux-manifestants-morts-dans-les-violences-a-kiev-1437579-4803.php
    • Ukraine : au moins deux manifestants morts dans les violences à KievLes manifestations en Ukraine se radicalisent© Photo
      AFP SERGEI SUPINSKY
    • Ukraine : au moins deux manifestants morts dans les violences à Kiev

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    Ukraine : Hitler ou Bandera ? « L’opposition » ukrainienne affiche ses valeurs fascistes à Kiev

     

    Jeudi 20 Février 2014


    L'hôtel de ville de Kiev est occupé par les "gentils manifestants démocrates pacifiques" de EuroMaïdan. Ces derniers n'ont pas hésité a afficher leurs références politiques : Adolf Hitler ou Stepan Bandera, faites votre choix car à EuroMaïdan on a choisi le fascisme.


    Hitler ou Bandera ? "l'opposition" ukrainienne affiche ses valeurs fascistes à Kiev

     

    Cette image des "gentils manifestants démocrates pacifiques" de EuroMaïdan circule sur les réseau sociaux. Est-ce un fake (comme disent les russophobes qui sévissent sur tweeter) ou la réalité ? Dans tous les cas la seconde image n'est pas mieux (ci dessous). La première image montre les manifestants de EuroMaïdan sous le regard d'Adolf Hitler, et la seconde strictement la même image mais sous le regard de Stepan Bandera. 

    Si Adolf Hitler n'est plus à présenter, Stepan Bandera est un inconnu pour les gentils gouvernements démocratiques de l'Union européenne et des USA. Qui est-il ? Un fasciste ukrainien responsable de pogroms anti-juif et anti-polonais. 

     

    Voir l'image sur Twitter


    Stepan Bandera, une des figures de ce nationalisme, c'est l'un des fondateurs de l'Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) et dirigeant de l'Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN). Il est considéré par certains comme un ancien collaborateur des nazis. «L'influente organisation juive Centre Simon Wiesenthal a dénoncé l'attribution à titre posthume du titre d'Héros de l'Ukraine à Stepan Bandera, qualifiant ce dernier de collaborationniste nazi responsable du massacre de milliers de Juifs pendant la guerre de 1939-1945». 

    L'UPA est une armée de guérilla ukrainienne formée en octobre 1942, en Volhynie. Ses dirigeants ont été Dmytro Klyachkivskiy, Roman Choukhevytch (dès janvier 1944) et Stepan Bandera. Il s'agit de la branche militaire de l'Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN). Son principal objectif était l'indépendance totale de l'Ukraine. L'UPA est responsable de massacres de nombreux civils juifs et polonais, notamment, à l'été 1943 lors des massacres des Polonais en Volhynie. 

    L'UPA reçut de l'aide de la CIA et du renseignement britannique, bien que l'opération ait été dénoncée par Kim Philby. C'est seulement en 1947-1948 que la résistance de l'UPA fut suffisamment brisée pour permettre la mise en œuvre, par les Soviétiques, de la collectivisation à grande échelle dans l'ouest de l'Ukraine. Des raids sporadiques de l'UPA se poursuivirent jusqu'au milieu des années 1950, après la mort du général Roman Choukhevytch, qui fut tué dans une embuscade près de Lviv, en mars 1950.

     


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