La drôle d’aventure ukrainienne des USA
1- On sait que les putschistes de Kiev, petits politiciens sans envergure, sont directement pilotés par les USA. Je ne reviendrai pas sur les circonstances de ce putsch déjà abondamment décrites, ni sur celles de l’annexion de la Crimée par la Russie, mais sur la drôle de guerre civile de la semaine passée que j’ai pu suivre de près.
On leur avait dit qu’ils allaient trouver ça :
Mais ils ont trouvé ceci :
- Un engin arrêté par un homme tandis que la boubouchka engueule les soldats
2- L’opération « antiterroriste » de cette semaine, déroulée principalement entre mardi et mercredi, fut une pantalonnade qui a consisté à envoyer de jeunes appelés, montés sur de drôles d’engins datant des années 50, commandés par une vieille ganache stupide, le général Vassili Kroutov, pour soi-disant aller au contact de troupes russes d’élite, les fameux « Spetsnaz ». On leur avait dit qu’elles s’étaient infiltrées dans le Dombass afin de préparer une opération aéroportée russe sur le petit aérodrome de Kramatorsk. Cet aérodrome désaffecté était alors gardé par huit habitants débonnaires de Slaviansk, une localité située non loin de là.
- Le général Vassili Kroutov secoué par la foule
3- Quatre des huit gardiens furent abattus d’entrée dans des circonstances inconnues certainement par une avant-garde de snipers.
4 – Hommes femmes et enfants accoururent alors de partout au contact de ces jeunes soldats qui se firent engueuler par les femmes tandis que la ganache fut secouée un peu par la foule. Les snipers du début ayant tué les quatre habitants auraient pu réitérer leur crime, mais ils avaient disparu ou ont été opportunément éliminés par quelques anges gardiens.
- Une femme négocie avec un officier
5- Qu’espéraient alors les USA ? Vraisemblablement un bain de sang afin de commencer une guerre civile, car s’il avait fallu réellement empêcher l’arrivée des Russes ou neutraliser des « spetsnaz », ce n’est pas cette petite troupe de jeunes et ces engins vieillots qui auraient pu le faire. On avait visiblement envoyé jeunes et ganache au casse-pipe.
6- Cette opération échoua lamentablement dans des circonstances dignes d’une comédie. On a vu une babouchka arrêter un des engins, des femmes et des enfants pique-niquant dans l’herbe avec les jeunes soldats pleurant, tandis que des avions de guerre lourdement armés et des hélicoptères d’attaque survolaient la scène champêtre, attendant quoi au juste ?
On peut saluer également les soldats ukrainiens qui n’ont surtout pas voulu servir de pions dans cette triste aventure
- Pique-nique champêtre, la foule apporte à manger aux soldats. Le ravitaillement n’était pas prévu dans l’opération qui devait mal tourner pour eux.
7- Question : la CIA est elle dirigée par des imbéciles ou alors ce ne fut qu’une opération désespérée, faute d’autre chose ? Les forces spéciales ukrainiennes ont décliné l’invitation à la guerre civile et les troupes d’élite aéroportées de Dnipropetrovsk également.
8- À la conférence de Genève, les USA acceptèrent toutes les demandes russes sans exceptions.
Bien évidemment tout le monde sait qu’ils ne respecteront pas un mot de ces accords, comme d’habitude. Ils continuent les pseudo « sanctions » et les gesticulations militaires inutiles avec leurs marionnettes locales.
9- Cette nuit, (du 19 au 20 avril 2014) en dépit de l’accord de Genève, un commando lourdement armé qui laisse opportunément sur place un insigne de « Pravy Sector » mitraille à la mitrailleuse légère un groupe de citoyens de Slaviansk seulement armés de bâtons, ils en tuent quatre, deux des assaillants sont abattus plus tard par la milice du Dombass appelée à la rescousse et qui fait un prisonnier.
- Véhicules du commando nocturne criblés de balles et incendiés par la milice du Dombass
En conclusion : rien dans cette histoire ne tient véritablement debout, sauf si les USA désirent absolument et en dépit des accords passés engendrer une guerre civile sanglante à la yougoslave et entraîner une intervention russe afin de plonger cette partie de l’Europe dans un grave conflit armé dont ont ne sait pas où il ira.
Les USA ont l’air d’être dirigés par des fous furieux irresponsables comme ont les voit décrits dans le film de Kubrick Docteur Folamour, mais Kubrick montre un président US épris de paix. Ce qu’il ne montre pas, c’est que les USA sont dirigés réellement par un État profond [1], décrit par Peter Dale Scott, et non par un président et qu’il semblerait que cet État profond veuille nous concocter une Guerre Mondiale.
Heureusement que la Russie est dirigée elle par un homme responsable qui sait éviter les pièges tendus de gens qu’il connaît parfaitement bien.
Attendons la suite des coups fourrés étasuniens car, à mon avis, ce n’est qu’un début.
[1] « Derrière la démocratie états-unienne : l’État profond », par Peter Dale Scott, Réseau Voltaire, 5 avril 2011 ; « Le “Projet Jugement dernier” et les événements profonds : JFK, le Watergate, l’Irangate et le 11-Septembre » partie 1 et « Le “Projet Jugement dernier” et les événements profonds : JFK, le Watergate, l’Irangate et le 11-Septembre » partie 2, par Peter Scott Dale, Réseau Voltaire, 4 et 14 janvier 2012.
http://www.mondialisation.ca/la-drole-daventure-ukrainienne-des-usa/5378732
Des troupes américaines envoyées en Pologne
pour soutenir l’Ukraine
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20140419_00465320
- Vers la fin de la propagande états-unienne par Thierry Meyssan
- Tracts antisémites à Donetsk : une grossière manipulation bien opportune
- C’est officiel ! La Russie interdit complètement les OGM
- Ukraine : la Pologne avait formé les putschistes deux mois à l’avance par Thierry Meyssan
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Sergueï Lavrov : « Toutes ces années, nos partenaires occidentaux nous ont menti »
+ Russie : l’armée répondra à toute menace (Lavrov)
23 avril 2014, par Comité ValmySergueï Lavrov : « Toutes ces années, nos partenaires occidentaux nous ont menti »
Traduit par : Julia BREEN publié Mercredi 16 avril 2014
Sergueï Lavrov - Crédits : www.mid.ru
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Nous assistons en ce moment à une restructuration de tout le système mondial. Après la disparition de l’Union soviétique et du Pacte de Varsovie, ceux que nous désignons sous le terme général d’« Occident » ont laissé échapper des possibilités historiques au moment où la Russie a proposé toute une série (...)
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L’Empire anglo-saxon est basé depuis un siècle sur la propagande. Elle est parvenue à nous convaincre que les États-Unis sont « le pays de la liberté » et qu’ils ne livrent de guerres que pour défendre leurs idéaux. Mais la crise actuelle à propos de l’Ukraine vient de changer les règles du jeu : désormais Washington et ses alliés ne sont plus les seuls locuteurs. Leurs mensonges sont ouvertement contestés par le gouvernement et les médias d’un autre grand État, la Russie. À l’heure des satellites et de l’Internet, la propagande anglo-saxonne ne fonctionne plus.
- Barack Obama parle bien. En réalité, le président Obama n’écrit pas lui-même ses textes et passe ses journées à lire sur des prompteurs des discours écrits pour lui. Pendant ce temps, d’autres gouvernent à sa place.
Depuis toujours les gouvernants tentent de convaincre de la justesse de leurs actes, car jamais les foules ne suivent les hommes qu’elles savent mauvais. Le XXème siècle a été le théâtre de méthodes nouvelles de propagation d’idées qui ne s’encombraient pas de la vérité. Les Occidentaux font remonter la propagande moderne au ministre nazi Joseph Goebbels. C’est une manière de faire oublier que l’art de fausser la perception des choses fut développé auparavant par les Anglo-Saxons.
En 1916, le Royaume-Uni créa la Wellington House à Londres, suivie par la Crewe House. Simultanément, les États-Unis créèrent le Committee on Public Information (CPI). Considérant que la Première Guerre mondiale opposait des masses et non plus des armées, ces organismes tentèrent d’intoxiquer leur propre population tout autant que celles de leurs alliés et que celles de leurs ennemis.
La propagande moderne commence avec la publication à Londres du rapport Bryce sur les crimes de guerre allemands, qui fut traduit en trente langues. Selon ce document, l’armée allemande avait violé des milliers de femmes en Belgique, les armées britanniques luttaient donc contre la barbarie. On découvrit à la fin de la Première Guerre mondiale que l’ensemble du rapport était une supercherie, faite de faux témoignages avec l’aide de journalistes.
De son côté, aux États-Unis, George Creel inventa un mythe selon lequel la Guerre mondiale était une croisade des démocraties pour une paix réalisant les droits de l’humanité.
Les historiens ont montré que la Première Guerre mondiale répondait à des causes autant immédiates que profondes, la plus importante étant la compétition entre grandes puissances pour étendre leur empires coloniaux.
Les bureaux britanniques et états-unien étaient des organismes secrets, travaillant pour le compte de leurs États. À la différence de la propagande léniniste, qui ambitionnait de « révéler la vérité » aux masses ignorantes, les Anglo-Saxons cherchaient à les tromper pour les manipuler. Et pour cela, les organismes étatiques anglo-saxons devaient se cacher et usurper de fausses identités.
Après la disparition de l’Union soviétique, les États-Unis ont négligé la propagande et lui ont préféré les Relations publiques. Il ne s’agissait plus de mentir, mais de tenir la main des journalistes pour qu’ils ne voient que ce qu’on leur montre. Durant la guerre du Kosovo, l’Otan fit appel à Alastair Campbell, un conseiller du Premier ministre britannique, pour raconter à la presse une histoire édifiante par jour. Pendant que les journalistes la reproduisaient, l’Alliance pouvait bombarder « en paix ». Le story telling visait moins à mentir qu’à détourner l’attention.
Cependant, le story telling est revenu en force avec le 11-Septembre : il s’agissait de concentrer l’attention du public sur les attentats de New York et de Washington pour qu’il ne perçoive pas le coup d’État militaire organisé ce jour-là : transfert des pouvoirs exécutifs du président Bush à une entité militaire secrète et placement en résidence surveillée de tous les parlementaires. Cette intoxication fut notamment l’œuvre de Benjamin Rhodes, aujourd’hui conseiller de Barack Obama.
Au cours des années suivantes, la Maison-Blanche installa un système d’intoxication avec ses principaux alliés (Royaume-Uni, Canada, Australie et bien sûr Israël). Chaque jour ces quatre gouvernements recevaient des instructions, voire des discours pré-écrits, du Bureau des médias globaux pour justifier la guerre en Irak ou calomnier l’Iran [1].
Pour diffuser rapidement ses mensonges, Washington s’appuyait, depuis 1989, sur CNN. Avec le temps, les États-Unis créèrent un cartel de chaines d’information satellitaires (Al-Arabiya, Al-Jazeera, BBC, CNN, France 24, Sky). En 2011, lors du bombardement de Tripoli, l’Otan parvint par surprise à convaincre les Libyens qu’ils avaient perdu la guerre et qu’il était inutile de résister encore. Mais en 2012, l’Otan a échoué à reproduire ce modèle et à convaincre les Syriens que leur gouvernement allait inévitablement tomber. Cette tactique a failli parce que les Syriens ont eu connaissance de la manipulation effectuée par les chaînes de télévision internationales en Libye et ont pu s’y préparer [2]. Et cet échec marque la fin de l’hégémonie de ce cartel de « l’information ».
La crise actuelle entre Washington et Moscou à propos de l’Ukraine a contraint l’administration Obama à revoir son système. En effet, désormais Washington n’est plus seul à parler, il doit contredire le gouvernement et les médias russes, accessibles partout dans le monde via les satellites et Internet. Le secrétaire d’État John Kerry a donc désigné un nouvel adjoint pour la propagande, en la personne de l’ancien rédacteur en chef de Time Magazine, Richard Stengel [3]. Avant même de prêter serment, le 15 avril, il occupait déjà sa fonction et, dès le 5 mars, envoyait aux principaux médias atlantistes une « fiche documentaire » sur les « 10 contre-vérités » que Vladimir Poutine aurait énoncées sur l’Ukraine [4]. Il récidivait le 13 avril avec une seconde fiche présentant « 10 autres contre-vérités » [5].
Ce qui frappe en lisant cette prose, c’est son ineptie. Elle vise à valider l’histoire officielle d’une révolution à Kiev et à discréditer le discours russe sur la présence de nazis dans le nouveau gouvernement. Or, on sait aujourd’hui qu’en fait de révolution, il s’agissait bien d’un coup d’État fomenté par l’Otan et mis en œuvre par la Pologne et Israël en mixant des recettes des « révolutions colorées » et des « printemps arabes » [6]. Les journalistes qui ont reçu ces fiches et les ont relayées connaissent parfaitement les enregistrements de conversations téléphoniques de l’assistante du secrétaire d’État Victoria Nuland, sur la manière dont Washington allait changer le régime au détriment de l’Union européenne, et du ministre estonien des Affaires étrangères, Urmas Paets, sur la véritable identité des snipers de la place Maidan. En outre, ils ont pris connaissance ultérieurement des révélations de l’hebdomadaire polonais Nie sur la formation deux mois avant le début des événements des émeutiers nazis à l’Académie de police polonaise. Quant à nier la présence de nazis au sein du nouveau gouvernement ukrainien, cela revient à clamer que la nuit est lumineuse. Il n’est pas nécessaire de se rendre à Kiev, il suffit de lire les écrits des ministres actuels ou d’écouter leurs propos pour le constater [7].
En définitive, si ces argumentaires permettent de donner l’illusion d’un consensus des grands médias atlantistes, ils n’ont aucune chance de convaincre des citoyens curieux. Au contraire, il est si facile avec Internet de découvrir la supercherie que ce type de manipulation ne pourra qu’entamer un peu plus la crédibilité de Washington.
L’unanimisme des médias atlantistes le 11-Septembre a permis de convaincre l’opinion publique internationale, mais le travail réalisé par des très nombreux journalistes et citoyens, dont j’ai été le précurseur, a montré l’impossibilité matérielle de la version officielle. Treize ans plus tard, des centaines de millions de personnes ont pris conscience de ces mensonges. Ce processus ne pourra que se développer avec le nouveau dispositif de propagande états-unien. En définitive, tous ceux qui relayent les argumentaires de la Maison-Blanche, notamment les gouvernements et les médias de l’Otan, détruisent eux-mêmes leur crédibilité.
Barack Obama et Benjamin Rhodes, John Kerry et Richard Stengel n’agissent qu’à court terme. Leur propagande ne convainc les masses que quelques semaines et contribue à les révolter lorsqu’elles comprennent la manipulation. Involontairement, ils sapent la crédibilité des institutions des États de l’Otan qui les relayent consciemment. Ils ont oublié que la propagande du XXème siècle ne pouvait réussir que parce que le monde était divisé en blocs qui ne communiquaient pas entre eux, et que son principe monolithique est incompatible avec les nouveaux moyens de communication.
La crise en Ukraine n’est pas terminée, mais elle a déjà profondément changé le monde : en contredisant en public le président des États-Unis, Vladimir Poutine a franchi un pas qui empêche désormais le succès de la propagande états-unienne.
Source
Al-Watan (Syrie)
Publié par : http://www.voltairenet.org
http://cequelesmediasnenousdisentpas.over-blog.com/2014/04/vers-la-fin-de-la-propagande-etats-unienne-par-thierry-meyssan.html
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Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a demandé, dans un article publié le 20 avril dans Bild am Sonntag, que l’on mette fin aux menaces de sanctions contre la Russie et que l’on consacre plus d’efforts à la désescalade de la crise ukrainienne.
Le ministre à également demandé que le nombre d’observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) soit augmenté à 500 le plus tôt possible. Il a souligné que la situation sur le terrain est compliquée par le fait que plusieurs groupes armés en Ukraine ne sont contrôlés ni par Kiev ni par Moscou, et qu’étant donné le fait que les possibilités de rétablir la paix sont peu nombreuses, il n’est pas nécessaire de compliquer davantage la situation.
Les remarques de Steinmeier reflètent l’existence d’un âpre débat au sein même du gouvernement allemand sur la situation ukrainienne, puisque la ministre de la Défense Ursula von der Leyen a de son côté appelé au renforcement des sanctions contre la Russie.
Trois anciens chanceliers, Helmut Schmidt, Helmut Kohl, et Gerhard Schröder, ainsi que l’ancien chef d’état-major de l’armée allemande, le général Harald Kujat (ret.), plus le chef-adjoint du Parti libéral-démocrate (FDP) Wolfgang Kubicki, ont par ailleurs vivement critiqué l’attitude belliqueuse de l’Otan à l’égard de la Russie.
« Le fait que l’Otan souhaite déployer des forces près de la frontière orientale du pays, en collaboration avec la Bundeswehr [armée allemande], je considère cela comme non seulement contreproductif mais extrêmement dangereux », a déclaré Kubicki, avant de souligner, à propos de la présence de néonazis dans le gouvernement ukrainien : « Il y a là des gens qui seraient poursuivis devant les tribunaux en Allemagne. Ils ne sont d’aucune manière des ’’combattants de la liberté’’, mais nous agissons comme si c’était le cas. »
Un revirement médiatique est également en train de s’opérer outre-Rhin. Dans un reportage intitulé « Toujours contre Poutine : la critique contre les médias gagne du terrain », la Norddeutscher Rundfunk (NDR) rapporte qu’un nombre croissant d’auditeurs et de lecteurs écrivent des courriels pour protester contre la ligne anti-Poutine, et se sentent insultés face à ce qu’ils considèrent comme une campagne évidente de propagande. NDR attribue le changement dans l’opinion publique au scandale de la surveillance de massé opérée par la NSA, aux drones, à Guantanamo et Abu Ghraïb, des épisodes qui ont gravement égratigné la confiance des Allemands envers les Etats-Unis.
La dirigeante du Mouvement des droits civiques – Solidarité (BüSo) Helga Zepp-LaRouche, qui a résisté sans faillir à cette campagne de propagande en faveur d’une guerre dont l’Allemagne serait sans aucun doute l’une des premières victimes, est traitée avec bien plus de respect qu’avant dans certains milieux institutionnels.
http://www.solidariteetprogres.org/actualites-001/crise-ukrainienne-une-revolte.html