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    Le Peuple syrien a parlé

     

    L’élection présidentielle syrienne a surpris aussi bien les Syriens que leurs alliés et leurs ennemis. Le scrutin, dont chacun s’accorde à dire qu’il a été sincère, a mobilisé 73,42 % des électeurs, malgré l’impossibilité dans laquelle certains se trouvaient d’aller aux urnes du fait de l’occupation d’une partie du pays par des mercenaires étrangers. Bachar el-Assad a recueilli 88,7 % des suffrages exprimés et a été reconduit pour 7 ans.


    | 5 juin 2014

     

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    Depuis plusieurs mois, les 11 États restant membres du Groupe de Londres (anciennement dénommé les « Amis de Syrie », à l’époque où ils étaient 114) dénoncent l’élection présidentielle syrienne du 3 juin comme une « farce ». Selon eux, d’une part il serait grotesque de tenir un scrutin dans un pays en proie à une « guerre civile », d’autre part, le président sortant Bachar el-Assad serait un tyran, recourant massivement à la torture et bombardant son propre peuple, donc illégitime. Toujours selon ces 11 États, la seule sortie possible d’une guerre qui a déjà fait « au moins 160 000 morts syriens » serait de laisser la place à un « organe de transition » désigné non pas par les Syriens, mais par eux.

    Les grands médias des États membres de l’Otan et du CCG avaient donc prévu d’ignorer cette « non-élection », selon l’expression du secrétaire d’État John Kerry. Cependant, le scrutin anticipé pour les Syriens résidant à l’étranger ayant donné lieu à des manifestations de masse au Liban et en Jordanie, il était évident que la presque totalité des Syriens de l’intérieur qui pourrait voter le ferait. Dès lors, ces grands médias ont dépêché in extremis des équipes pour couvrir l’événement.

    Jusqu’à ce moment-là, il était généralement admis —sauf par le Réseau Voltaire— que les Syriens en exil étaient opposés à la République et qu’ils avaient fuit le pays pour échapper à la « répression politique ». L’épisode des scrutins à Beyrouth et Amman a montré qu’en réalité, la grande majorité d’entre eux avaient fuit les exactions des mercenaires étrangers qui attaquent leur pays. Tout autant surpris que l’ambassadeur syrien au Liban, le ministre libanais de l’Intérieur dénonça la présence sur son territoire de prétendus réfugiés syriens qui soutiennent leur gouvernement, refusant de prendre en compte l’attaque de leur pays et la destruction de leurs maisons par plus de 250 000 mercenaires en 3 ans.

    La République syrienne s’évertua à suivre méticuleusement les normes occidentales de la démocratie. Le Parlement adopta un nouveau Code électoral qui institua les droits accordés aux candidats aussi bien en matière d’affichage, et de passages à la télévision et dans les journaux que d’escorte assurant leur sécurité en ces temps de guerre.

    Le pays, qui a abandonné le système du parti unique pour celui du multipartisme en adoptant la constitution du 26 février 2012, avait eu deux ans pour former de nombreux partis et apprendre le débat politique public.

    La République syrienne, qui accepte la présence de journalistes occidentaux depuis novembre 2011, avait eu deux ans et demi pour apprendre à satisfaire leurs exigences professionnelles. Il avait progressivement noué des contacts positifs avec nombre d’entre eux, notamment depuis la Conférence de Genève 2. Plus de 360 médias étrangers étaient ainsi accrédités, disposant de la plus totale liberté de circulation dans tout le pays, malgré la guerre.

    Les arguments politiques

    Pour le Groupe de Londres, il serait impossible d’organiser une élection dans un État en guerre. C’est oublier que récemment, les mêmes États se sont réjouit des élections présidentielles en Afghanistan et en Ukraine.

    En Afghanistan, le 5 avril, se tenait le premier tour de l’élection présidentielle sous la surveillance des troupes de l’Otan. Un électeur sur trois a fui le pays, mais pouvait voter de l’étranger. Selon les États membres du groupe de Londres, il aurait fallu obtenir 50 % des suffrages exprimés pour être élu dès le premier tour (il y en aura un second le 14 juin). Dans ce cas, compte-tenu du taux d’abstention de 67 % le président aurait été élu par 16,5 % du corps électoral).

    En Ukraine, les putschistes de Kiev ont annoncé un taux de participation, le 25 mai, de 60 %. Ce faisant, ils ne comptaient pas les électeurs de Crimée, bien qu’ils affirment que cette région fait toujours partie de leur pays. Le président élu, Petro Porochenko récolta 54 % des suffrages exprimés. Cependant, si l’on ramène ce score à l’ensemble des électeurs sur l’ensemble du territoire qu’il revendique, il n’a le soutien que de 27 % d’entre eux.

    On ne doit pas s’étonner de la faible exigence des États du Groupe de Londres : à la dernière élection du Parlement européen (25 mai), le taux de participation était exceptionnellement bas (seulement 13 % en Tchéquie). Cette élection sans le peuple a pourtant été considérée comme « démocratique » (sic).

    Le rôle belliqueux des médias atlantistes en 2011-2012

    La guerre contre la Syrie a débuté, en 2011, comme une guerre de 4ème génération. C’est-à-dire que l’Otan entendait renverser l’État en décourageant la population de le défendre plutôt qu’en lui livrant une guerre conventionnelle. De grands médias internationaux (Al-Arabiya, Al-Jazeera, BBC, CNN, France24, Sky), coordonnés par l’Alliance, devaient faire accroire aux Syriens et au monde que leur pays était agité par une « révolution » et que leur gouvernement allait inévitablement être renversé. La guerre aurait du culminer, début 2012, par une substitution de fausses chaînes syriennes aux vraies chaînes, afin d’annoncer la fuite du président el-Assad et l’instauration d’un « gouvernement de transition ». Cependant l’opération fut déjouée et échoua. La Russie et les États-Unis conclurent, en juin 2012, les grandes lignes d’un accord qui prévoyait aussi bien la paix en Syrie que le partage de la région entre eux.

    Toutefois, la France, Israël et l’opposition démocrate au sein du gouvernement Obama (Hillary Clinton, David Petraeus, James Stavridis) relancèrent la guerre sous une autre forme. Il s’agissait cette fois d’attaquer le pays avec des forces non-étatiques, sur le principe des condottières de la Renaissance ou, plus récemment, des Contras au Nicaragua. Durant cette seconde période, les médias atlantistes et du Golfe continuèrent sur leur lancée à décrire une révolution imaginaire face à une dictature cruelle, tandis que l’opinion publique en Syrie terminait de se rallier au gouvernement. De sorte qu’au moment où débutait la campagne présidentielle syrienne, les médias donnaient une narration complétement différente de la situation selon qu’ils étaient basés dans un pays de l’Otan ou du CCG, ou non.

    Comment donc les médias atlantiques allaient-ils traiter de cette élection ?

    La stratégie de dénigrement des médias atlantistes en 2014

    Durant les jours précédents, ils ont utilisé plusieurs arguments pour discréditer le processus électoral.

    • « Le résultat est connu d’avance », martelaient-ils. Effectivement, il ne faisait aucun doute que le président sortant, Bachar el-Assad, serait élu pour un troisième mandat de 7 ans. Cette affirmation laissait à supposer que le scrutin ne serait pas sincère.

    Toutefois, si les Européens veulent bien comparer ce qui est comparable, la situation de la Syrie rappelle celle de l’Europe à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le 26 août 1944, le président du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), qui avait été créé à Alger quelques jours avant le débarquement en Normandie, le général Charles De Gaulle, remontait les Champs-Élysées escorté d’une foule innombrable. Il n’y avait pas eu alors d’élection. La légitimité de De Gaulle était indiscutable car il avait été le premier homme politique à refuser la Collaboration en 1940 et à immédiatement entrer en Résistance. Les Français saluaient en lui l’homme qui avait su s’opposer à la fatalité et les conduire à la victoire. De la même manière, les Syriens voient en Bachar el-Assad l’homme qui a su s’opposer à la recolonisation du pays et les conduire à la victoire.

    • « Les deux autres candidats sont de simples faire-valoir », poursuivent les médias atlantistes, sous-entendant que le pays en est resté à l’époque du parti unique et que cette élection est une mise en scène.

    Or, le propre du multipartisme, c’est de pouvoir voter pour un candidat que l’on choisit. Dans de nombreux scrutins, les électeurs ne se reconnaissent dans aucun candidat. Ils peuvent alors soit s’abstenir, s’ils considèrent que le système est vicié ; soit voter blanc, s’ils veulent soutenir les institutions, mais aucun candidat ; soit voter pour un candidat marginal afin de relativiser le score du candidat principal (ce que l’on appelle le « vote protestataire »).

    Dès lors, avant même d’examiner le score des candidats, le plus important, c’est le niveau de participation. Dans la Syrie en guerre, où une partie du territoire est actuellement occupée par au moins 90 000 mercenaires étrangers, et malgré l’appel de la Coalition nationale syrienne au boycott, ils ont été 73,42 % des électeurs à voter. À titre de comparaison, c’est mieux en France que toutes les élections au Parlement européen (depuis 1979), mieux que toutes les élections législatives (depuis 1986), mais moins bien que l’élection présidentielle (80,34 %). La différence évidemment, c’est que la France est en paix.

    • « Le pays est largement détruit et les bombardement continuent », assurent les médias atlantistes. L’élection ne serait donc qu’un épiphénomène, la réalité quotidienne étant l’omniprésence de la guerre. Pour en rajouter, l’AFP assure que le gouvernement ne contrôlerait que 40 % du territoire, hébergeant 60% de la population.

    La participation étant supérieure à 60 %, il convient d’abord de noter que les chiffres de l’AFP sont imaginaires. Les zones contrôlées par l’Armée arabe syrienne sont bien plus larges depuis qu’elle a reconquis la côte. Les mercenaires sont encore présents à la frontière turque et dans quelques poches ici ou là. Ainsi, le district de Damas fait 18 000 km2, dont seulement 75 km2 sont tenus par les Contras, mais l’AFP considère que l’ensemble du district est aux mains des « révolutionnaires ». En outre, dans certaines zones, l’Armée arabe syrienne est absente, mais les fonctionnaires de l’État sont toujours présents. C’est le cas des zones kurdes qui assurent elles-mêmes leur sécurité tout en reconnaissant la République. Enfin, l’essentiel du territoire est un désert inhabitable que chacun peut prétendre contrôler. Toutefois, lorsque des Contras le traversent, ils sont abattus par l’aviation syrienne.

    Par ailleurs, montrer des images de Homs dévastée ne signifie pas que le gouvernement « bombarde son propre peuple ». Là encore, si l’on reprend l’exemple de la Seconde Guerre mondiale, ces images sont comparables à celles de Stalingrad car les méthodes des Contras y sont les mêmes que celles des nazis : celle des « trous de souris ». Pour ne pas être éliminés en sortant dans les rues, les snipers étrangers creusent des passages d’une maison à l’autre dans les murs latéraux.

    Enfin, pour bombarder les positions ennemies, l’Armée arabe syrienne peut-être amenée à bombarder des civils à la manière dont les Alliés bombardèrent Lisieux, Vire, Le Havre, Tilly, Villers-Bocage, Saint-Lô, Caen etc. durant le débarquement en Normandie. Pourtant, si l’on discute la manière dont les Alliés ont procédé, il ne vient à l’idée de personne de les accuser d’avoir délibérément tué 20 000 Français.

    Les conséquences du scrutin

    À la surprise générale, la participation a été massive partout où il était possible de voter, y compris dans les zones kurdes, alors que les médias atlantistes relayaient des appels de kurdes au boycott.

    Il faut donc conclure :

    Les accusations de dictature et de torture sont imaginaires.
    Dans aucun État au monde, on n’a vu le peuple voter pour un dictateur qui l’oppresserait. Le parti nazi allemand n’a jamais obtenu plus de 43,9 % des voix (mars 1933) et a immédiatement supprimé les élections pluralistes.
    Les Syriens de l’intérieur savent certainement mieux ce qui se passe chez eux que les Syriens de la Coalition nationale, dont la majorité vit à l’étranger depuis au moins vingt ans. Ils ne croient plus la narration états-unienne du début des événements (des enfants que la police aurait torturé à Deraa) et ils n’ont jamais cru la narration actuelle (les 10 000 personnes torturées et mortes de faim dans les prisons du « régime »).

    La Coalition nationale syrienne ne représente pas le peuple syrien.
    La Coalition, organe créé par les services français et aujourd’hui contrôlé par l’Arabie saoudite après l’avoir été par le Qatar, a été reconnue « seule représentante du peuple syrien » par le Groupe de Londres. Malgré son appel au boycott, l’abstention ne représente que 26,58 % des électeurs inscrits, ce qui semble avant tout correspondre aux électeurs empêchés de participer du fait de l’occupation d’une partie du territoire par les Contras.
    On ne voit d’ailleurs toujours pas comment une instance qui utilise le drapeau vert-blanc-noir à trois étoiles —c’est-à-dire le drapeau de la colonisation française de l’entre-deux-guerres— pourrait être soutenue par le peuple syrien.

    • Les Collaborateurs des puissances coloniales se sont discrédités.
    Au cours de débats télévisés, des membres de la Coalition ont expliqué l’absence de leader capable de rivaliser avec Bachar el-Assad par la dictature qui étoufferait depuis longtemps le pays. Or, nous l’avons vu, il n’y a pas de dictature aujourd’hui en Syrie.
    Si l’on reprend la comparaison avec la Seconde Guerre mondiale, l’absence de rival à Charles De Gaulle, en 1944, ne signifiait pas qu’il avait imposé une dictature, mais que les politiciens français s’étaient discrédités en collaborant avec les nazis. C’est pourquoi aucune des personnes ayant participé à la Coalition nationale ne peut espérer jouer un rôle politique à l’avenir dans le pays.

     

    [Réseau Voltaire]

     

     

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    Voir aussi : Tout sur Assad, et même Kadhafi, avec vidéos d'eva R-sistons. Les meRdias mentent ! 

    Grande Syrie et misérable Presse - Vanessa Burggraf icône de la désinfo

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    L’Islande efface une partie de la dette immobilière des ménage

    L'Islande, un pays de rêve

    L’Islande efface une partie de

    la dette immobilière des ménages

     

    Le gouvernement islandais tient parole. Il avait promis, pendant la campagne électorale, d’effacer une partie de la dette immobilière des ménages. Le processus est bel et bien lancé depuis dimanche 18 mai. Le fisc a ouvert un site internet sur lequel les Islandais peuvent désormais déposer leur dossier, une mesure spectaculaire.


    Le gouvernement a décidé de frapper fort pour éviter une flambée des impayés. Il va tout simplement tirer un trait sur une partie des crédits immobiliers des ménages. Au total, ce sont 900 millions d’euros qui vont être effacés, ce qui représente 13% de la dette immobilière des ménages.


    Envolée des mensualités


    Concrètement, c’est l’Etat qui remboursera directement cet argent aux banques. La raison d’un tel cadeau : le gouvernement considère que la situation n’est plus tenable. Les banques consentaient avant la crise des crédits à taux variables indexés sur l’inflation. Depuis, cette inflation s’est envolée avec à la clé, une explosion des mensualités de remboursement.


    Pour le gouvernement, il s’agit de contenir le problème. Mais il compte aussi sur cette mesure spectaculaire pour redonner du pouvoir d’achat, doper la consommation et donc la croissance.


    Source: BFM


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    ..
    Voir aussi :

     

    Ce qu'on ne vous dit pas sur les guerres,

    Bruits de guerre. Ukraine, Syrie, Afrique... La CPI pour les fauteurs de guerres !

     

    democratie-US.jpg

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    Actualité :

     

    Document : La liste des 74 eurodéputés français - Bilan des Elections UE

     

    Entretien de François Asselineau avec La voix de la Russie, à propos des élections Européennes et du vote FN

    L’UPR dénonce la multiplication des cas où des bureaux de vote ont été dépourvus de bulletins UPR, ce qui a faussé le scrutin

     

    Agenda 21 : un plan pour une

    dictature fasciste mondiale

     

    planete-prison

     

    (..) L’avancée à bas bruit du totalitarisme pour un tel monde se fait autour de nous, bien qu’une majorité de personnes ne la voit pas parce qu’ils ne relient pas les points. Les gens ont tendance à vivre dans leur « petit monde » et se concentrent uniquement sur quelques sujets et centres d’intérêt. Ce qui leur donne une vision déformée de ce qui se passe parce qu’ils sont si occupés à se focaliser sur des détails qu’ils en perdent de vue l’ensemble. Le monde des Hunger Games est déjà bien en voie de réalisation à moins que l’humanité ne fasse une réévaluation de la réalité.


    Les fondements, la structure et les « must » de la société des Hunger Games sont détaillés dans un programme imposé par les Nations-Unies appelé Agenda 21 qui inclut deux thèmes proches, le « développement durable » et la « biodiversité ». L’idée de développement durable semble assez sensée à première vue tant qu’on n’a pas réalisé ce que ce terme et celui de biodiversité renferment vraiment dans le contexte d’une conspiration.

    L’Agenda 21 a été mis en place en 1992 lors de la conférence des Nations-Unies sur l’environnement et le développement à Rio de Janeiro au Brésil, organisée par Maurice Strong, un milliardaire canadien du pétrole et des affaires et porte-parole des Rothschilds et des Rockefellers. Strong fut le chef de file pour le programme d’exploitation-de-l’environnement-pour-arnaquer-les-gens, main cachée de l’environnement dans le réseau de la Table Ronde qui comprend le groupe Bilderberg, la Commission Trilatérale et le Council on Foreign Relations.


    Strong disait à l’appui de l’Agenda 21 : « N’est-ce pas le seul espoir pour cette planète que la civilisation industrialisée s’effondre ? N’est-il pas de notre responsabilité de le provoquer ? » C’est un homme qui est devenu super-riche grâce à l’industrie du pétrole. Il vit aujourd’hui en Chine dans un luxe de milliardaire où l’industrie émettrice de carbone s’envole et il est directeur du Chicago Climate Exchange [CCX en abrégé] (dont le principal actionnaire est Goldman Sachs), qui est le premier projet mondial et le seul système de réduction des gaz à effet de serre de valeur légale en Amérique du nord. Le CCX a été mis en place avec un financement de la Fondation Joyce où Barack Obama fut un jour directeur. Strong et Al Gore s’en sont mis plein les poches grâce au Carbon Exchange et autres moyens grâce aux mensonges dont ils font la promotion sur le changement climatique et aux solutions qu’ils proposent. Kate Johnson a écrit sur le site de Global Research : « Les mêmes hommes qui nous ont vendu le mythe du réchauffement climatique causé par l’homme sont les mêmes qui nous ont venu la « solution » d’une taxe carbone et le Emissions Trading Scheme [système d'échange de quotas d'émissions] et aujourd’hui ils profitent de leurs investissements lucratifs basés sur des mensonges ». Strong s’est envolé pour la Chine en 2006 après avoir été accusé de corruption en rapport avec le pétrole des Nations-Unies pour le programme alimentaire.

    La propagande sur le changement climatique est une technique de non-problème-réaction-solution pour justifier l’Agenda 21 et son compagnon, le Traité sur la Biodiversité. C’est un document internationalement contraignant impliquant presque 200 pays. Les US ont signé le traité, mais il n’a pas été ratifié par le Sénat après que des gens comme le Dr Michael Coffman, écologiste et scientifique de l’écosystème ait exposé ses réelles conséquences et implications. Il dit avoir compris pendant les années 80 et 90 que le plan était de prendre comme excuse une protection de l’environnement pour confisquer la moitié des terres des US. Des plans similaires existent pour tous les autres pays. L’Amérique a pu ne pas ratifier le traité, mais il est mis en œuvre actuellement. L’Agenda 21 demande un contrôle mondial centralisé de toutes les terres ; de toutes les propriétés privées, de toutes les sources et distribution d’eau et de toute la production et la distribution alimentaire.

    L’Agenda 21 est nommé « agenda pour le 21ème siècle » et il fait penser à un fascisme/communisme mondial. Voici un résumé de ce que l’Agenda 21/Développement Durable/Biodiversité cherche à imposer

    :

    • La fin de la souveraineté nationale
    • La planification et la gestion étatisées des territoires pour toutes les ressources, les écosystèmes, les déserts, forêts, montagnes, océans et l’eau douce; l’agriculture; le développement rural; la biotechnologie; et l’assurance d’une « équité » (esclavage équitable)
    • L’État « définit le rôle » des entreprises et des ressources financières
    • Abolition de la propriété privée (ce n’est pas « durable »)
    • « Restructuration » de l’unité familiale
    • Des enfants élevés par l’État
    • On dit aux gens quel sera leur travail
    • Restrictions majeures des déplacements
    • Création de « zones de peuplement humain »
    • Repeuplement de masse car les gens sont forcés de laisser vacantes les terres où ils vivaient auparavant
    • Éducation abrutissante (réalisée)
    • Dépopulation mondiale massive à la poursuite des éléments ci-dessus


    Cet horrible programme est coordonné par les Nations-Unies, fer de lance d’une dictature mondiale, via un réseau non-gouvernemental appelé autrefois le Conseil International d’Initiatives d’Environnement Locales [en anglais ICLEI, International Council of Local Environmental Initiatives] et aujourd’hui connu comme Gouvernements Locaux pour la Durabilité, bien que le nom abrégé ICLEI soit toujours en usage. Les Nations-Unies ouvrent maintenant des « ambassades » autour du monde nommées « Maisons des Nations-Unies » sous couvert d’accroître la sensibilisation des activités des Nations-Unies, mais non les activités que les gens ont vraiment besoin de connaître. Ils en ont ouvert une à Hunter Square, à Édimbourg, en Écosse, par exemple.


    Les Gouvernements Locaux pour la Durabilité (ICLEI) et d’autres organisations introduisent le programme dans chaque village, ville, cité et région et il commence déjà à s’étendre autour du monde. L’infrastructure d’organisation de l’Agenda 21 est déjà fantastique et implique des agences du gouvernement, des organisations non-gouvernementales (ONG), des think-tanks, des sociétés, des fondations, des opérations « de formation » (contrôle de l’esprit) et des « initiatives » qui ont bâti l’infrastructure de ce qu’ils appellent la société « post-industrielle, post-démocratique » alors que la foule continue ses activités quotidiennes, inconsciente de la prison qui se construit autour d’elle d’heure en heure.

    Harvey Ruvin, vice-président de l’ICLEI, était interrogé sur la manière dont l’Agenda 21 affecterait les libertés en rapport avec la Constitution américaine et la Déclaration des Droits, la propriété privée et la liberté d’expression. Il a répondu : « Le collectif doit prendre le pas sur les droits individuels ». L’arrogance de ces gens est époustouflante. Le réseau extraordinaire qui soutient l’ICLEI et l’Agenda 21 incluent diverses institutions. Celles-ci et de nombreuses autres travaillent au même but – l’Agenda 21 et la mise en esclavage total des humains autour du monde, bien que la plupart de ceux qui sont impliqués n’auront aucunement l’idée qu’ils construisent une prison mondiale pour eux et leurs familles.

    Une autre de ces organisations de premier plan est le Conseil des Entreprises Mondiales pour le Développement Durable qui inclut la monstrueuse société Monsanto. La destruction de terres agricoles, la contamination des pays avec des toxines et le remplacement d’aliments corrects par des organismes génétiquement modifiés mortels et destructeurs de sol, telle est la contribution de Monsanto pour la « durabilité ». L’Agenda 21 est en fonction dans plus de 600 villes, cités et comtés des US et s’étend de jour en jour.


    Un membre des comités de l’Agenda 21 de Santa Cruz en Californie, disait au milieu des années 90 que les propositions qu’il entendait étaient si folles qu’il en riait car elles ne pourraient jamais être appliquées. Elles incluaient que « la surface de la Terre Mère ne soit pas éraflée » ; les humains seraient parqués dans des zones de peuplement ; l’éducation devrait se concentrer sur l’environnement en tant que principe d’organisation et tous les aspects de la vie seraient couverts par l’Agenda 21, mais tous ces programmes délirants sont introduits aujourd’hui. Rien que des visages heureux, gentils, souriants, mais la réalité est que l’Agenda 21 est une stratégie vicieuse, brutale, inhumaine pour imposer un état orwellien mondial.

    Les manipulateurs de cet agenda soit créent une organisation locale ou en détourne d’autres, plusieurs d’entre elles dans des lieux largement peuplés et ils placent leurs dirigeants (sous contrôle) pour accorder le projet de l’Agenda 21 à leur communauté conjointement avec des idiots involontaires non informés à qui on vend un cauchemar humain comme moyen de sauvetage de la planète. Ce qui leur permet de prétendre que les décisions ont été prises après une « participation publique » alors que cela aurait été la dernière chose qu’ils voulaient et 99 % de la « communauté » n’a jamais entendu parler de l’Agenda 21 et encore moins pu en parler. Ils ne veulent pas de démocratie, voilà pourquoi ces gens discutent en privé, parfois même en public, d’une société post-démocratique, post-industrielle.


    Ils souhaitent contrôler chaque homme, femme et enfant de la planète – tout le monde et partout et toute ressource, source d’eau et morceau de terre. Dans ce but ils ont besoin d’une structure mondiale de contrôle fasciste qui s’implante directement dans toutes les communautés locale sous des autorités à l’échelon local qui renforcent la volonté du centre mondial. C’est pourquoi il y a une telle emphase dans l’Agenda 21 sur les autorités locales et municipales.

    Il existe une « organisation de formation » nommée But Commun (finalité commune, consensus commun, tout le monde les mêmes) financée par de grosses sommes d’argent données par les gouvernements et les autorités locales, les forces de police et autres institutions d’état pour « former les dirigeants » de la société post-démocratique, post-industrielle. But Commun a été largement représenté dans ‘l’enquête’ Leveson conduisant en Grande-Bretagne à de nouvelles lois pour les médias. Ce n’est pas un programme de formation ; c’est un programme de programmation qui donne des administrateurs zombis inconditionnels qui servent le dieu de l’Agenda 21 et l’Union Européenne partenaire. Le thème de « commun » s’applique aussi à la toujours plus grande standardisation de lois et règlements et à une référence constante à la « loi internationale ». C’est le déploiement de la dictature mondiale de l’Agenda 21. Que faut-il pour être un dictateur mondial ? Des lois auxquelles chacun sur terre doit obéir – une loi internationale et une standardisation de la réglementation mondiale.


    biodiversite-us

     

    On peut voir le lien avec The Hunger Games quand on regarde en figure 1 la carte officielle souhaitée de la Biodiversité pour les US. Les zones rouges sont prévues avec aucun usage humain et presque tout le reste de l’Amérique est confisqué pour une utilisation dérisoire et hautement réglementée. La masse populaire serait concentrée dans les bâtiments bondés des « zones de peuplement humain » et aurait interdiction d’accéder à quelque chose comme 80 % de l’Amérique d’aujourd’hui. C’est sans aucun doute le monde des Hunger Games avec une hiérarchie mondiale renforcée à tous les échelons possédant un gouvernement mondial qui utilise une armée mondiale et des forces de police pour imposer sa volonté à des niveaux régional et local (secteurs). La fondation financée par Rockefeller, America 2050 a publié une carte des nouveaux états unis divisés en onze « mégarégions » et qui incluent une partie du Canada (figure 2). Seattle, Portland et Vancouver, la Colombie britannique, deviennent une mégarégion connue comme « Cascadia » et ce système régional relève du nom collectif de « mégalopole » qui désigne en grec une grande cité. L’Amérique, le Canada et le Mexique devraient fusionner pour former l’Union nord-américaine qui s’alignerait avec le plan pour l’Union Européenne.


    megaregions

    Il est prévu que l’Union Européenne soit scindée en régions et une structure semblable est en voie de développement tout autour du monde. La carte de la nouvelle Europe comporte des régions formées de différents pays associées aux régions d’autres pays pour mettre fin aux vestiges de la souveraineté nationale ou même de l’existence nationale (figure 3). C’est le plan mondial avec son féroce contrôle caché derrière ses éléments inférieurs comme l’Union Européenne et le gouvernement local. Ce qui est programmé nécessiterait clairement une réduction fantastique de la population mondiale et c’est en fait ce que l’Agenda 21/Développement Durable/Biodiversité demande.

     

    reshaped-europe

    Référence: Icke, D. (2013). The Perception Deception. Ryde: David Icke Books.

    Traduction par Hélios pour le Bistro Bar Blog

               

    (..) Les nazis n’ont pas perdu la seconde guerre mondiale, ils l’ont plutôt gagné ! Grâce à l’opération paperclip, les brillants cerveaux du troisième Reich ont pu être rapatrié aux Etats-Unis où ils ont poursuivi leur projet. Wernher von Braun est un exemple célèbre de l’opération paperclip :

    (…) Récupéré après la défaite allemande avec d’autres scientifiques allemands de premier plan par les forces américaines dans le cadre de l’opération Paperclip, il dirige une équipe d’ingénieurs allemands qui développe les missiles balistiques de l’Armée de Terre américaine. Lorsque la course à l’espace est lancée à la fin des années 1950, il devient un des principaux responsables de l’agence spatiale américaine (NASA) et, à ce titre, il développe la famille de fusées Saturn qui permettront le lancement des missions lunaires du programme Apollo.Source

     


    Les nazis ont infiltré la société américaine via l’opération paperclip, et les nazis n’ont pas perdu la guerre car ils ont fondé le groupe bilderberg.(...)

     

    Nouvel Ordre Mondial : Les élites mondiales anti-nationalisme Tremblent


     

    Attentat au Musée Juif de Bruxelles à la veille des élections Européennes : Le Député belge Laurent Louis met en garde contre toute forme de récupération

     

     

    SCOOP. Tuerie de Bruxelles: la femme du couple israélien tué faisait partie du Mossad

    by Allain Jules

     

    Antisémitisme ? False flag ? Le tueur n'a-t-il pas été envoyé ? Quand on sait que le tireur est arrivé avec une grosse Audi, de sang froid a tué, on peut affirmer que c'était un tireur d'élite, même comme l'agent du musée a aussi été tué. par erreur sans doute. Parmi les trois victimes de […]

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    UKRAINE, le mensonge médiatique

    J'avais prévu un article pour dévoiler la réalité Manuel Valls, mais Emmanuel Ratier m'a devancé avec la sortie de son livre "Le vrai visage de Manuel Valls". Un ouvrage qui dénonce aussi la manipulation des médias français.


    ALORS PARLONS DE L'UKRAINE, UN COUP D'ÉTAT DANS LEQUEL NOUS, FRANÇAIS, SOMMES MÊLÉS DE PLUS PRÈS QU'IL N'Y PARAIT:



    Après la Roumanie, Yougoslavie, Birmanie, Timor, Congo, Chili, Argentine, Uruguay, Cambodge, Nicaragua, Panama, Irak, Afghanistan, Indonésie, Philippines, Soudan, etc.etc.

    Et avant le Pakistan, Yemen, Algérie, Venezuela, Equateur, Centrafrique....

     Les USA continuent à modeler le monde selon leurs intérêts économiques ou stratégiques, et mettent la France en avant en lui demandant d'envoyer des navires de guerre dans la mer noire menacer la Russie et en lui interdisant de lui livrer plusieurs navires commandés...
    L'UKRAINE:
    suite ici :

    http://librepenseur-demosophy.blogspot.fr/2014/05/ukraine-le-mensonge-mediatique.html

    Alerte : la grande synagogue de Paris appelle à la guerre sainte !

     

    http://www.ujfp.org/spip.php?article3240&fb_action_ids=10202883065615029&fb_action_types=og.likes&fb_source=other_multiline&action_object_map=

     

     

    (..) nous appelons le Conseil de sécurité à demander des comptes au gouvernement français pour ses crimes contre les Syriens et les peuples des nombreux pays que la France a occupés et dont elle a pillé les ressources (..)

    http://www.mondialisation.ca/onu-reponse-de-la-syrie-au-projet-de-resolution-initie-par-la-france-et-solde-par-un-quatrieme-veto-sino-russe/5383820


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    Le coup d’Etat militaire en Thaïlande soutenu par les États-Unis

    L’armée définit ses projets en concertation avec Washington

               
    Thaïlande

     

    L’armée thaïlandaise a organisé hier ce qui avait toutes les caractéristiques d’un coup d’Etat, sauf le nom. Aux premières heures de la matinée, alors que les soldats se déployaient dans Bangkok, le chef de l’armée, le général Prayuth Chan-ocha a décrété la loi martiale dans tout le pays et pris le contrôle de l’ensemble de l’appareil sécuritaire de l’Etat, y compris la police.

    L’armée a stupidement déclaré que ses mesures n’étaient « pas un coup d’Etat » et n’avaient été prises que pour « préserver l’ordre public » au bout de six mois de crise politique aiguë à Bangkok. Les chefs militaires n’ont pas consulté le gouvernement, ils en ont dissout le comité de sécurité, se sont emparés des chaînes de télévision et se sont attribués de vastes pouvoirs pour censurer, arrêter, fouiller et interdire des rassemblements publics.

    Interrogé sur le statut du gouvernement, le général Prayuth a plaisanté avec les journalistes : « Et où est-il ce gouvernement ? » Des sections clé des gros bonnets, tels les tribunaux, la bureaucratie d’Etat et la monarchie, se sont montrés sensibles aux protestations anti-gouvernementales organisées par le Comité thaïlandais de la réforme démocratique (PDRC) et le Parti démocrate de l’opposition, tout comme à leur demande de faire tomber le gouvernement élu de Pheu Thai.

    Suite à une décision judiciaire qui a annulé les résultats de l’élection qui s’était tenue en février et que Pheu Thai avait remportée haut la main, le gouvernement pour sa part expédie les affaires courantes avec des pouvoirs limités. Le 7 mai, la Cour constitutionnelle a organisé ce qui correspondait à un coup d’Etat judiciaire, en destituant la première ministre Yingluck Shinawatra et neuf de ses ministres au motif de fausses accusations d’abus de pouvoir. Le gouvernement est confronté à d’autres défis émanant du Sénat et des tribunaux qui pourraient le faire chuter si l’armée ne prend pas d’abord directement le pouvoir.

    Le gouvernement Obama soutient le coup d’Etat, tout comme il avait tacitement soutenu l’éviction de Yingluck. La porte-parole du Département d’Etat américain, Jen Psaki, a insisté pour dire que les actions de l’armée n’étaient pas un coup d’Etat et que la loi martiale « est prévue dans la constitution thaïe. » En fait, le général Prayuth a justifié ses actions non pas sur la base de la constitution de 2007 élaborée par l’armée, mais en faisant référence à une loi opaque centenaire datant de l’époque de la monarchie absolue en Thaïlande.


    L’armée a de toute évidence défini ses projets en concertation avec Washington. L’assistant au secrétaire d’Etat américain pour l’Asie, Daniel Russel, avait séjourné le mois dernier à Bangkok pour rencontrer un « certain nombre de dirigeants et d’acteurs concernés » à propos de la crise politique dans le pays. Le gouvernement Obama considère la Thaïlande, et particulièrement son armée, comme un élément important de son « pivot vers l’Asie » qui vise à subordonner et à encercler militairement la Chine. Le Pentagone est en train de renforcer sa collaboration avec l’armée thaïe et cherche à accéder aux bases aériennes thaïes qui furent utilisées dans les années 1960 durant la guerre du Vietnam pour effectuer des bombardements de saturation.

    Le coup d’Etat d’hier fait suite à huit années d’instabilité politique qui avait commencé avec le coup d’Etat militaire qui avait renversé le frère de Yingluck, Thaksin Shinawatra, premier ministre depuis 2006. Ces violentes querelles intestines au sein des élites dirigeantes ont leurs racines dans la crise financière asiatique de 1997-98 qui avait durement touché l’économie thaïe. Après avoir initialement soutenu le milliardaire des télécommunications Thaksin afin de contrer les exigences de mesures brutales de restructuration du Fonds monétaire international, les élites traditionnelles du pays, qui sont axées sur la monarchie, se sont retournées contre lui lorsque ses mesures économiques se sont mis à contrecarrer leurs intérêts commerciaux et leurs réseaux clientélistes. Elles furent tout particulièrement hostiles à son aumône populiste accordée aux pauvres du monde urbain et rural.


    La principale cible du décret imposant la loi martiale n’est pas tant le gouvernement intérimaire pro Thaksin que la classe ouvrière et les masses rurales. Dans le contexte d’un ralentissement économique accru partout en Asie et d’une croissance négative en Thaïlande, le gouvernement, tout comme l’opposition, sont déterminés à imposer des mesures d’austérité, dont la réduction des concessions sociales limitées faites par Thaksin. Dans le même temps, toutes les sections de l’élite dirigeante craignent que les luttes politiques intestines au sommet de la hiérarchie ne mènent à un soulèvement social d’en bas.

    Les deux factions de la bourgeoisie pro et anti-Thaksin avaient reculé sous le choc au moment où en 2010 les protestations combatives des « Chemises rouges » contre le gouvernement démocrate soutenu par l’armée avaient failli échapper à tout contrôle. Bien que théoriquement sous la direction du Front uni de la démocratie contre la dictature (UDD), les pauvres urbains et ruraux, qui constituaient l’épine dorsale des protestations, avaient commencé à avancer leurs propres revendications de classe. L’armée avait réagi par une répression brutale qui avait tué au moins 90 manifestants non armés en en blessant 1.500 autres.

    L’ensemble de la classe dirigeante cherche désespérément à éviter une explosion sociale. Au cours de ces six derniers mois, le gouvernement et les dirigeants de l’UDD ont délibérément démobilisé leurs partisans des Chemises rouges. Ils étaient vivement préoccupés que la classe ouvrière industrielle, qui est rassemblée dans de vastes usines du centre et de la périphérie de Bangkok, ne se jette dans la mêlée.

    Loin de condamner le décret de la loi martiale d’hier, le ministre de la Justice par intérim, Chaikasem Nitisiri, a dit aux médias : « Il est bon que l’armée s’occupe de la sécurité du pays. » Le dirigeant de l’UDD, Jatuporn Prompan, a déclaré que la loi martiale était « une bonne chose » et exhorté ses partisans à coopérer avec les soldats.

    Cette capitulation veule ne fera qu’encourager les forces anti-gouvernementales à achever le processus de l’établissement d’une dictature soutenue par l’armée, en lançant un assaut de grande envergure contre le niveau de vie des masses et une répression impitoyable de toute résistance venant de la classe ouvrière.


    Le soutien de Washington au démantèlement de la démocratie parlementaire par l’armée thaïe est un avertissement sévère pour les travailleurs et les jeunes dans la région entière. Dans leur renforcement militaire et leur préparation à la guerre contre la Chine, les Etats-Unis n’hésiteront pas à appuyer ou à mettre en place des gouvernements droitiers et autocratiques alignés sur Washington et prêts à recourir à des mesures d’Etat policier pour imposer un programme de militarisme et d’austérité.

     

    Comme le spécifie la théorie de la Révolution permanente de Léon Trotsky, la bourgeoisie des pays connaissant un développement capitaliste arriéré est totalement incapable de satisfaire les besoins sociaux et les aspirations démocratiques des travailleurs. Dans toute la région, la démocratie de façade, usée jusqu’à la corde, de pays comme la Thaïlande, la Corée du Sud et l’Indonésie est en train de rapidement montrer son vrai visage.

     

     Peter Symonds

     

    http://www.mondialisation.ca/le-coup-detat-militaire-en-thailande-soutenu-par-les-etats-unis/5383289

     

     

     

    sur ce site :

     

     

     

    Article original, WSWS, paru le 21 mai 2014


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    Boko Haram est un sous-marin de la CIA

    cia

     

    Pour commencer l’auteur constate que Wikileaks a permis d’identifier l’ambassade des USA comme base pour des actes subversifs de grande portée dans le pays, incluant naturellement la mise sur écoute des membres du gouvernement nigérian, mais aussi l’espionage financier de Nigérians de premier plan ainsi que le soutien et le financement de groupes subversifs et le chantage exercé contre des politiciens de premier plan pour les contraindre à agir conformément aux intérêts des USA.


    D’après Wikileaks, l’ACRI a été fondée par les USA pour faire contrepoids à ECOMOG, sous contrôle nigérian (ACRI est l’acronyme d’Africa Crisis Response Initiative et ECOMOG d’Economic Community of West African States Monitoring Group, un groupe du reste moins impliqué dans l’économie que dans la guerre).


    Dans le document Wikileaks, on n’oublie pas de rappeler que dans les années 70 et 80 le Nigéria a soutenu les guerres de libération des pays d’Afrique australe. C’est pourquoi les USA ont fondé l’ACRI, qui a tiré profit des tensions croissantes entre sectes au Nigéria et recruté avec l’aide de la CIA de jeunes islamistes qu’elle a formés au terrorisme dans des bases ad hoc. Un câble états-unien du 29 juin 2009 prédisait l’attentat dévastateur de Boko Haram qui a eu lieu deux mois plus tard. L’Arabie saoudite avait formé des « rebelles » libyens qui à leur tour ont formé des « rebelles » maliens, qui ont formé ceux de Boko Haram.


    Un autre document de Wikileaks a dévoilé que la société d’espionnage SS8 a élaboré un cheval de Troie capable de pénétrer les ordinateurs et téléphones (iPhone, Blackberry, Android etc ), ce qui permet un contrôle minutieux aussi bien des terroristes que du gouvernement nigérian. On a pu ainsi publier sur Internet des données personnelles (adresses, coordonnées bancaires, numéros de téléphone) de politiciens nigérians et même de membres des services secrets, ce qui a naturellement constitué un précieux instrument pour Boko Haram.


    D’ACRI à AFRICOM


    L’ACRI a été fondée en 2004 par George Bush junior pour faire contrepoids à ECOMOG. Un rapport de l’ACRI affirme que sans intervenir le Nigéria pourrait utiliser sa réussite pour établir une Pax nigeriana et supplanter ainsi l’influence des anciennes puissances coloniales, la France et l’Angleterre. Et l’on invitait l’administration US à ne pas permettre que le Libéria, une création états-unienne, tombe aux mains du Nigéria, car cela contrariait les intérêts stratégiques des USA dans le pays et la région.


    Là-dessus le commando africain US, l’AFRICOM, fut créé en 2008. Sa tâche consistait à endiguer l’influence nigériane, mais surtout chinoise.


    Le gros lot pour l’AFRICOM et son projet d’établir une Pax Americana serait bien sûr le Nigéria. Et nous en arrivons à la question de Boko Haram et aussi à la prédiction de l’United States Intelligence Council:  le Nigéria devrait éclater en 2015. Depuis l’attentat d’Abuja, le 1er octobre 2010, le Nigéria vit sous la poigne de fer d’une révolte de plus en plus étendue, caractérisée par un grand nombre d’attentats et attaques qui ont fait beaucoup de victimes et dont Boko Haram endosse la responsabilité.


    Un nombre important de Nigérians prévoient déjà une longue guerre et une partition du pays. La nature apparemment insaisissable de Boko Haram a fait naître beaucoup d’interrogations chez les Nigérians. Pourquoi le groupe n’a-t-il pas de visage et se refuse-t-il à accepter les offres de dialogue du gouvernement ? Comment parvient-il à commettre si facilement ses attentats et pourquoi ne laisse-t-il aucune trace menant jusqu’à lui ?


    Comment surtout un rassemblement haillonneux d’hommes essentiellement sans formation ni expérience a-t-il pu se transformer presque d’un jour à l’autre en une organisation capable de concevoir, fabriquer et poser dans des bâtiments et véhicules des bombes valant des millions de nairas et de commettre des attentats dans plusieurs endroits du pays à la fois ?


    Être capable d’opérations aussi sophistiquées implique de disposer d’un système de commandement et de contrôle qui, malgré tous les efforts pour le garder caché, ne le restera pas toujours. Mais comment Boko Haram a-t-il pu anéantir tous les efforts conjugués des forces de sécurité pour découvrir et empêcher ses activités ?


    La GREENWHITE Coalition a découvert que Boko Haram était un sous-marin de la CIA coordonné par l’ambassade US.


    Depuis longtemps, la CIA a installé le long des frontières perméables du Tchad, du Niger et du Cameroun des camps d’endoctrinement et de formation. Des adolescents pauvres, désorientés et déboussolés y sont formés à la révolution au nom d’Allah, pour  instaurer au Nigéria impie un ordre islamique juste.

    Les officiers de la CIA impliqués dans ce projet se tiennent prudemment dans l’ombre et laissent le travail concret dans les camps à des surveillants originaires du Proche-Orient spécialement recrutés à cet effet. Après plusieurs mois de formation: endoctrinement, maniement d’armes, tactiques de survie, techniques de surveillance et de fuite, les jeunes attendent, prêts à intervenir, la prochaine phase des opérations. Celle-ci consiste à se familiariser avec les prochains objectifs déjà élaborés à l’ambassade. Si ce sont des bâtiments qui sont visés, les armes et le matériel requis sont conservés dans des demeures sûres.

     

    Ce n’est ni un hasard ni de la voyance de la part du National Intelligence Council des USA s’il fixe à 2015 la partition du Nigéria. L’objectif de la campagne de déstabilisation est calculé de façon à affaiblir le Nigéria par une crise intérieure insaisissable d’ici à 2015, date des prochaines élections.

    D’ici là le climat de méfiance sera tel au Nigéria que les élections, ou n’auront pas lieu, ou conduiront à un effondrement total. L’État sera alors mûr pour une intervention militaire et une partition.


    boko-haram

     

     

    Terence P. MacCulley, ambassadeur des USA au Nigéria

     

    C’est un des meilleurs diplomates des USA et dans le jargon du Secrétariat d’État aux affaires étrangères une « old Africa hand ». Savez-vous que Terence P.MacCulley, actuel ambassadeur US-américain au Nigéria, est l’un des architectes de l’Africa Crisis Response Initiative (ACRI), qui a sapé la position du Nigéria dans l’ECOMOG ?


    Savez-vous que le second emploi de l’ambassadeur McCulley est celui de coordinateur de la politique étrangère d’AFRICOM, position qui lui permet de favoriser au plan diplomatique l’entrée de l’AFRICOM au Nigéria ?


    Savez-vous aussi que son principal mandat d’ambassadeur au Nigéria est de coordonner les activités de l’administration US en utilisant la couverture commode de l’ambassade ?


    Savez-vous que le rapport secret de l’United States National Intelligence Council relatif à la désintégration du Nigéria, qui n’a été dévoilé qu’en partie, contient dans sa version intégrale tous les détails du projet US-américain pour atteindre ce but ?

     

    Ainsi que tous les détails de l’attentat contre le bâtiment de l’ONU à Abuja, sur ses exécutants et son mode opérationnel.

     

    Vous devriez connaître aussi la véritable mission des prétendus experts étrangers venus « enquêter » sur l’attentat. Sont-ils vraiment venus faire cette enquête et fournir les détails de leurs découvertes aux autorités nigérianes, ou bien plutôt supprimer les preuves pour dissimuler les véritables commanditaires de l’action ?


    Nous fournirons les détails concernant la situation et l’adresse des demeures sûres au Nigéria dans le prochain rapport de la Greenwhite Coalition.

    La Greenwhite Coalition


    Comme son nom l’indique, elle a choisi les couleurs du drapeau nigérian pour défendre les intérêts supérieurs de la nation nigériane contre les projets des USA visant à détruire notre pays.


    Dans les jours et mois qui viennent la Greenwhite Coalition informera par plusieurs voies légales l’opinion publique nigériane afin d’empêcher que notre pays passe sous la botte US-américaine. Cet article est le premier de toute une série.


    Nous mettons les USA en garde ; nous ne permettrons pas que nos femmes deviennent des veuves et nos enfants des orphelins comme en Irak et ailleurs. Nous ne voulons pas devenir une nation de réfugiés réduits à attendre l’aide de prétendues ONG humanitaires. Le Nigéria doit prendre sa place au soleil.


    Source: Réseau International

               

     

     

    Derniers articles sur le site senior infos :

     

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    NIGERIA : des grosses fortunes américaines financent Boko Haram

    NIGERIA : des grosses fortunes américaines finances Boko Haram

     

    La résurgence de Boko Haram au Nigeria après le mort du fondateur de cette organisation au départ fondamentalement islamiste serait l’œuvre de 2 grosses fortunes s américaines : Bill Gates et Hugh Grant PDG de la Monsanto Company.

    En effet ces 2 milliardaires américains ont été identifiés par le ‘’Global Alliance Prolife GPA’’ en tant sponsor étranger de l’insurrection de Boko Haram.

    Global alliance Prolife a révélé que le nom de Boko Haram originel a été utilisé comme couverture dans des attaques terroristes. Selon GPA les vrais coupables étaient des assassins et des mercenaires embauchés par « Blackwater » ou « Xe-Service » appelé aujourd’hui « Academy », une armée privée propriété de Bill Gates et Monsanto Company.

    Toujours selon global alliance Prolife, en 2009 après la mort du fondateur de Boko Haram (en tant secte purement islamiste opposée à la culture occidentale) Mohamed Yusuf, « Blackwater » a commencé le recrutement d’anciens enfants soldats sierra lionais et libérien de la rébellion de Charles Taylor et les a formé à Ouagadougou au Burkina Faso en dépit de l’éviction de « Blackwater » du Liberia par la présidente Ellen Johnson Sirleaf. Par la suite ces enfants soldats libériens et sierra lionais ont été amenés au Nigéria et présentés comme des employés de l’ECOMOG (The Economic Community of West African States Monitoring Group ou Groupe de Surveillance de la Communauté des Etas de l’Afrique de l’Ouest) pour officiellement combattre la secte islamiste Boko Haram.

    Mais en réalité, la mission de ces mercenaires libériens introduit au Nigéria par Bill Gates et Monsanto Company était de déplacer les agriculteurs locaux du Nord Ets du pays ; de créer une chute de la production agricole et obliger le gouvernement fédéral à adopter les grands exploitations des deux géants américains de spécialisés dans l’agrobusiness génétiquement modifiée pour nourrir la population. Les aliments de base locales, tels le riz, le sorgho ; le millet ou le manioc serait ainsi remplacés par des variantes génétiquement modifiées de Gates et Monsanto leur cédant ainsi efficacement la sécurité alimentaire pour plus de 170 millions de nigérians.

    Selon l’AGP, « le volume de production des ces OGMs serait alors vendue à des prix inférieurs à celui de la nourriture cultivée biologiquement ou naturellement partout ailleurs au Nigeria, détruirait le marché des aliments biologiques traditionnelles, faisant des cultures des industries agroalimentaires Gates/Monsanto dominants de l’alimentation au Nigeria.

    Le président de GPA, le Dr Philip Njemanze a également tiré la sonnette d’alarme sur les moyens de hautes technologies utilisées par bill Gates dans l’exécution du plan terrorisme. Selon lui ; la récente entrevue du maniaque de la micro-informatique dans le quotidien ‘’Daily trust’’ dans laquelle il a déclaré que « sa fondation effectuait de la télédétection dans les Etas du Nord Est du Nigéria fief de Boko Haram pour étudier les schémas de migration des personnes » signifiait que des images satellitaires contre la loi nigériane ont été utilisée par l’espionnage pour identifier les installations militaires nigérianes comment s’en échapper et les attaquer en état d’urgence.

    Le Dr Njemanze a par ailleurs dénoncé les téléphones portables distribués aux agriculteurs locaux par Bill Gates via le ministère nigérian de l’agriculture pour accorder à ces derniers des agro-crédits pour les engrais et les cultures OGM. Décrivant ces dons comme des « portes feuilles de la morts » faite et acceptée dans le mépris total de la preuve fournie par le Ministère américain de l’agriculture (USDA) que les OGM ne peuvent augmenter les rendements des cultures, sinon diminuer la production agricole globale , endommager les terres fertiles , le président de GPA soutient que les OGM constituent des risques sanitaires dangereux encore méconnus incluant des cancers et autres maladies débilitantes.

    Toujours selon le Dr Njemanze, grâce aux GPS des téléphones cellulaires distribués aux populations rurales du nord du Nigéria , la position de chaque agriculteurs serait connue des terroristes à la solde des multinationales agroalimentaires américaines qui utilisent des images satellitaires pour connaître l’emplacement de la JTF ( Joint Task Force) et les téléphones portables pour traquer les agriculteurs nigérians.

     

    http://www.afriquemedia.tv/index.php/component/k2/item/210-nigeria-des-grosses-fortunes-americaines-finances-boko-haram

     

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    Azawad carte

     

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    17 mai 2014

    Le massacre d’Odessa organisé au sommet de l’État ukrainien + vidéos

     

     

    Silence absolu sur le rôle d'Israël dans les événements, comme toujours. C'est pourtant Tel-Aviv, avec ses dirigeants fanatiques et fascistes, qui est derrière la plupart des atrocités commises par l'Occident. Et les deux principaux dirgeants auto-proclamés de Kiev sont sionistes, sans hasard !  eva R-sistons

    La presse atlantiste persiste à présenter les crimes commis le 2 mai à Odessa comme le résultat d’un incendie accidentel alors que les photos et vidéos disponibles ne laissent aucun doute : les victimes ont été torturées, puis exécutées, avant d’être brûlées. Nous publions des informations de première main sur cette opération planifiée sous l’autorité directe et personnelle du président putschiste Olexander Turchinov et de l’oligarque israélien Ihor Kolomoïsky.


    Le président putschiste Olexander Turchinov a présidé la réunion de planification du massacre d’Odessa.

     

    Le président putschiste Olexander Turchinov a présidé la réunion de planification du massacre d’Odessa.

    Les révélations présentées ci-après proviennent d’un informateur de l’un des services de répression de l’appareil d’État ukrainien. Pour des raisons évidentes, il a requis l’anonymat. Il y a assurément des agents de l’administration de Kiev qui condamnent les violences qui ont été perpétrées, le 2 mai 2014, à Odessa et à travers tout le pays [1].

    Après la perte de la Crimée et le soulèvement populaire de , Odessa est devenue l’unique accès à la mer de l’État ukrainien, ce qui en fait la seconde ville la plus importante du pays, après Kiev.


    Dix jours avant la tragédie, une réunion secrète s’est tenue à Kiev, sous la conduite du président en exercice, Olexander Turchinov, pour mettre au point une opération spéciale devant se dérouler à Odessa. Étaient présents : Arsen Borysovych Avakov, ministre de l’Intérieur, Valentin Nalivaychenko, chef des Services de sécurité, et Andriy Parubiy, secrétaire du Conseil de la Défense et de la Sécurité nationale. L’oligarque ukrainien Ihor Kolomoïsky [2] , placé à la tête de l’administration régionale de Dniepropetrovsk par les autorités de Kiev, a été consulté pour l’organisation de cette opération.

    Au cours de la réunion, Arsen Avakov aurait suggéré d’utiliser les voyous opérant dans les rangs des supporters d’un club de football, désignés comme les « ultras ». Depuis l’époque où il à dirigé l’administration régionale de Kharkov, il a toujours travaillé en étroite collaboration avec les dirigeants des clubs de supporters, qu’il a continué de subventionner depuis sa nouvelle résidence installée en Italie. [3]

    C’est Kolomoïsky qui a fourni le 1er Bataillon du Dniepr de sa garde personnelle, et l’a placé temporairement sous les ordres des responsables de la d’Odessa. Il a par ailleurs autorisé le paiement en espèces d’une prime de 5 000 dollars pour chaque séparatiste pro-russe assassiné au cours de l’opération.

    • Mykola Volvov était recherché pour fraude par les services de police ukrainiens depuis 2012.

      Mykola Volvov était recherché pour fraude par les services de police ukrainiens depuis 2012.

    Quelques jours avant l’opération d’Odessa, Andriy Parabiy a livré des dizaines de gilets pare-balles aux nationalistes extrémistes locaux [4]. Ce document vidéo montre la distribution des gilets aux militants du Maidan implantés à Odessa. Regardez attentivement l’individu qui prend en charge la livraison. C’est Mykola Volvov, un malfrat du grand-banditisme, que l’on retrouve à plusieurs reprises sur les enregistrements vidéo de l’ de la Maison des Syndicats, tandis qu’il fait usage d’une arme à feu [5]. On le voit ensuite au téléphone, en train de faire son rapport aux autorités de Kiev [6].

    Les préparatifs de l’opération

    Les militants nationalistes extrémistes du « Parlement » national ukrainien (UNA-UNSO), que l’on reconnaît à leurs brassards rouges, ont été également mis à contribution pour cette opération. Ils se sont vus confier un rôle central dans l’organisation des provocations. Dans le camp de tentes du quartier Koulikovo, ils ont joué la comédie, se faisant passer auprès des militants opposés à la junte, regroupés là, pour des défenseurs du camp, afin de mieux les pousser par la suite vers la Maison des Syndicats où les attendaient les meurtriers.

    Quinze barrages routiers avaient été installés pour barrer l’accès à Odessa. Les barrages étaient filtrés par des militants placés directement sous les ordres du 1er Bataillon du Dniepr de Kolomoïsky, ainsi que par les exécuteurs de Pravy Sektor venus de Dniepropetrovsk et de Gallicie. De plus, deux unités militaires des forces d’auto-défense de Maidan étaient arrivées à Odessa, encadrées par Sergueï Pachinsky, responsable en chef des services de la Présidence, celui-là même qui, le 18 février 2014, a été identifié sur la place Maidan, et trouvé en possession d’un fusil à longue portée, idéal pour le tir embusqué, dissimulé dans le coffre de sa voiture [7]. Pachinsky a ensuite prétendu qu’il n’était pas pleinement informé des objectifs de l’opération et que, s’il avait envoyé ses hommes sur place, c’était pour « assurer la protection de la population d’Odessa ». Ainsi, ce sont plus de 1 400 combattants originaires d’autres régions de l’Ukraine qui se sont retrouvés dans le périmètre des opérations menées ce jour-là à Odessa. Ces faits enlèvent toute crédibilité à la fable selon laquelle ce seraient les habitants d’Odessa qui auraient réduit en cendres la Maison des Syndicats. Le chef de la police d’Odessa, Dmitry Fucheji, a mystérieusement disparu aussitôt après les évènements tragiques d’Odessa.

    Le coordonnateur principal de l’opération, Dmitry Fucheji, chef délégué de la police de la ville, a mystérieusement disparu immédiatement après la tragédie d’Odessa.

    Le coordonnateur principal de l’opération, Dmitry Fucheji, chef délégué de la police de la ville, a mystérieusement disparu immédiatement après la tragédie d’Odessa.

    C’est le responsable des forces de police régionales, Petr Lutsyuk, et son délégué local, Dmity Fucheji, qui ont pris personnellement en charge la direction des opérations. Petr Lutsiuk était chargé de neutraliser le gouverneur régional d’Odessa, Vladimir Nemirovsky. Il s’agissait de l’empêcher de mettre en place un dispositif de sécurité indépendant risquant de faire échouer l’opération. Fucheji a directement escorté les militants jusqu’à la place de la Grèce où il aurait été « malencontreusement blessé » (de façon à pouvoir échapper ultérieurement aux poursuites liées à la suite des évènements). L’opération avait, dès le départ, été programmée pour le 2 mai. Un match de football était prévu ce jour-là, qui justifierait aisément la présence de nombreux supporters du club de football (« les ultras ») au centre-ville. Par ailleurs, il ne devait y avoir dans les rues que peu d’habitants d’Odessa n’ayant rien à voir avec l’opération. Le jour étant férié, la majorité de la population était sensée profiter en famille de ces congés printaniers du mois de mai.

    Déroulement de l’opération

    Le 2 mai, le train de Kharkov est arrivé à Odessa à 8h00, avec ses légions de supporters du Metallist-Kharkov, leur club de football, et certains des « ultras » devant prendre part à l’opération. Dans le même temps, les unités du 1er Bataillon du Dniepr de Kolomoïsky et celles de Pravy Sektor, se sont répandues en petits groupes à travers la ville. Venus de Kiev, les combattants des forces d’auto-défense de Maidan sont arrivés à leur tour, la plupart d’entre eux ayant voyagé en autocar. Les forces de police avaient reçu l’ordre de n’arrêter strictement aucun des autobus immatriculés à Kiev, Dniepropetrovsk et Lvov, circulant ce jour-là.

    Dans l’après-midi, certains des combattants se sont dirigés vers la place Sobomaya où devaient se rassembler ceux qui entendaient « défiler pour un État ukrainien unifié ». Ils avaient pour mission d’organiser la foule et de la conduire vers les barricades de la place de la Grèce. Tous les membres d’un groupe des « opérations spéciales » arborant le ruban de Saint-Georges, ont alors enfilé leurs cagoules et descendu l’avenue Alexandrovsky. Ceux-là, c’étaient les prétendus « pro-russes » que l’on voit sur de nombreuses vidéos. Les portaient des brassards rouges pour se différencier des authentiques militants pro-russes d’Odessa. De la même façon, ceux des effectifs des forces de police, qui étaient prévenus à l’avance des évènements qui allaient suivre, portaient, pour se reconnaître entre eux, des brassards rouges identiques. Malheureusement, certains des vrais militants pro-russes qui, eux, ignoraient tout de ce qui allait se passer, sont tombés dans le piège des qui les incitaient à se ruer sur les fascistes pour les « stopper ».

    Beaucoup de témoins oculaires ont filmé la suite des évènements [8]. Avec l’aide de la police, les provocateurs soi-disant « pro-russes » se sont alignés le long du centre commercial Afina, situé à l’intersection de la rue de la Grèce et de l’allée du vice-amiral Zhukov, là où d’autres provocateurs appartenant au groupe des supporters du club de football les ont attaqués. Parmi ces derniers se trouvaient notamment les combattants de Pravy-Sektor et ceux de l’UNA-UNSO. Ces faits ont été corroborés, y compris par les observateurs pro-Maidan qui étaient présents [9]. Des armes à feu ont été utilisées de part et d’autre, et des victimes ont été déplorées dans chacun des deux camps.

    La mission qui consistait à détourner l’intérêt des supporters du match pour lequel ils étaient venus, et à les canaliser vers le quartier Koukikovo avait été menée à bien. Les provocateurs qui avaient excité la foule se sont alors repliés sur le centre commercial Afina, où les forces de police sont venues les prendre en charge. Certains d’entre eux avaient été blessés. Ils n’avaient cependant aucun mort à déplorer.

    Tandis que les affrontements se poursuivaient sur la place de la Grèce, un groupe de tueurs de Pravy Sektor réglait les derniers détails de la partie principale de l’opération portant le nom de code « Ha’ola » (issu de l’expression « Mizbeach Ha’ola » , qui signifie en  : « l’autel des immolations »). Ils se sont glissés à l’intérieur de la Maison des Syndicats en passant par une porte située à l’arrière du bâtiment. Ils ont alors entrepris de consolider leurs positions dans les sous-sols et les greniers. Dans ce groupe ne figuraient que des combattants aguerris, tous étant des tueurs expérimentés.

    Tandis que la masse des gens traversait le centre de la ville en refluant de la place de la Grèce pour aller vers le quartier Koukikovo, certains des provocateurs sont montés dans des voitures et se sont portés à toute allure au-devant du gros de la foule. Ils se sont alors précipités à l’intérieur du camp de tentes, s’évertuant à créer un mouvement de panique en criant : « Ceux de Pravy Sektor arrivent ! » et puis « Ils viennent pour vous tuer ! », et ainsi de suite. Au lieu de s’éparpiller dans la ville, beaucoup sont tombés dans le piège des provocateurs et se sont réfugiés à l’intérieur de la Maison de Syndicats. Certains d’entre eux sont descendus dans les sous-sols d’où personne n’est ressorti vivant. Ils y ont été torturés, tués, et dépecés à coups de machettes. D’autres se sont réfugiés dans les étages. Un mélange d’essence et de napalm avait été préparé de façon à produire un poison âcre, mortel, à base de monoxyde de carbone. C’est sur la place de l’ à Kiev que des chimistes avaient mis au point ces cocktails meurtriers. Mais ce n’est pas là-bas qu’ils les ont utilisés. Ce mélange a été expérimenté pour la première fois à Odessa. Il ne s’agissait pas d’un accident : Il fallait à tout prix réaliser un massacre de grande ampleur pour terroriser le pays tout entier.

    La « bataille » de la Maison des Syndicats a duré plusieurs heures. Pendant tout ce temps, certaines des brutes faisaient semblant de défendre le bâtiment en jetant des cocktails Molotov depuis le toit, tandis que d’autres, méthodiquement, massacraient, étranglaient, et réduisaient leurs victimes à l’état de cendres. L’alimentation en eau du bâtiment avait été coupée de façon à neutraliser par avance les éventuelles tentatives qui seraient faites pour éteindre l’incendie.

    Après que la phase « Ha’ola » de l’opération ait été complétée, les assassins de Pravy Sektor se sont enfuis en utilisant les issues situées à l’arrière et sur les côtés du bâtiment, et ont aussitôt quitté la ville. Les forces de police sont alors entrées dans l’immeuble. Le nombre des victimes recensées, qui allait devenir le bilan officiel de la catastrophe, ne comptabilisait en réalité que les martyrs relevés dans les étages supérieurs de l’édifice. La plupart des personnes décédées ont été assassinées dans les sous-sols et leurs décès n’ont pas été répertoriés. Il est peu probable que l’on connaisse un jour le nombre exact des victimes. La plupart des sources indiquent que 120 à 130 personnes au moins ont été massacrées.

    La vérité ne pourra pas être dissimulée

    Les chefs de la junte ont privatisé les forces de police et les services de renseignement. Malheureusement pour eux, ils ont oublié les Bureaux du procureur. Le procureur général en exercice vient de statuer comme suit :

    « Cette action criminelle n’a pas été préparée par des échelons intermédiaires. Elle a été soigneusement préparée, coordonnée, et des représentants de diverses autorités y ont pris part. » [10]

    Il est peu probable qu’on lui permette de nommer les vrais responsables de cette tragédie. Cependant, il sera impossible pour la junte de cacher entièrement la vérité sur ce qui s’est réellement passé à Odessa. Cette tragédie mérite de faire l’objet d’une enquête circonstanciée. Les coupables doivent être présentés devant une cour de justice internationale et répondre des crimes contre l’humanité qu’ils ont perpétrés.

    Messieurs Turchinov et Cie, la deuxième édition des procès de vous attend patiemment, mais sûrement.


    Traduction
    Gérard Jeannesson

    Source
    антифашист


    Vidéos à suivre.........

     


     

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