"Ce groupe criminel avait pour but de perpétrer des attentats dans les villes de Simferopol, de Yalta et
de Sébastopol [en Crimée] et envisageait de détruire par la suite une série de sites d'importance vitale, dont des ponts ferroviaires et des lignes à haute tension", a indiqué la
source.
Selon le FSB, les terroristes comptaient actionner dans la nuit du 8 au 9 mai des engins explosifs près du
mémorial de la Flamme éternelle et du monument à Lénine à Simferopol. En outre, ils projetaient en avril dernier de mettre le feu aux bureaux de la communauté russe de Crimée et du parti Russie
unie.
La Crimée a adhéré à la Fédération de Russie suite à un référendum organisé après le coup d'Etat ukrainien du
22 février. Début mars, avant le rattachement à la Russie, la Crimée avait interdit sur son sol l'activité du mouvement d'extrême-droite Pravy sektor.
RIA Novosti
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2014_05_30/Russie-des-extremistes-de-Pravy-sektor-arretes-en-Crimee-FSB-5850/
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Ukraine : des sociétés militaires privées impliquées (état-major russe)
© Photo: RIA Novosti/Evgeny Biyatov
MOSCOU, 23 mai - RIA Novosti/La Voix de la
Russie Des sociétés militaires privées ont pris part aux événements en Ukraine, a déclaré vendredi le chef d'état-major général des Forces armées de Russie Valeri Guerassimov lors
d'une conférence de sécurité à Moscou.
« Nous disposons de faits attestant la participation de sociétés militaires privées aux événements en
Ukraine », a indiqué le général.
Selon lui, la dynamique des événements en Ukraine est telle qu'il est impossible de faire des
pronostics.
Auparavant, différents médias internationaux ont fait état de la participation de mercenaires de Blackwater et
de Greystone à l'opération spéciale menée par Kiev dans l'est de l'Ukraine. Toutefois, le ministère ukrainien des Affaires étrangères les a toujours démenties.
Jusqu'en 2009, la société Blackwater a participé à la guerre en Irak sous contrat avec le gouvernement
américain, fournissant des services militaires et de protection. La compagnie a plusieurs fois été accusée de meurtres de civils.
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2014_05_23/Ukraine-des-societes-militaires-privees-impliquees-etat-major-russe-3293/
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Ukraine/est : l'armée abat 30 militaires ayant rendu les armes (militant fédéraliste)
© Photo: REUTERS/Baz Ratner
LOUGANSK, 23 mai - RIA Novosti/La Voix de la
Russie Les forces armées ukrainiennes ont abattu une trentaine de soldats ayant rendu les armes face aux combattants d'autodéfense de la « république populaire » autoproclamée de
Lougansk (est), a déclaré à RIA Novosti un porte-parole des fédéralistes Ostap Tchiorni.
« Près de 30 militaires ukrainiens ont déposé les armes, et les forces régulières les ont par la suite
fusillés », a affirmé l'interlocuteur de l'agence.
L'incident se serait produit à proximité de la ville de Lissitchansk de la région de Lougansk, théâtre
d'intenses combats entre militaires envoyés par Kiev et militants fédéralistes.
Depuis mars, les grandes villes du sud-est de l'Ukraine, dont Donetsk, Kharkov et Lougansk, connaissent une
mobilisation sans précédent des partisans de la fédéralisation du pays qui refusent de reconnaître les nouvelles autorités pro-européennes. L'armée ukrainienne y mène depuis la mi-avril une
vaste opération contre les combattants des forces d'autodéfense populaire, qualifiés de terroristes par Kiev.
Les affrontements entre les deux camps ont déjà entraîné des dizaines de morts et de blessés. Sur fond de
combats, les régions de Donetsk et de Lougansk ont organisé le 11 mai des référendums sur leur statut politique, à l'issue desquels la majorité des votants se sont prononcés en faveur de
l'indépendance vis-à-vis de Kiev.
Les autorités ukrainiennes accusent Moscou de soutenir les protestations dans le sud-est du pays et de
chercher à saper l'élection présidentielle prévue en Ukraine le 25 mai prochain. Les « républiques populaires » autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont déjà refusé de prendre part à
l'élection du 25 mai.
RIA Novosti
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2014_05_23/Ukraine-est-larmee-abat-30-militaires-ayant-rendu-les-armes-militant-federaliste-9513/
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Oligarque déshonoré, corrompu, Porochenko "incarne la faiblesse" selon les
diplomates américains
Par
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Le président Barack Obama est l’un des premiers à avoir félicité Porochenko pour sa victoire à la
présidentielle de dimanche dernier en Ukraine. Il s’est d’ailleurs empressé d’organiser une rencontre au cours de sa prochaine tournée européenne, à priori à Varsovie le 3 juin. Par
ses diverses fonctions ministérielles, Porochenko est loin d’être inconnu des diplomates américains. Mais ceci est inattendu : le journal russe Kommersant a publié ce matin à l’aube
des révélations fournies par Wikileaks, concernant des centaines de documents touchant le nouveau Président ukrainien. Ces comptes-rendus et autres télégrammes s’étalent sur la période
2006-2010 et ne sont pas vraiment flatteurs pour le Roi du chocolat.
Commençons en 2006, lorsque Porochenko était à la fois député du bloc "Notre Ukraine" (président du comité
des finances et de l’activité bancaire), et Président du conseil de la banque nationale d’Ukraine. Le 26 mai 2006, Sheila Gwaltney, chef adjointe de la mission diplomatique américaine à Kiev,
signale au Département d’État que l’image de Porochenko est "discréditée par des allégations crédibles de corruption."
Dans un document daté du 16 février 2006, l’ambassadeur américain à Kiev, John Herbst, parle de Porochenko
comme d’un "oligarque déshonoré". Le 21 juin 2006, le nouveau chef de la mission diplomatique américaine, William Taylor, le décrit comme un "politique extrêmement impopulaire, jouissant d’un
large soutien des chefs de partis grâce à son ancienne entreprise et ses activités organisationnelles."
Un mois plus tard, William Taylor écrit que "Notre Ukraine" aurait pu emmener de jeunes cadres au sommet, mais a préféré "suivre le conseils de l’oligarque auto-discrédité Petro Porochenko, qui est devenu la
personnification de toutes les faiblesses de ce parti".
Une des séries de dépêches du département d’État porte sur la querelle ayant eu lieu entre Porochenko et
Ioulia TImochenko. À propos de cette dernière, l’on peut y lire : "On ne peut pas lui faire confiance. Elle est hypocrite et n’a aucun principe". Un peu plus loin, il est écrit que
"Porochenko est prêt à prendre des mesures extrêmes dans son opposition à Ioulia Timochenko. Il ne s’arrêtera devant rien pour se venger d’elle suite à ses accusations publiques de
corruption"
Dès 2009, lorsque Porochenko est devenu ministre des affaires étrangères, les diplomates américains parlent
de lui de manière beaucoup plus positive. Dans un télégramme daté du 9 octobre 2009, le chargé d’Affaires en Ukraine, James Pettit, le qualifie de "Riche homme d’affaires avec de larges
relations politiques, appelant à une intégration avec l’Union européenne et des relations plus pragmatiques avec la Russie."
Le 26 janvier 2010, John Tefft, ambassadeur américain à Kiev, écrit que Porochenko a conclu un accord
important avec le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Selon cet accord, Moscou n’enverrait pas son nouvel ambassadeur Mikhaïl Zurabov, en Ukraine, jusqu’à ce que le mandat
du président Viktor Iouchtchenko* soit achevé. Selon John Tefft, c’est Porochenko lui-même qui a imaginé ce plan
selon lequel Zurabov ne prendrait officiellement ses fonctions qu’au début du mandat de Ianoukovitch, en 2010. Toujours selon ce scénario, Zurabov devait arriver à Kiev avec des lettres de
créance au nom de Viktor Iouchtchenko, en transmettre une copie au ministère ukrainien des Affaires étrangères
et même les montrer aux journalistes. Et c’est effectivement ce qui s’est passé.
Dans divers télégrammes, d’autres diplomates américains affirment que Petro Porochenko, en tant que ministre
des affaires étrangères, a veillé à ne pas trop se rapprocher de Moscou. Ainsi, dans une dépêche de décembre 2009, il est rapporté que lors d’une commission OTAN-Ukraine, Porochenko aurait
appelé ses collègues occidentaux à "résister à toute tentative de la Russie d’instaurer une sorte de sphère d’influence ou d’utiliser un quelconque droit de veto sur la volonté de l’Ukraine à
adhérer à l’alliance nord-Atlantique".
Enfin, dans un télégramme daté du 17 février 2010, John Tefft relate une rencontre avec Porochenko, qui
s’est venté d’avoir conseillé à Viktor Ianoukovitch de faire sa première visite à Moscou et non à Bruxelles. Dans ce contexte, Porochenko a exhorté les américains à ne pas trop prendre au
sérieux les déclarations de Ianoukovitch, notamment lorsqu’il approuve la proposition de D. Medvedev (alors Président russe) de créer une "nouvelle architecture de sécurité en Europe". Dans
le même temps, toujours selon John Tefft, Porochenko aurait insisté, malgré la position du nouveau Président ukrainien, pour que "L’Ukraine continue de chercher adhésion à l’OTAN, mais sur le
long terme."
À la question "Que pense M. Porochenko de toutes ces caractéristiques que le Département d’État américain
lui attribue ?" son attachée de presse Irina Frize, a répondu qu’il ne les avait pas lues.
* À l’époque, Dmitri Medvedev avait accusé son homologue Iouchtchenko de mener une "politique
anti-russe"
Source : Kommersant
Célia Mascré
http://desideescommeca.wordpress.com/2014/05/29/revelations-wikileaks-porochenko/
jeudi, 29 mai 2014 12:06
Vers la naissance d'une Otan asiatique...
IRIB- Le discours prononcé, la semaine dernière, par le Président chinois, Xi Jinping,
lors du sommet de Shanghai allait, peut-être, apporter des changements dans le système de sécurité
mondial. Lors de ce sommet, il a appelé à la mise en œuvre d'un dispositif de sécurité en Asie sans la participation de la Russie et de l'Iran, sans les Etats-Unis. Il a souligné,
également, la nécessité de parachever les coopérations en matière de sécurité. « La Chine envisage de créer, avec l'aide de l'Iran et de la Russie, de créer une Otan
asiatique », a rapporté le quotidien russe, Vremia. Faisant référence à l'allocution d'il y a 66 an du premier ministre britannique, Winston Churchill, à l'université de
Zurich, ; transformée en pierre angulaire de la création de l'Europe unie, ce quotidien russe écrit : « Le discours prononcé, la semaine dernière, par le
Président chinois, Xi Jinping, lors du sommet de Shanghai allait, peut-être, apporter des changements dans le système de sécurité mondial. Lors de ce sommet, il a appelé à la mise en
œuvre d'un dispositif de sécurité en Asie sans la participation de la Russie et de l'Iran, sans les Etats-Unis. Il a souligné, également, la nécessité de parachever les coopérations en
matière de sécurité ». De toute évidence, ces déclarations n'étaient pas, uniquement, destinées aux consommations intérieures, car il a tenu ce discours devant un sommet auquel
étaient présents, également, le Président russe, Vladimir Poutine, et les dirigeants d'Asie centrale. Selon le président chinois, le sommet de l'interaction et les mesures de
confiance en Asie, qui regroupe 24 membres, dont la Corée du Sud, la Thaïlande et la Turquie doit servir de base à un dialogue et à une coopération sécuritaire. Il a, aussi,
souligné la nécessité de mettre au point un mécanisme de concertations en cette matière. Il a, aussi, proposé de créer un centre de réaction aux menaces sécuritaires. Cette proposition
répond aux désirs de Pékin de créer l'Union des pays asiatiques et en voie de développement afin de contrer l'influence des Etats-Unis et d'autres pays occidentaux dans les affaires
internationales. En 2001, la Chine a créé l'Organisation de Shanghai avec la participation de la Russie et quatre ex-républiques soviétiques. Pékin partage des intérêts communs avec
d'autres pays de la région dont la Russie et le Sri Lanka où l'Etat a sous son contrôle du marché, ce qui ne correspond pas au modèle occidental du développement. Le directeur du centre
de recherches sécurités d'Australie se dit sûr que cette initiative aboutira à un traité militaire réel. Selon lui, cela n'est pas quelque chose qui existe sur le papier, mais résulte
d'une confiance réelle et d'une coopération. Les pays peuvent signer une série d'accords, mais la perspective de la création d'une telle alliance n'existe, éternellement, pas. Il estime
que la présence de Poutine au sommet de Shanghai était d'une grande importance pour les relations entre la Russie et la Chine, car les deux parties se trouvent, à l'état actuel, dans
l'isolement international, la Russie est raison de l'Ukraine et la Chine en raison de ses litiges territoriaux avec le Japon et le Vietnam, des accusations d'espionnage informatique que
les Etats-Unis portent contre Pékin. Par conséquent, la Chine et la Russie, se trouvant dans une telle situation, sont contraintes à coopérer ensemble. L'Administration Obama accuse la
Chine de se livrer des actes de provocation tandis que la Chine estime que le changement de priorités des Etats-Unis, centrées essentiellement, sur l'Asie et le renforcement de la
présence militaire en Asie ont attisé la tension dans la région.
Selon le président chinois ; Xi Jinping, les pays asiatiques devront réagir, d'une manière
conjointe, aux défis tels que le terrorisme, les crimes transfrontaliers, les désastres natures, et la menace contre la sécurité cybernétique et énergétique. Aucun pays ne doit tolérer le
terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme, et au lieu de tout cela, il faut renforcer les coopérations au niveau international pour combattre ces phénomènes.