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    Paris, Jeudi 15 septembre 2011

    Les Allemands préparent leur plan B. Nous devrions en faire de même...

     
    Isabelle Mouilleseaux


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    ▪ Nous avons vu hier que la Grèce avait de vraies chances de faire défaut. Et pendant ce temps... les Allemands préparent leur plan B. De quoi s'agit-il ?

    C'est le plan qu'il faudra déployer si la Grèce fait effectivement défaut et que le grand jeu de domino se met en branle pour cause d'effet de contagion. (N'oubliez pas : tout est imbriqué, et le coeur du noeud gordien est le système bancaire).

    Là, il va falloir sortir le grand jeu. Car toutes les banques auront besoin d'une recapitalisation massive et urgente. Augmentations de capital en cascade qui ne trouveront évidemment pas preneur. Quel investisseur assez fou voudrait s'y risquer...

    Les Etats seront obligés d'intervenir
    Vu l'état de leurs finances... et l'état des opinions publiques quant aux aides déjà apportées aux banques... la solution relève de la prouesse. A tel point qu'on pourrait bien voir des gouvernements de droite procéder à des nationalisations temporaires ! (Le temps de nous faire payer à nous, citoyens, les pertes ! Profits privatisés, pertes nationalisées ! Basta ! Note d'eva R-sistons)

     


    (..)

     

     

    Quoi qu'il en soit, pas de doute pour moi : les Allemands prennent les devants et tentent déjà de cerner l'ampleur des dégâts sur leur système bancaire et des solutions envisageables à mettre en oeuvre.

    Nous ferions bien d'en faire de même plutôt que de nous battre avec des petits bouts de chandelles pour réunir péniblement 11 milliards d'euros pour notre budget (alors qu'on signait généreusement un chèque de 15 milliards d'euros à la Grèce un mois plus tôt...).

    L'Allemagne se prépare à la faillite de la Grèce, nous dit Der Spiegel (équivalent allemand de L'Express). Et le ministre allemand de l'Economie, Philipp Rössler, persistait et signait : "la faillite de la Grèce n'est plus un sujet tabou". Il faut travailler à une "faillite ordonnée".



    ▪ Et le risque majeur dans tout ça ?

     
    Les banques centrales sont exsangues. Et les Etats n'ont plus de moyens. Plus les moyens de soutenir l'économie, plus les moyens de renflouer les banques, plus les moyens d'assurer les transferts sociaux.


    Il est vain de ponctionner massivement les populations car cela fera plonger la consommation et plongera les économies en récession. C'est déjà le cas en Grèce. Le Portugal est en bonne voie. Pourquoi vouloir s'engouffrer à tout prix sur cette voie ?

    Il va falloir à la tête de chaque Etat (France en tête), une équipe de politiques capables de se faire hara-kiri. Et surtout, capable de concevoir un plan sur 10 ans du redressement progressif des comptes publics. C'est la seule façon de ne pas tomber en récession et de rassurer les marchés. (On s'en fout, des Marchés ! Ce sont les peuples qui doivent être rassurés ! Note d'eva R-sistons)

    Un plan de redressement PROGRESSIF sur 10 ans, avec, pour chaque année, les efforts à mettre en oeuvre et les moyens en face. Mais même comme cela, ce ne sera pas facile. L'effort sera intense et soutenu.

    L'abandon de l'Etat-providence ne peut se faire du jour au lendemain... (Et voilà ! On sacrifie les citoyens aux banksters ! Note d'eva)

     

     


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  • 14.9.2011

    Allemagne : Les pouvoirs exorbitants du MES révélés et dénoncés

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    14 septembre 2011 (Nouvelle Solidarité) — Le groupe de journalistes Abgeordneten-check, qui s’est donné pour mission de surveiller les votes du Parlement allemand, a publié une vidéo qui fait grand bruit outre-Rhin : elle expose les penchants dictatoriaux du futur Mécanisme européen de stabilité (MES), ou fonds permanent de renflouement de l’euro. Cette vidéo de trois minutes présente quelques citations du traité que doivent signer tous les pays membres de la zone euro, suivies de commentaires.

     

     

     


    Le MES doit remplacer le FESF (lui-même totalement illégale - voir notre vidéo Le Coup d’Etat des banques en Europe), après son adoption par les parlements respectifs au 31 décembre 2012 au plus tard, pour entrer en vigueur en juillet 2013. Mais le monde dans lequel nous vivrons alors sera certainement bien différent de celui d’aujourd’hui.

    Un fonds de renflouement « irrévocable »

    Parmi les citations choc présentées, nous relèverons l’article 9, 3 : « Par la présente, les membres du MES s’engagent de manière irrévocable et inconditionnelle à honorer sur demande tout appel de fonds adressés à eux par le Directeur général en vertu de cet alinéa, et ce dans les sept jours après réception. » De manière irrévocable et inconditionnelle, demande le commentateur ? Est-ce à dire que les parlements futurs ne pourront modifier le texte ?

    Une souveraineté supranationale ?

    L’article 10 affirme que le Conseil des gouverneurs « peut décider de modifier le capital social autorisé et d’amender l’article 8 en conséquence ». Doit-on en déduire que le capital social de 700 milliards d’euros précisé dans l’article 8 n’est que le début et que d’autres fonds seront nécessaires... à verser, bien sûr, de manière irrévocable et inconditionnelle ?

    L’« immunité » juridique du MES

    Vient ensuite l’article 27,2 : « Il aura la pleine capacité juridique d’ester en justice » et 3 : « Le MES, ses biens, ses financements et ses avoirs, où qu’ils se trouvent et quel qu’en soit le détenteur, bénéficiera de l’immunité de toute forme d’action en justice. » Ainsi, le MES peut intenter des poursuites judiciaires comme bon lui semble, commente la vidéo, mais ne pourra pas être poursuivi ? Prendra-t-il des actions contre nos gouvernements ou nos parlements ?

    L’alinéa 4 du même article 27 précise que « les biens, financements et avoirs du MES, où qu’ils se trouvent et quel qu’en soit le détenteur, seront à l’abri de toute perquisition, réquisition, confiscation, expropriation ou toute autre forme de saisie » suite à une « action exécutive, juridique, administrative ou législative ». Les alinéas 5 et 6 affirment que les archives, documents et locaux du MES sont inviolables. Ainsi, le MES est au-dessus des lois, à l’abri de la justice et de toute action gouvernementale. Des pouvoirs plutôt étendus pour une institution censée assurer la stabilité financière, fait remarquer le commentateur dans un euphémisme.

    Enfin, l’article 30 est cité, qui confère aux gouverneurs, aux directeurs et à tout le personnel du MES l’immunité judiciaire à l’égard de « tout acte exécuté dans leur qualité officielle » et « l’inviolabilité pour ce qui est de leurs documents officiels ». Autrement dit, ils n’ont à rendre de comptes à personne, se demande le narrateur ? Que signifie : « documents inviolables », qu’on n’a pas le droit de les voir ?

    Nous ajouterions que si les auteurs du traité prennent autant de précautions pour protéger les futurs responsables du MES contre toutes poursuites et tout contrôle, c’est qu’ils s’attendent à ce qu’ils violent la loi...

    A la fin de la vidéo, on demande aux citoyens qui ne veulent pas de cette Europe-là d’envoyer une pétition en ligne à leurs élus, pétition qui a déjà recueilli plus de 140 000 signatures.

    En réponse à une demande de commentaire envoyée par le quotidien Die Welt aux partis, le SPD a refusé de répondre, la CDU accuse la vidéo de présenter des citations tronquées (mais sans préciser en quoi) et les Verts affirment que le Bundestag maintiendra ses prérogatives budgétaires en dépit de ces dispositions.

    Précisions de la rédaction : Les citations présentées ici ne sont que des traductions du Treaty establishing a european stability mecanism (ESM) publié sur le site du Conseil de l’UE, puisque apparemment aucune version en français n’a été publiée jusque là...


    À lire aussi...

     

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    Décision de la Cour constitutionnelle allemande, un coup dur pour la souveraineté des peuples

       

    14 septembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Alors que l’Europe sombre dans la faillite et l’austérité supranationale, il eut été souhaitable que la Cour constitutionnelle allemande déclare illégal le fonds de renflouement européen. Toutefois, un tel arrêté aurait accéléré la chute du système bancaire européen, véritable destinataire de ces « aides », et les juges sont peut être braves mais pas téméraires. A leur décharge, précisons qu’aucun dirigeant ou groupe de dirigeant sur le vieux continent – à l’exception de deux leaders non-élus que sont Helga Zepp-LaRouche en Allemagne et le candidat à la présidentielle française Jacques Cheminade – n’a avancé un quelconque plan permettant d’organiser cette faillite de manière civilisée.

    Certes, la décision rendue le 7 septembre par les sages de Karlsruhe stipule qu’à l’avenir, les plans de sauvetage administrés par le FESF puis le MES devront être explicitement autorisés par la Commission budgétaire du Bundestag, mais elle donne cependant son feu vert à tous les renflouements déjà mis en oeuvre. En outre, la Cour a débouté les deux plaintes déposées par les « cinq professeurs anti-euro » (Hankel, Noelling, Schachtschneider, Spethmann, Starbatty) et par un membre CSU du Bundestag, Peter Gauweiler.

    Pire encore, les juges ont estimé que toutes les mesures de sauvetage prises étaient conformes à la Constitution et aux Traité de Lisbonne, que les prérogatives du Bundestag n’avaient pas été mises en cause et que même au cas où tous les risques couverts par des garanties devaient se réaliser, il serait encore possible, suivant l’« évaluation de la législature », de « refinancer » de telles pertes par « des hausses d’impôt, des réductions de dépense et des obligations à plus long terme ». Les « risques » en question sont les 170 milliards d’euros pour lesquels l’Allemagne s’est déjà portée garante dans les plans pour la Grèce et d’autres, ce qui représente malgré tout la moitié du budget fiscal annuel outre-Rhin.

    La Cour accepte ainsi les arguments du gouvernement contre les plaignants, précisant qu’il n’y a pas lieu de « supposer qu’un processus irréversible aura des conséquences sur l’autonomie budgétaire du Bundestag ». Elle partage aussi l’avis du gouvernement selon lequel il suffira de consulter la seule Commission budgétaire du Bundestag pour toute procédure future concernant le FESF, donc sans discussion plénière.

    Toutefois, la disposition selon laquelle toute allocation de fonds future doit être ratifiée, ne serait-ce que par une commission restreinte, laisse la porte ouverte à un refus. Ainsi, lorsqu’un représentant du magazine EIR a demandé à Jean-Claude Trichet, le 8 septembre, si cette disposition était de nature à entraver la mise en oeuvre du Mécanisme européen de stabilité (MES), il a bien pesé ses mots, notant que la BCE devra « examiner exhaustivement » le texte de la décision. Il est indispensable, souligna Trichet, que le MES soit habilité à prendre des décisions « dans un mode exécutif ». [*]

    Ce que la plupart des médias traitent de disposition « interdisant les eurobonds » est en fait une zone grise. Certes, toute « mutualisation de la dette » est jugée inacceptable, et il est dit que la Cour « détermine les limites aux garanties destinées aux autres Etats de l’Union monétaire européenne ». Mais ces limites ne sont pas déterminées, puisque la cour en laisse le soin aux politiciens et à des experts non juridiques.

    Si les juges se préoccupaient réellement de la mutualisation de la dette aux dépens de l’Etat et des contribuables allemands, ils auraient interdit le FESF, dans le cadre duquel les Etats encore solvables font office de garants pour ceux qui ne le sont plus. Ainsi, la part allemande dans le FESF est passée de 123 milliards d’euros il y a 15 mois, à 211 milliards aujourd’hui. Et si le Fonds est doté de pouvoirs élargis, comme le demande le ministère des Finances, ce chiffre se montera à 253 milliards ! Néanmoins, la Cour l’a estimé conforme à la Constitution.

    Plus alarmant encore est le projet du même ministère de ne pas révéler la quantité d’obligations souveraines en difficulté achetée par le FESF, n’en informant qu’un petit comité secret du Bundestag. Aucune session de ce comité ne serait rendue publique et ses membres se verraient même interdire d’informer du contenu leurs collègues députés.

    En somme, plus rien ne protège nos constitutions contre le fascisme financier, à moins d’un sursaut populaire en faveur d’une mise en règlement judiciaire « Glass-Steagall » des banques qui ont générées ces dettes folles et qui sont les destinatrices exclusives des « aides » européennes.

     

    http://www.solidariteetprogres.org/Decision-de-la-Cour-constitutionnelle-allemande-un-coup-dur-pour-la_08089

     

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    Point stratégique sur la faillite des banques françaises


     

    Faut-il nationaliser les banques ? Pour quoi faire ? Réponse avec Bertrand Buisson, de la rédaction www.solidariteetprogres.org.


    En savoir plus :

     

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  • Pourquoi faut-il quitter l’Union Européenne pour abandonner l’euro ?
    mardi 13 septembre 2011
    par La rédaction

    Le dogme européiste est parfaitement connu : le traité de Maastricht n’ayant pas prévu de sortie de l’euro, il ne serait pas possible de quitter la monnaie unique, quand bien même elle provoquerait la ruine, la guerre civile ou la guerre tout court. L’euro serait donc un pacte faustien.

    En opposition avec ce dogme, j’ai écrit le 11 septembre que, pour abandonner l’euro, la Grèce allait quitté l’UE en application de l’article 50 du traité de Lisbonne [1]. Vu les réactions, il semble que cela mérite quelques explications.

    Quel traité faut-il dénoncer ? Lisbonne ou Maastricht ?

    S’il est exact que le traité de Maastricht, en omettant une possibilité de sortie, tendait à rendre irréversible l’abandon des monnaies nationales, ses dispositions concernant la monnaie unique ont été intégralement reprises dans le traité de Lisbonne, article 123 et suivants. C’est donc bien le dernier traité qu’il faut dénoncer, celui qui synthétise l’ensemble des textes précédents. Par chance, celui-ci prévoit une modalité de sortie : l’article 50.

    Le second alinéa de l’article 42 de la Convention de Vienne [2] stipule que « L’extinction d’un traité, sa dénonciation ou le retrait d’une partie ne peuvent avoir lieu qu’en application des dispositions du traité ou de la présente Convention. La même règle vaut pour la suspension de l’application d’un traité. »

    Le droit des traités indique bien l’article 50 pour dénoncer le traité de Lisbonne.

    Doit-on dénoncer intégralement le traité ou seulement ses articles relatifs à l’euro ?

    Si on sort en « application des dispositions du traité », on quitte purement et simplement l’Union.


    L’article 50 est clair : « 1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union. (...) 3. Les traités cessent d’être applicables à l’État concerné... »


    Quand bien même on sortirait en application de la seule convention de Vienne, (ce qui n’est prévu que pour les traités ne comportant aucune dispositions de sortie, ce qui n’est pas le cas du traité de Lisbonne) la divisibilité des dispositions d’un traité est définie en son article 44 en ces termes :

    « 1. Le droit pour une partie, prévu dans un traité ou résultant de l’article 56 [3], de dénoncer le traité, de s’en retirer ou d’en suspendre l’application ne peut être exercé qu’à l’égard de l’ensemble du traité, à moins que ce dernier n’en dispose ou que les parties n’en conviennent autrement. 2. Une cause de nullité ou d’extinction d’un traité, de retrait d’une des parties ou de suspension de l’application du traité reconnue aux termes de la présente Convention ne peut être invoquée qu’à l’égard de l’ensemble du traité, sauf dans les conditions prévues aux paragraphes suivants ou à l’article 60. [4] »

    Que ce soit en application du traité ou de la Convention de Vienne, le résultat est le même : on doit dénoncer l’ensemble du traité.

    (Par ailleurs, au-delà de l’aspect strictement juridique, on imagine mal l’Allemagne continué à payer les fonds structurels à la Grèce après que celle-ci ait mis à mal ses banques en quittant la monnaie unique)

    Comment certains états pourraient-ils appartenir à l’UE sans appartenir à la zone euro, alors qu’on ne pourrait pas sortir de la zone euro sans sortir de l’UE ?

    Un peu d’Histoire :

    Le traité de Maastricht a provoqué l’émergence de facto de deux Europe : la zone euro et l’Union européenne. Conçu alors que l’UE ne comptait que douze membres, le traité de Maastricht n’avait ménagé d’exception à la règle de l’appartenance à la monnaie unique que pour le Royaume-Uni, d’emblée réticent, mais dont le gouvernement a longtemps manifesté, au moins formellement, la volonté de rejoindre l’euro. Puis, en 1992, parce que les Danois avaient rejeté par référendum ce traité, on leur offrit, à leur tour, la possibilité de demeurer hors de la zone euro. Mais dans l’esprit de Maastricht, ces concessions devaient être les seules exceptions : tous les autres pays membres devaient faire les efforts nécessaires pour remplir, au plus vite, les fameux « critères de convergence » et rejoindre sans tarder l’union monétaire.

    Quinze ans plus tard, et au terme de huit années de fonctionnement de la zone euro, ses performances économiques sont telles qu’elle ne fait pas rêver ceux qui n’en font pas encore partie, à la différence de l’Union dont le pouvoir d’attraction exercé sur ses voisins du centre de l’Europe et du Caucase reste intact, notamment parce que ses objectifs généraux, énoncés en préambule du traité de Rome, gardent toute leur pertinence.( ndlr : j’ajouterais que la perspective de toucher des milliards d’euros de fonds structurels constitue l’essentiel du « pouvoir d’attraction » de l’UE) [5]

    La question de l’entrée dans la zone euro est donc parfaitement distincte de celle de la sortie, principalement parce qu’il n’était initialement pas prévu que certains peuples ne découvrent le piège avant qu’il ne soit refermé.

    Pourquoi ne pas envisager un nouveau traité ?

    La crise financière appelle des réponses dans l’urgence. Or, négocier un nouveau traité nécessitent de consulter non pas les seuls 17 membres de l’eurozone,(qui seraient déjà bien incapables de s’entendre) mais les 27 membres de l’Union qui, tous devraient reprendre le chemin de croix de la ratification, selon leurs règles constitutionnelles. Autant dire que ce serait 27 suicides politiques pour les gouvernements en place. La preuve en est que ce sont bien les extrêmes-européistes qui préconisent ce genre d’impasse, dans l’espoir de ne pas avoir à répondre devant la justice d’avoir piétiner leurs obligations statutaires et légales. [6] [7]

    Dans l’urgence, un nouveau traité n’est pas sérieusement envisageable.

    Peut-on imaginer que plusieurs, voire tous les pays de l’eurozone, utilisent l’article 50 en même temps ?

    Bien sûr ! Ce serait même la meilleure solution, même si elle est encore peu probable. Au lieu d’étrangler les peuples un par un, au lieu de plonger une à une les économies en récession pour vainement tenter de faire renoncer à quitter la funeste prison-euro, il serait largement préférable à tous points de vue d’agir tous ensemble et de façon ordonnée. Cela permettrait de fixer les cours des nouvelles monnaies autrement que par de seuls rapports de force et d’éviter les conflits résultant des déséquilibres des contrats internationaux.

    Comme ce serait la fin de l’Union européenne qui est devenue l’exact contraire de ce qu’en attendaient les peuples, l’occasion serait idéale pour envisager d’écrire une nouvelle page d’Histoire entre des peuples amis, car garantis dans leurs libertés et la souveraineté de leurs nations.

     


    Jean-Yves CREVEL - Reproduction autorisée avec ce lien : Source : DECAPACTU - Pourquoi faut-il quitter l’Union Européenne pour abandonner l’euro ?

    [1] -La Grèce va se libérer de l’Union européenne

    [2] - Convention de Vienne sur le droit des traités - Faite à Vienne le 23 mai 1969. Entrée en vigueur le 27 janvier 1980. Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 1155, p. 331

    [3] DÉNONCIATION OU RETRAIT DANS LE CAS D’UN TRAITÉ NE CONTENANT PAS DE DISPOSITIONS RELATIVES À L’EXTINCTION, À LA DÉNONCIATION OU AU RETRAIT

    [4] C’est l’article qui permettrait de jeter dehors un état-membre, éventuellement contre sa volonté : Article 60 - EXTINCTION D’UN TRAITÉ OU SUSPENSION DE SON APPLICATION COMME CONSÉQUENCE DE SA VIOLATION 1. Une violation substantielle d’un traité bilatéral par l’une des parties autorise l’autre partie à invoquer la violation comme motif pour mettre fin au traité ou suspendre son application en totalité ou en partie. 2. Une violation substantielle d’un traité multilatérale par l’une des parties autorise : a) Les autres parties, agissant par accord unanime, à suspendre l’application du traité en totalité ou en partie ou à mettre fin à celui-ci : i) Soit dans les relations entre elles-mêmes et l’Etat auteur de la violation ; ii) Soit entre toutes les parties ; b) Une partie spécialement atteinte par la violation à invoquer celle-ci comme motif de suspension de l’application du traité en totalité ou en partie dans les relations entre elle-même et l’Etat auteur de la violation ;(...)

    [5] [ Source : Lettre de l’OFCE n°283

    [6] -Draghi et Trichet veulent un nouveau traité européen (...) Cela porte donc à 129 milliards d’euros les titres qu’elle détient désormais dans son bilan, souligne l’institut d’émission européen. (...)

    [7] -Le chef économiste de la BCE démissionne, bourses et euro plongent (...) Jürgen Stark occupait le poste de chef économiste, l’un des plus importants au sein de la BCE, depuis le 1er juin 2006. Son mandat ne devait s’achever que le 31 mai 2014.

    A plusieurs reprises au cours des dernières semaines, il avait exprimé ses doutes sur le programme de rachat d’obligations publiques mené par l’institution monétaire de Francfort pour soulager les pays les plus fragiles de la zone euro. (...)


    http://www.decapactu.com/spip/article.php3?id_article=624


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  • http://s1.e-monsite.com/2009/02/11/12/79141739plan-marshall-gif.gif

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     Comment Wall-Street et la City

    préparent la guerre en Europe ?

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    La guerre financière fait rage et tous les coups sont permis pour faire sombrer l'Europe dans le chaos ! L'élite financière américaine accélère son rouleau-compresseur à exterminer les banquiers du Vieux Continent. Votre conseiller-clientèle doit sûrement venir au bureau avec un gilet pare-balles !

    Un ancien chef de gang de la City balance une grenade dans les bureaux de la BNP. 

    La Tribune nous informe que, "hier matin, Howard Davies, l'ex-gouverneur adjoint de la Bank of England, lançait une petite bombe en affirmant que dans les deux ou trois prochains jours, le gouvernement français devra recapitaliser ses banques".

    Quelques heures avant, les services de propagande de la finance américaine ont parfaitement miné le terrain avec leurs complices du « Financial Times » et du « Wall Street Journal » "qui ont, chacun, mis en avant à la une les attaques contre les banques françaises, et diffusé, pour le second, de mauvaises rumeurs sur la situation de liquidité en dollars de BNP Paribas".

    Criblée de balles (et de dettes...), "la banque va par ailleurs arrêter certaines activités de crédit hypothécaire dans certains pays comme les Pays-Bas, la Hongrie, l'Espagne, la Suisse et la Norvège". A lire sur le  Figaro et France24.

    D'après cet article sur TradingSat, Moody's déclare qu'une Grèce en mort clinique, une Irlande et un Portugal à l'agonie ne suffisent pas à couler BNP. L'agence de notation prépare donc un prochain champ de bataille à la sauce bolognaise aux traders anglo-saxons en déclarant que "la solvabilité de BNP Paribas serait vulnérable à une détérioration de celle de l'Italie".
    En bref, la dette souveraine italienne est la cible suivante et suivez bien son CDS qui devrait entrer en fusion nucléaire les prochains jours...

    La flamboyante BNP ne tiendra plus longtemps puisqu'elle ne peut déjà plus : 

    - faire de prêts immobiliers aux hollandais, hongrois, espagnols, suisses et norvégiens

    - faire du courtage hypothécaire en France

    - financer l'achat de yachts et avions privés (ben oui, çà coûte cher !)

    Son bilan est tellement pourri en dettes souveraines qu'elle doit se séparer d'une partie de ses actifs pour régler ses factures en dollars... 

    Sans compter les déclaration d'un employé de Goldman Sachs qui estime que le besoin en liquidités des banques européennes est de 1'000 milliards de dollars (info ici) ! Alan Brazil aurait-il lu mon article d'hier sur les initiales de la mort ?

     
    La banqueroute du système bancaire est tellement proche que même les milliardaires émirs se cachent pour investir leur argent dans........ des charcuteries françaises (A lire ici) ! Je trouve çà absolument ÉNORME !!!

     

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  • http://www.librairiemonet.com/blogue/wp-content/uploads/assiette-au-beurre-capitalisme.jpg

     

     

    Citation sur les banques et l’argent


    http://www.bankster.tv/ressource.htm


    « Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis »

     

    Thomas Jefferson (3ième président des Etats Unis,1802)

     

     

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