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    La France au bord de l'implosion (6)

     

    Attention aux références aux années 1930 !

    Vincent Duclert, historien

     

    Les accusations portées par le site indépendant d'information Mediapart contre le président de la République, qui aurait, avant son élection, bénéficié directement ou indirectement d'un financement illégal de sa campagne alors même que celle-ci était strictement encadrée par les lois sur le financement de la vie politique, sont très graves.

     

    Elles doivent être parfaitement motivées. L'activité de la presse découle, elle aussi, de la loi, celle du 29 juillet 1881, emblématique de la démocratisation de la France au début de la IIIe République, et toujours en vigueur. Modifiée et complétée à plusieurs reprises (par exemple, en 1990, par la loi Gayssot qui introduisit l'article 24 bis), elle affirme conjointement la liberté et les responsabilités des périodiques. En soumettant les délits de presse au droit pénal, elle définit le pouvoir de la presse autant que ses contre-pouvoirs.

     

    Un journal (et un journaliste) peut être condamné pour diffamation, les preuves d'une manipulation peuvent être établies par la justice, les contre-enquêtes indépendantes sont possibles. Pour cette raison, il nous paraît très dangereux d'instruire le procès de la presse en dehors du cadre judiciaire, et particulièrement de la manière dont cela a été fait par les proches du président de la République. A savoir qualifier les enquêtes de Mediapart de "méthodes fascistes" (Xavier Bertrand, Nadine Morano), de "méthodes collaborationnistes" (Eric Raoult), et dénoncer "une certaine presse des années 1930" (Christian Estrosi), "certains médias aux relents d'extrême droite et de trotskisme mêlés" (Eric Raoult).

    Il est possible que l'indignation de voir Nicolas Sarkozy subir de pareilles accusations, de surcroît reprises par des médias nationaux et même internationaux, ait expliqué la nature de ces ripostes qui convoquaient les heures sombres de la France contemporaine pour mieux innocenter le président de la République et son ministre du travail. Mais elles ne se justifient pas pour autant. Outre que la thèse du complot et de la calomnie n'est pas la plus efficace en termes de production de la vérité et de conviction collective, puisqu'en l'invoquant elle nourrit à son tour le soupçon de la dissimulation et le refus de l'explication, la violence qu'elle induit pose problème à la démocratie républicaine tout entière.

     

    En effet, les porte-parole de la majorité gouvernementale qui mobilisent les enseignements de l'histoire pour juger de cette presse d'opposition témoignent d'une triple méconnaissance. La méconnaissance est celle, d'abord, du sens des références historiques utilisées. Les "méthodes fascistes" sont bien autre chose que les articles de Mediapart ; elles se placent davantage dans l'ordre de l'élimination physique des personnes comme lorsque la Cagoule, sur ordre de Mussolini, assassina, en 1937, en forêt de Bagnoles-de-l'Orne, les intellectuels antifascistes italiens Carlo et Nello Rosselli.

     

    La presse d'extrême droite ou d'extrême gauche de cette époque menait parfois des enquêtes à charge. Mais l'essentiel de son activité consistait dans l'injure, antisémite pour l'une, de classe pour l'autre. Parce que, précisément, ces extrémités eurent lieu en France et déclenchèrent des phénomènes de tyrannie, la société n'y adhère plus aujourd'hui. En brandir sans réserve la menace, c'est courir le risque de se tromper aux yeux de l'opinion publique.

    Il y a une autre méconnaissance en ce qui concerne la tradition républicaine en matière de liberté, et de liberté de la presse. La loi qui la régit datant de 1881, il serait bon de revenir vers les débats qui l'ont précédée et qui, d'une certaine manière, demeurent d'actualité puisque la législation, même modifiée, reste valable.

     

    Que disait Georges Clemenceau aux républicains inquiets de la puissance maintenue de la réaction monarchiste et soucieux de protéger le jeune régime en instituant un délit d'"outrage à la République" ? : "La République vit de liberté ; elle pourrait mourir de répression (...) comme tous les gouvernements qui l'ont précédée et qui ont compté sur le système répressif pour les protéger (1er février 1881)."


    Enfin la méconnaissance touche le cadre universel auquel appartient la République et qui fait que la France ne peut pas se penser indéfiniment comme une exception. Dans les grandes démocraties du monde, les conflits majeurs entre des pouvoirs nécessaires aux libertés publiques comme à la stabilité institutionnelle se résolvent par la voie judiciaire dotée d'une pleine indépendance.

     

    Aux Etats-Unis, la défense de la liberté de la presse est une prérogative de la Cour suprême, en vertu de la Constitution et de son premier amendement. Les juges ont rendu des arrêts déterminants en la matière, en 1964, 1971, 2001. La loi de 1881 relève de cet esprit de justice. Il s'agit de le retrouver et de la retrouver. Mais l'affaiblissement du pouvoir judiciaire depuis trois ans entrave cette possibilité salutaire pour la démocratie.

     

    Voici donc ce qu'un historien peut écrire sur les événements récents. La dégradation de la vie publique qu'atteste l'offensive contre la presse est très préoccupante. Elle témoigne de la fragilité globale des médias d'information, de la défiance pour la justice, du désarroi de nombreux Français assistant au recul des valeurs démocratiques - dont on trouve une trace au plus profond de l'histoire de la République, au profit de la domination des lois de l'argent et du pouvoir.

     

    Les dérives de la presse existent, parce que l'éthique de l'information est en concurrence permanente avec les intérêts politiques, idéologiques, financiers. Mais réduire sa liberté, c'est courir le risque de s'interdire de les montrer. Et de limiter en définitive la République vécue, partagée. C'est-à-dire le lien civique dans la société.

     

     


    Derniers ouvrages parus : "La République imaginée. France 1870-1914" (Belin) et de "L'Avenir de l'histoire" (Armand Colin).

     

    Vincent Duclert, historien
    http://changementclimatique.over-blog.com/article-la-france-au-bord-de-l-implosion-6-54140895.html

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  • Un reportage sur Sarkozy censuré en France

    Ce reportage réalisé par la TSR ( Télévision Suisse Romande ) a été censuré en France.

    Sources : BU2z

     

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    http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article4655

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  • SARKOZY CONVOQUE ET MENACE LE DIRECTEUR DU « MONDE » POUR L’OBLIGER À SE VENDRE À SES AMIS

    Le Canard Enchaîné

    Mercredi 16 Juin 2010
     
    SARKOZY CONVOQUE ET MENACE LE DIRECTEUR DU « MONDE » POUR L’OBLIGER À SE VENDRE À SES AMIS Pendant ce temps là, nos amis faux-culs de RSF hurlent contre le « dictateur » Chavez qui a osé porter plainte contre un journal qui appelait l’armée à faire un coup d’état contre lui… par contre, la mainmise totale de Sarkozy sur les grands médias français, l’asservissement de la presse à ses intérêts électoralistes, cela ne dérange aucun de nos grands « postilloneurs professionnels »…
    [Jean-Luc Porquet - Le Canard Enchaîné - 16/06/2010]
    Dans une démocratie irréprochable, jamais un président n’aurait osé faire ça. Et s’il l’avait fait, de toute part auraient jailli des cris indignés. Un président n’a pas à se mêler des affaires de presse. Il n’a pas à appeler au téléphone le directeur du quotidien dit « de référence », puis à le convoquer à l’ Elysée, pour le menacer sous prétexte de sauver son journal. C’est pourtant la fine manoeuvre à laquelle vient de se livrer Sarkozy avec «Le Monde ».
    Ce journal existe depuis 1944. Il a longtemps été, et il l’est encore en partie, l’honneur de la presse française: il est – « Le Canard » mis à part -le seul dont la rédaction ait voix au chapitre. Par l’intermédiaire de la Société des rédacteurs associée aux sociétés de personnels, ses journalistes possèdent la minorité de blocage. Ils disposent d’un droit de regard sur la gestion de l’entreprise. Et d’un droit de veto sur le choix du directeur.
    Mais « Le Monde» est aujourd’hui au bord du dépôt de bilan. On n’entrera pas ici dans les détails, on ne racontera pas la gestion calamiteuse qui, depuis vingt-cinq ans, ra mené au bord du gouffre, les crises à répétition, la dette qui gonfle, etc. Il suffit de savoir qu’il a perdu 2 millions d’euros par mois en 2009, qu’il a besoin de 10 millions d’euros immédiatement sous peine de cessation de paiement dès juillet. Et qu’il est couvert de dettes, 69rnillions d’ORA (obligations remboursables en actions) et 25 millions empruntés à la BNP. Du coup, il est à vendre, et vite.
    Quatre acheteurs s’étaient mis sur les rangs: l’Italien Benedetti, qui édite« L’Espresso », s’est retiré, L’Espagnol Prisa, qui édite le quotidien de gauche « El Pais », se tâterait encore. Restent, pour l’instant, d’un côté Claude Perdriel avec son groupe « Le Nouvel Observateur»; de l’autre l’homme d’affaires Pierre Sergé, associé avec le banquier Matthieu Pigasse et Xavier Niel, le fondateur de Free. Mais voilà que mercredi 9 juin, en pleine discussion, surgit à la surprise générale un troisième larron, l’opérateur Orange, dont l’Etat est le premier actionnaire et que dirige aujourd’hui Stéphane Richard, ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, un obligé de Sarkozy,
    Et comme c’est bizarre, le jour même, le même Sarkozy convoque à l’Elysée Eric Fottorino, le directeur du «Monde ». Dix jours auparavant. il lui avait déjà passé un coup de fil pour lui expliquer que le trio Bergé-Pigasse-Niel, il n’en veut absolument pas. Ce dernier n’at- il pas le toupet de financer deux sites Intemet antisarkozystes. Mediapart et Bakchich? Comme Xavier Niel a commencé à faire fortune avec le Minitel rose, le très délicat Sarkoly en parle à Fottorino comme de « homme du peep-show ». C’est Bigard qui doit se marrer.
    Ce mercredi-là, à l’Elysée, Sarkozy revient à la charge, déconseillant à Fottorino de vendre « Le Monde» à ce « drôle d’attelage ». Et de se livrer carrément à un chantage: si ce trio l’ emportait, alors l’Etat renoncerait à apparier, via la Caisse des dépôts et consignations, les 20 millions d’euros qu’il s’apprête à lâcher pour participer au sauvetage de l’imprimerie du « Monde» en pleine débâcle. Ça, c’est du brutal. Ça, c’est de « l’Etat irréprochable » : celui que nous a promis Sarkozy.
     
    Dans cet Etat-là, on ne peut rien reprocher au Président. Il se croit tout permis. Il se permet tout. Personne ou presque ne moufte: silence ébouriffant des partis, des philosophes autoproclamés, des postillonneurs professionnels, des lanceurs de grands débats bidons. Sarkozy a déjà à sa botte les directions de TF1, du « Figaro », d’Europe 1, du « JDD », etc. Il a aidé à imposer le milliardaire Bernard Arnault à la tête des « Echos ». Il a fait en sorte, par l’entremise de son fidèle Guéant, que le moribond « France-Soir» atterrisse dans les mains d’un opaque oligarque russe. Il a nommé à la tête de Radio France deux joyeux zigues ennemis des humoristes qui ne rigolent pas dans le sens du poil. Il va bientôt désigner le patron de France Télévisions. Complétez la liste (avec « Le Parisien », peut-être ?) …
    Bref, ça se voit comme le nez au milieu de la figure: Sarkozy prépare à sa manière le terrain pour sa réélection de 2012.

    Pour lui, un bon média est un média aux ordres. Qu’en démocratie la presse soit un contre-pouvoir: impensable! Qu’une rédaction soit indépendante: intolérable ! Que les journalistes du « Monde », qui ont eu le toupet d’évincer en 2007 son bon ami Alain Minc, alors président du conseil de surveillance, décident aujourd’hui de choisir à qui ils vont confier leur journal: bolchevik!

    Et pourtant, ceux-ci le savent, c’est la dernière fois qu’ils peuvent encore exercer cc pouvoir, puisqu’une fois le journal vendu la minorité de blocage leur échappera (ils ne seront plus actionnaires majoritaires).
    Si Sarkozy voulait se les mettre à dos et les pousser à choisir le trio Bergé-Pigasse-Niel, il n’aurait pas agi autrement. S’il veut, en intervenant sur la désignation du repreneur du « Monde », réussir le même coup qu’avec France Inter, où désormais toutes les décisions de Val et Hees apparaissent comme téléguidées par le pouvoir, c’est bien parti. Et s’il rêve d’une rédaction aux ordres, il risque d’être déçu. Car si les entreprises de presse sont fragiles et tombent souvent sous le coup des puissances d’argent (ou du pouvoir politique), nombre de journalistes, eux, ont ceci de curieux : la liberté d’expression, ils n’y sont pas complètement indifférents …
     


     

    Mercredi 16 Juin 2010



    http://libertesinternets.wordpress.com/2010/06/16/sarkozy-convoque-et-menace-le-directeur-du-monde-pour-lobliger-a-se-vendre-a-ses-amis/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+wordpress%2FxTBZ+%28Revue+de+Web+%3A+Libertes+%26+Internet


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    Rachat du Monde : Nicolas Sarkozy a reçu le directeur du journal

     

    Le président de la République aurait souligné à Eric Fottorino que l'offre déposée par Pierre Bergé, Matthieu Pigasse et Xavier Niel, ne trouvait pas grâce à ses yeux.

     

    AFP

     

    Le président de la République Nicolas Sarkozy a reçu cette semaine le directeur du Monde, Eric Fottorino, et lui a donné son avis sur la recapitalisation du groupe, a confirmé vendredi 11 juin la direction du journal.
    "Je confirme qu'on s'est parlé et qu'on s'est rencontré", a dit Eric Fottorino interrogé par l'AFP. Plusieurs médias s'étaient fait l'écho de cette conservation.
    Questionné sur une politisation du dossier, il a indiqué "rester dans sa mission et celle du directoire de mener à bien, avec le conseil de surveillance et les sociétés des rédacteurs et de personnel, cette recapitalisation du Monde".
    "Qu'il y ait un regard politique, cela a toujours été depuis 1944 (ndlr: création du Monde), il y a toujours eu un regard du pouvoir et ça ne va pas changer", a-t-il reconnu.
     
    "Pas grâce à ses yeux"
    Selon une source de la rédaction, Eric Fottorino s'est exprimé jeudi devant les journalistes du Monde, indiquant avoir été reçu cette semaine par le président de la République qui a souligné que l'offre déposée par Pierre Bergé, Matthieu Pigasse et Xavier Niel, ne trouvait pas grâce à ses yeux.
    Le directeur du Monde a souhaité "ne pas vouloir alimenter une polémique, je ne veux pas entrer dans quelque chose en plus qui pourrait laisser penser que je veux favoriser telle ou telle candidature" à la recapitalisation du Monde.
     
    Jusqu'à vendredi 19h
    Les candidats à une prise de contrôle du Monde ont jusqu'à vendredi 19h pour déposer leurs offres finalisées. Certains ont déjà demandé un assouplissement du calendrier sur lequel le Conseil de surveillance prévu lundi devra se prononcer.
    Outre l'offre annoncée par le trio Bergé-Pigasse-Niel, le groupe Le Nouvel Observateur est également dans la course avec un associé non encore dévoilé. L'Espagnol Prisa, déjà actionnaire à plus 15% du Monde, est également sur les rangs mais a posé des conditions, notamment en matière de délais, afin d'examiner plus avant la situation du groupe.
    (Nouvelobs.com avec AFP)

    http://tempsreel.nouvelobs.com/dossier/medias-pouvoirs/20100611.OBS5366/rachat-du-monde-nicolas-sarkozy-a-recu-le-directeur-du-journal.html

     

     

    Commentaires :

     

    dérives

    Entre cet avis et la mise en examen du journaliste de rue 89, l va falloir se poser la question d'une presse officielle sinon d'État. La liberté est surveillée, même si elle fait partie de notre devise nationale, c'est un droit qui dérange.

    11.06 à 19h42 - Alerter - Réagissez enzo Battue par la Chine ??

    En foot oui, mais en liberté de presse, la France va finir par battre la Chine !!! A quand les chars sur la place de l'Etoile ???
    Il est temps de faire la révolution !!!

    11.06 à 18h53 - Alerter - Réagissez Melitsa Merci Tapex et bonsoir

    Je vais de ce pas lire l'article. C'est vrai qu'il y a une ressemblance frappante entre la Chine nouvelle et la NéoFrance : hadopie, l'omnibulation contre le Net...

    11.06 à 18h27 - Alerter - Réagissez Urgup Le roi du Monde

    Il lui faut le titre à défaut d'avoir le rang

    11.06 à 18h23 - Alerter - Réagissez Nextkinney mali830

    Sauf votre respect souffririez vous de trouble de latéralisation. car vous dites qu'il y a déjà assez de journaux de gauche comme cela, lesquels s'il vous plait. Car de quotidien de gauche, je ne vois que Libération mais je ne pense pas qu'il en soit de même pour Le figaro, France soir, Le Parisien, La Croix, La Tribune, Les Echos pour ne parler que la presse nationale. Donc comme vous semblez sûr de vous, merci de me citer le nom de ces fameux journaux de gauche.

    11.06 à 16h54 - Alerter - Réagissez OUAF-OUAF C'est pour changer le titre!

    LE MONDE ça fait viellot, Nabot Banania serait plus en phase avec l'Hexagobananeraie.
    Reste-t-il des journalistes, des vrais au Monde ? Si oui sale temps pour eux! Comme sur France 2 ou 3!

    11.06 à 16h41 - Alerter - Réagissez slipsXXLkangoo Le Monde

    au main des maitres du monde......BOF petit a petit l'autocratie prenant sa place dans le MONDE.
    Presse Libre ?
    Une raison de plus pour ne plus acheter Le Monde déjà par le changement de la rédaction avait viré de bord. Là ce serait confondre l'information et la propagande !
    11.06 à 16h37 - Alerter - Réagissez mali830 @
    vous croyez qu'il n'y a pas assez de journaux de gauche sans vendre le monde à ce triumvirat , le mentor de ségo : bergé et le sulfureux Xavier Niel et son minitel rose
    nous sommes derriére vous monsieur le president , les rouges ne passeront pas
    11.06 à 16h31 - Alerter - Réagissez tapex @melitsa
    D'après moi il est allé chercher conseil auprès du parti étranger allié à l'UMP : le PC chinois.
    La Süddeutsche Zeitung a consacré un article aujourd'hui aux manigances de Sarkozy vis à vis du Monde. C'était avant l'entrevue ...
    11.06 à 16h14 - Alerter - Réagissez xman Putain deux ans!!!
    Là! franchement il est grand temps qu'il se termine ce quinquénnat anti-démocratique, moi aussi pour une fois je voudrais être plus vieux de deux ans...
    11.06 à 15h49 - Alerter - Réagissez Melitsa Voilà ty pas
    que poutine ou son medvedev se mêlerait du rachat des Izvestia. Alors là non, non, non... moi je dis non. Les Izvestia, c'est le journal russe par excellence. On sait bien que journalisme et liberté de la presse sont deux problèmes épineux en Russie mais de là à ce que l'on voit clairement l'intervention du chef de l'Etat, moi je dis non, non non. Même dans les républiques bananières, il faut garder un certain faux-semblant, les formes quoi ! Sinon après on va faire de la réaction pavlovienne anti poutine ou medvelev. et va nous tomber à bras raccourcis l'envoyé spécial de la FN-UMP, citoyen ou son cocher le sarkonaute. Non, je le répète : mettons les formes, l'implication de l'état dans les grandes entreprises doit rester aussi peu transparente que possible, que diable !
    11.06 à 15h49 - Alerter - Réagissez Bienvenu Pauvre pays....
    La démocratie selon Sarkozy...
    11.06 à 15h40 - Alerter - Réagissez BlueMoon Il n'aurait pas ...
    - une crise à gérer,
    - un budget et une dette à revoir,
    - un fort taux de chômage à combattre,
    - des réformes à faire intelligemment pour préserver le système de santé, l'éducation, la justice, ...
    - le "chiffre" à supprimer dans la police,
    - la liberté à redonner à la presse et aux médias,
    - etc.
    11.06 à 15h40 - Alerter - Réagissez Gh1,Gm4. indépendance
    Je n'ai pas de préférence vis à vis du repreneur éventuel mais ,compte tenu de cette information et si les conditions de l'indépendance éditoriale sont garanties,alors ,pour montrer à ce président dontl'interventionnisme devient inssuportable,je serai ravi que l'offre de l'équipe de Mr BERGE soit retenue.

     

    ET DIRE QU'ON A VOTÉ POUR ENTENDRE ÇA
    Que des gens de gauche se proposent de racheter le Monde, c'est bien. Que d'autres se proposent de le racheter, c'est bien aussi. Du moment qu'on respecte la liberté des journalistes qui font tous les jours la réputation du Monde.
    11.06 à 15h21 - Alerter - Réagissez

    mimolette Liberté, Egalité, Fraternité

    Mais de quoi je me mêle , depuis quand un président s'arroge-t-il le droit de donner son avis sur le rachat d'un quotidien, de convoquer un directeur de journal pour lui dire qu'un tel ne trouve pas grâce à ses yeux ?Tout ça pour verrouiller, museler la liberté de parole , pouvoir à son gré diviser les Français . Il faut souhaiter que les 53% de voix ne se laisseront pas embobiner une seconde fois. Liberté, Egalité, Fraternité ces 3 mots ont-ils encore un sens en sarkozy?

    11.06 à 15h18 - Alerter - Réagissez lesensdudevoir je ne comprend pas

    pourquoi il n'y a pas un grand patron ou un politique de grande sagesse qui ne monte pas aux crenaux pour rabatre le cacquet a cette personne .
    pourquoi les grands dirigents acceptent les remontrances ou les soit disant conseils qui leurs sont imposés, n'ont ils pas d'amour propre et de dignitée pour accepter tout cela . Ce soit disant president qui veut tout controler et tout diriger, a t'il les capacites de tout comprendre et de tout gerer ? laissons les gens competents faire leur travail ce sont des pros !! les connaissances et l'intelligence de cet homme ne sont surement pas superieures a celles de ces gens a qu'il veut donner des conseils. ces hommes me font penser a des enfants qui vont demander a papa s'ils peuvent faire ceci ou cela . je crois que c'est Frederic DARD ????? qui disait: l'intelligence c'est comme la confiture moins tu en as , plus tu l'étales .

    11.06 à 15h12 - Alerter - Réagissez Mirella de quoi je me mêle !

    ...

    11.06 à 15h03 - Alerter - Réagissez domino2 Un monde

    C'est se foutre du Monde !Qui est ce personnage pour dire ce qui lui plaît ou déplaît ? Un Louis XIV, un Napoléon III, mais qu'est-ce que cette république bananière et les journalistes tolèrent cela ??? Comment se fait il que des journalistes prennent encore des notes sur ses propos et publient quoique ce soit qui émane de lui ou ses proches ??

    11.06 à 14h59 - Alerter - Réagissez les pigeons et ça continue !

    L'Omniprésident, ça le démange trop de rester dans son coin, il faut qu'il mette la main sur tous les médias, comme si ça suffisait pour nous faire un lavage de cerveau !

    11.06 à 14h45 - Alerter - Réagissez doudoucalin a quand les elections

    oui a quand les elections presidentielles ou autres organisées par le secteur privé et en plus coté au cac 40 ? hum bientot les sondages et sondeurs dans sa poche . je voudrais etre plus vieux de 2 ans pour une fois .

    11.06 à 14h43 - Alerter - Réagissez révolution ben voyons !

    De quoi se mêle-t-il celui-là ?

     

    4e  pouvoir

    "l'offre déposée par Pierre Bergé, Matthieu Pigasse et Xavier Niel, ne trouvait pas grâce à ses yeux."

    C'est l'indépendance de la presse vue par sarko.

    Il est vrai que Xavier Niel n'est pas connu pour garder sa langue dans sa poche, ni pour se priver de dire des vérités que le nain n'aime pas.

    11.06 à 14h31 - Alerter - Réagissez Marianne 06 Tout s'explique

    La presse écrite reçoit actuellement plus de 400 millions d'euros en subventions directes de l'Etat et 500 millions en déductions fiscales.Voilà pourquoi Sarkozy s'arroge et s'autorise de s'immiscer dans le monde de la presse.Le 4ième pouvoir devait être un peu plus vigilant avec la méthode de Nicolas Stratégie.

    11.06 à 14h23 - Alerter - Réagissez Le Rustre Un fou président

    Combien faut-il d'anecdotes de ce genre pour que les français comprennent qu'ils ont voté pour un dictateur à la sauce communicationnellle ? Il détruit par petites touches mais de manière répétitive le modèle républicain, la laïcité et la liberté de penser.

    11.06 à 14h21 - Alerter - Réagissez glimmy danger

    Bien, il est clair que nous tombons dans les actions totalitaires d'un mégalomane dangereux, il faut réfléchir à comment le virer, il en va de notre liberté!

    11.06 à 14h17 - Alerter - Réagissez Francois1515 Souhait !

    Tout ce qu'il faut souhaiter, c'est que le repreneur, quelqu'il soit, n'ait pas une stratégie de VPPS (vendeur de petites phrases et de scandales). Il y a de moins en moins de presse d'information valable, presque plus d'information de fond. On ne trouve plus que le simple énoncé des petites phrases montées en épingle en espérant faire un scandale vendeur. C'est pas de l'info, ni du journalisme et certains médias sont devenus les "VOICI" ou " CLOSER" de la presse politique. LE MONDE est encore une référence en matière de vrai journalisme. Mon seul souhait est qu'il le reste.

    11.06 à 14h09 - Alerter - Réagissez Nina Simone CHARLYMONDE

    Un tel comportement dans un autre pays aurait été vivement critiqué y compris par des politiques; MAIS DANS QUELLE DEMOCRATIE SOMMES-NOUS , et de quoi il se mêle ? On lui demande de faire LE BOULOT POUR LEQUEL IL EST PAYE; et non pour faire le VRP, son job c'est de s'occuper de la France et des Français; il ne peut pas s'empêcher de mettre son grain de sel, à condition que ça aille dans sa direction, son but , et son but il est de moins en moins glorieux, malheureusement; qu'il fasse tout pour dégringoler sa cote, ça le regarde, mais à part redresser l'Etat et l'état de la France, on ne lui demande pas d'aller mettre son nez dans des papiers qui ne lui appartiennent pas ni à l'Etat d'ailleurs.Il faut supporter ,ça, encore deux ans ??

    11.06 à 14h06 - Alerter - Réagissez zinzinfolie ce type est absurde

    ce type est absurde: il a des réflexes de république bananière, des réflexes soviétiques, chinois, nord koréen. il ne se sent pas bien dans notre démocratie.

    11.06 à 14h04 - Alerter - Réagissez fanfanmachine qui as tué le monde?

    c'est le sarkosisme tous azimuts du Monde qui le détourne de ses lecteurs. Des articles qui louent l'absurde, présentent le soi-disant courage de jean sarko pendant l'affaire Epad, des articles où on essaient d'entuber les lecteurs.

     

    Liberté des media

    Article beaucoup moins explicite que les commentaires; le Directeur du Monde a t-il été convoqué à l'Elysée? La présidence de la République a t-elle les moyens d'influer sur le cote des instances"démocratiques" du Monde? Les seules questions peuvent être: le Monde peut-il équilibrer ses comptes avec un lectorat en phase avec sa rédaction? N.Sarkosy a t-il vraiment une influence sur les medias "réputés" de droite, dont les sponsors seraient ses amis (j'écoute Europe 1 le week-end midi et doute)?

    11.06 à 14h02 - Alerter - Réagissez siom "a" comme abus de pouvoir...

    ou "i" comme ingérence...

    comme dit l'autre, pour 2012,
    on sera pas rancunier mais on aura la liste...

    (commencez votre propre lexique...)

    11.06 à 13h54 - Alerter - Réagissez leon de correze et beh

    nepotisme et favoritisme sont les 2 mamelles du sarkozysme

    11.06 à 13h53 - Alerter - Réagissez PieM bof...

    On savait depuis longtemps en qui il trouve grâce.
    Qu'il se rassure... même des non encartés UMP ont du talent !
    Bon ils n'ont pas un yacht aussi grand que Bolloré, d'accord !
    Qu'il continue à lire le figaro et qu'il nous f... la paix.

    11.06 à 13h50 - Alerter - Réagissez Bourricot Mégalomanie

    France Télévision ne lui suffit plus, il veut devenir "le Mètre du Monde" (Non, non, les modérateurs, il n'y a pas de faute... c'est pour rigoler un peu)

    11.06 à 13h48 - Alerter - Réagissez Nicklaus Sarköstic Ethique

    Peut-être que si les journalistes commençaient par refuser les compromissions, autocensures, et flatteries avec les politiques et se contentaient de faire leur boulot on n'en serait pas là.

    11.06 à 13h48 - Alerter - Réagissez vall de quoi il se mêle???

    non mais il n'a pas autre chose à foutre ?????
    il nous gave!!! vivement dans deux ans qu'il se barre!!!

    11.06 à 13h45 - Alerter - Réagissez arensnouphis_2 décidément !!!

    Mais de quoi je me mêle ? Il n'y a pas assez de sujets d'inquiétude en France pour aller s'occuper de la presse. Beaucoup d'électeurs à droite souhaitent, mais de tout coeur, un grand coup balai en 2012. Car la coupe est pleine.

    Il fait chaud alors bonne sieste

    http://tempsreel.nouvelobs.com/dossier/medias-pouvoirs/20100611.OBS5366/reactions/?page=4

     


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  • Alors que le couple présidentiel est en visite officielle en Chine, un livre s'intéresse aux relations de Nicolas Sarkozy avec la télévision. Le hold-up de Sarkozy est signé de l'excellent journaliste Emmanuel Berretta, spécialiste média au Point. Il y décrit un président "télécrate et nostalgique du petit écran de sa jeunesse." Lire la suite l'article

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    Nicolas Sarkozy :

    le clash auquel vous avez échappé de très peu...

    en direct sur France 3 !

     

     

    Sur 300 pages, Berretta permet de comprendre comment fonctionne le pouvoir quand il se mêle des médias. Le Point en publie logiquement les meilleures pages dans son numéro sorti hier. Une anecdote a particulièrement retenu notre attention : la venue de Nicolas Sarkozy dans les locaux de France Télévisions le 30 juin 2008. Extraits :

    "En sortant la tête de la voiture, Nicolas Sarkozy est accueilli sur les marches par une vingtaine de manifestants, brandissant une banderole "Plus belle la vie sans Sarkozy", référence ironique au titre du feuilleton de France 3. Pas de quoi fouetter un chat... En amont, Carolis a négocié, dans la matinée, avec les personnels afin d'éviter, croit-il, les manifestations d'hostilité."

     

    Le président est de mauvaise humeur et le fait savoir à Patrick de Carolis, président de France Télévisions, venu l'accueillir devant sa voiture en lui ouvrant la portière. Dérangé par ces quelques manifestants, Sarkozy lance : "C'est scandaleux, cette maison n'est pas tenue, je ne sais pas pourquoi je reste, je ferais mieux de partir." Carolis aurait alors répondu, sans que personne (pas même le président ?), semble-t-il, n'entende sa réponse : "Avec le bordel que tu m'as foutu, je ne tiens pas si mal la maison."

     

    Après cette entrée en matière déjà musclée, les choses se corsent à l'intérieur du salon privé des invités de France 3. En plus de sa garde rapprochée (Guéant, Louvrier), Sarkozy est venu avec sa maquilleuse personnelle. Enfermés dans un salon privé, Sarkozy et Carolis s'affrontent verbalement en présence de Guéant. Selon Berretta, Carolis "en a plus qu'assez d'essuyer les critiques injustes du président sur ses progr... lire la suite de l'article sur purepeople.com

     

     

    http://fr.news.yahoo.com/51/20100430/ten-nicolas-sarkozy-le-clash-auquel-vous-0111c6b.html


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