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    P. de Carolis Wikipedia

    France Télévisions :

    "la liste noire" de Nicolas Sarkozy

     

     

    Patrick de Carolis avait gardé le silence sur son tête-à-tête avec Nicolas Sarkozy, en juin, lorsque sa succession se jouait. Évincé par le chef de l'État, on en sait un peu plus désormais sur les exigences du président de la République à l'égard du service public. Le chef de l'État, qui n'a jamais caché son intérêt pour les programmes télévisés, avait demandé, en termes abrupts, qu'un certain nombre d'animateurs-producteurs quitte les antennes publiques. Lire la suite l'article

    La "liste noire" du Président comprend deux "poids lourds" de l'antenne, connus comme étant ses opposants notoires : Laurent Ruquier et Patrick Sébastien. Le premier n'a jamais fait mystère de ses engagements à gauche. Le second, forte tête incontrôlable, est allé jusqu'à fonder, fin mars, son mouvement politique, le Dard (Droit au respect et à la dignité), avant de le dissoudre le 24 juin. L'animateur avait affirmé avoir subi des pressions.

    Zemmour dans le collimateur

    Nicolas Sarkozy ne veut également plus de Guillaume Durand, dont l'amitié ancienne avec Dominique de Villepin nourrirait l'animosité du Président. Franz-Olivier Giesbert, directeur du Point, est aussi dans le collimateur. Enfin, on compte sur cette liste le polémiste Éric Zemmour, dont l'Élysée souhaiterait qu'il cesse de tirer sur tout ce qui bouge, et notamment sur Nicolas Sarkozy, du haut de sa tribune chez Laurent Ruquier.

    Naturellement, il n'a jamais été dans l'intention de Patrick de Carolis de se soumettre aux injonctions présidentielles. Mieux : Patrice Duhamel, patron des programmes du groupe, a résisté aux pressions en accordant à Laurent Ruquier une seconde émission d'humour, sur France 2, à 18 heures. Il s'agira, cette fois, de découvrir de nouveaux talents comiques, comme autrefois Le Petit Théâtre de Bouvard.

    Les favoris du Président

    À l'opposé, d'autres animateurs ont les faveurs du pouvoir, lequel ... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr

     

    http://fr.news.yahoo.com/73/20100827/tmedia-france-tlvisions-la-liste-noire-de-n-ac9eae5.html



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    Le Figaro publiait hier un sondage commandé à l’institut Ifop, à propos des mesures sécuritaires annoncées par Nicolas Sarkozy à Grenoble le Week End dernier.
    Un sondage auto-administré, réalisé sur un « échantillon représentatif » de 1003 personnes !
    Et le Figaro de titrer « Sécurité : les annonces de la majorité plébiscitées »

    Je passerai outre le titre et le contenu de l’article propagandiste utilisés par le Figaro, dont on connait les accointances avec la « majorité » UMP (32% des Français en accord avec la politique de Nicolas Sarkozy, on est loin d’une majorité ! )

    Conditions de réalisation

    Le sondeur :

    L’Institut français d’opinion publique (ou Ifop) est, depuis 1938 un des pionniers et acteurs principaux du marché des sondages d’opinion et des études marketing.
    Laurence Parisot, également présidente du MEDEF, en est la vice-présidente.

    Intéressons nous aux conditions de réalisation et de traitement de ce sondage.

    « Échantillon de 1003 personnes, ‘représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus’.
    La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération).
    Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI – Computer Assisted Web Interviewing), du 3 au 5 Août 2010″ (Source Ifop

    De la méthode :

    « Questionnaire auto-administré en ligne CAWI » :

    • un mail est envoyé au sondé, l’invitant à se rendre sur le site du sondeur pour remplir un formulaire web.
    • Le « sondé » est seul face au formulaire soumis.

    Les marges d’erreur :

    • En statistiques, le calcul d’erreur suppose un échantillonnage au hasard.
      * Ces sondage est réalisé en considérant un panel dit « représentatif ». Ceci rend plus compliqué le calcul d’erreur.
      * Taux d’erreur retenu en 2007, après analyse des sondages et des vrais résultats de l’élection présidentielle :
      entre 3,5 et 4,5 points (soit une fourchette de 7 à 9 points ! )
    • L’insuffisance d’individus d’un échantillon ne peut garantir la véracité des résultats proposés par le sondage.
      * L’idéal serait de sonder le maximum de personnes pour apporter la meilleure qualité et donc de réduire les marges d’erreur.
      * Nous pouvons aussi remarquer que le désintéressement de la population face aux sondages ne facilite pas le travail des instituts réalisant les études (IPSOS, TNS Sofres, IFOP, MY-GLOBE, BVA, …).
    • On ne sait pas vraiment qui répond, dans le foyer concerné (et il n’est pas possible de le savoir – c’est celui qui a accès au mail d’invitation qui répond : le mari, l’épouse, le fils, la secrétaire…)
    • Échantillon : L’institut de sondage ne précise pas le nombre de questionnaires soumis, mais juste le nombre de formulaires retenus pour le traitement, sur la « méthode des quotas »
      * La représentativité des échantillons sur lesquels s’appuient nombre de sondages publiés dans les médias sont l’objet de vives discussions.
      * Les statisticiens savent très bien qu’un « échantillon » de 1003 personnes ne peut être représentatif d’une population de 65 millions d’habitants. En prenant compte les diversités locales et sociales (il faudrait une 40aine de personne par chef-lieu de canton – 4039 cantons en 2004) – et c’est là la véritable manipulation des « instituts » de sondages, qui ne se donnent pas les moyens d’êtres crédibles !
    • L’honnêteté des réponses :
      - La critique des sondages montre que les réponses apportées par les sondés ne présentent aucune garantie de véracité.
      - L’importance apportée au sondage paraît donc démesurée en comparaison de la fiabilité des réponses.
      - Plusieurs phénomènes peuvent concourir pour donner des réponses absurdes :
      * Les sondés n’ont pas d’idées formées sur les questions qu’on leur pose et ils répondent au hasard, simplement pour le privilège d’être sondé.
      * Les sondés trouvent le questionnaire trop long, s’ennuient, pensent à autre chose et répondent au plus vite pour abréger l’exercice.
      * Les sondés répondent en fonction des idées qui circulent dans leur entourage proche, suivant l’avis d’un leader d’opinion plutôt que leur propre expérience. Le phénomène déborde de la stricte question de l’opinion puisqu’il n’est pas rare qu’un sondé rapporte le comportement de quelqu’un de sa famille alors que c’est lui qui est interrogé
      * Les sondés anticipent le résultat du sondage et répondent en fonction des résultats qu’ils aimeraient voir publiés.
      * Les sondés n’assument pas face au sondeur la réalité de leur opinion ou de leur pratique et préfèrent déclarer quelque chose de plus consensuel.

    Du questionnaire :

    • La formulation de la question peut influencer les réponses.
    • Plus une question est longue, moins elle est comprise, et donc plus le résultat est sujet à caution
    • Les réponses proposées aux questions conditionnent souvent la réponse, qui n’est donc pas forcément conforme à l’opinion réelle du sondé
    • La composition du questionnaire, en omettant certains aspects du sujet traité, conditionne également les réponses du sondé. C’est là tout « l’art » de polariser les résultats d’un sondage d’opinion

    Du traitement de réponses :

    • Lorsque l’Ifop publie la composition de l’échantillon retenu (ici, 1003 personnes), il ne précise pas le nombre de formulaires soumis ayant obtenu des réponses.
    • La méthode dite des « quotas » suppose un tri et un filtrage des réponses, en fonction de critères dont chaque « institut » à le secret
    • La présentation des résultats du sondage d’opinion ne tient aucun compte de la marge d’erreur évoquée plus haut



    Analyse de ce sondage

    Sujet du sondage :

    la lutte contre l’insécurité : emporte forcément l’adhésion implicite d’une majorité (en dehors de tout clivage droite / gauche)

    Les questions :

    1. « Le contrôle par bracelet électronique des délinquants multi-récidivistes pendant plusieurs années après la fin de leurs peines »
      * Question très longue, dont les seuls mots retenus par le sondé sont mis en gras ci-dessus
      * Encore un cliché, un stéréotype qui remporte spontanément l’adhésion (sauf pour ceux qui auront pris le temps de lire toute la phrase et d’y réfléchir)
    2. « Le retrait de la nationalité française aux ressortissants d’origine étrangère coupables de polygamie ou d’excision »
      * Encore une phrase longue, dont les mots retenus sont mis en gras
      * On notera une nouvelle fois l’utilisation de deux stéréotypes : « polygamie » (qui n’existe pas selon les termes de la loi) et « excision » (acte de barbarie forcément condamné)
      * Les instituts de sondage connaissent bien, depuis longtemps, la fibre xénophobe de leurs panels. Ils savent à qui ils soumettent leur questionnaire !
    3. « L’instauration d’une peine incompressible de 30 ans de prison pour les assassins de policiers et de gendarmes »
      * Encore une question longue, mettons en gras ce qui est retenu par le sondé
      * Il serait intéressant de soumettre la même question aux sondés en enlevant « policiers et gendarmes », ou en remplaçant par « violeurs et assassins d’enfants »
    4. « Le démantèlement des camps illégaux de Roms »
      * Attention à l’amalgame « illégaux » et les autres !
      * Stigmatisation des Roms par le terme « illégaux » (dans l’inconscient collectif se mêlent dangereusement mendiants et « voleurs de poules »)
    5. « Le retrait de la nationalité française pour les délinquants d’origine étrangère en cas d’atteint à la vie d’un policier ou d’un gendarme »
      * Une nouvelle fois, la longueur de la phrase lue sur l’écran mérite une mise en gras des mots retenus
      * Cette question est positionnée après une question du même type, mais formulée de façon différente
    6. « La mise en place de 60.000 caméras de vidéo-surveillance d’ici à 2012 »
      * Cette question est soumise en fin de formulaire : le sondé est déjà placé dans le contexte « criminel » et fera vite l’amalgame dans sa réponse
      * Cette question se serait trouvé en première position dans le questionnaire, elle eût très certainement reçu beaucoup moins d’avis positifs !
      * On arrive en fin de questionnaire, l’attention du sondé est déjà réduite, et ses réponses plus rapides, moins réfléchies
    7. « La condamnation à 2 ans de prison pour les parents de mineurs délinquants en cas de non-respect par ces derniers des injonctions de la justice »
      * Cette question est la plus longue et la plus complexe du questionnaire, et est placée à la fin !
      * La formulation de la question est trouble : à qui se rapporte « ces derniers » ? Mineurs délinquants, parents ?

    Les réponses

    Il fut un temps où les réponses proposées étaient : « Pour », « Contre », « Ne se prononce pas »
    Au moins, on demandait aux sondés de se prononcer fermement, ou de ne pas se prononcer. Les résultats étaient tranchés, clairs, parlants…

    On remarquera cette nouvelle façon d’imposer et de conditionner des réponses, en retirant la possibilité de ne pas se prononcer, et en remplaçant des réponses explicites par une échelle de valeur… qu’on peut ensuite interpréter et présenter dans le sens où le vent doit souffler !

    N’ayant plus la possibilité de « Ne pas se prononcer », le sondé se voit donc contraint de choisir entre « plutôt favorable » et « plutôt défavorable »… même s’il n’a pas compris la question, ou s’il ne se sent pas concerné par la question !

    Dans le cas présent, on voit Ipsos-Le Figaro sauter sur l’occasion de gonfler des chiffres, somme toute assez nuancés…

    Avec le même résultat, on pourrait faire le choix de classer les « plutôt » dans la catégorie « ne se prononce pas », et les résultats ne pourraient pas être présentés comme un « plébiscite » ! D’autant que, rappelons le, personne ne prend en compte la « marge d’erreur » vue plus haut !

    Avec un peu de bon sens et d’honnêteté intellectuelle, on peut donc interpréter les résultats de façon suivante :

    1. « Le contrôle par bracelet électronique des délinquants multi-récidivistes pendant plusieurs années après la fin de leurs peines »
      * Entre 48% et 56% d’avis très favorables
      * Entre 1% et 7% d’avis très défavorables
      * Entre 41% et 49% d’indécis ou sans opinion
    2. « Le retrait de la nationalité française aux ressortissants d’origine étrangère coupables de polygamie ou d’excision »
      * Entre 48% et 56% d’avis très favorables
      * Entre 5% et 13% d’avis très défavorables
      * Entre 35% et 44% d’indécis ou sans opinion
    3. « L’instauration d’une peine incompressible de 30 ans de prison pour les assassins de policiers et de gendarmes »
      * Entre 40% et 48% d’avis très favorables
      * Entre 1% et 8% d’avis très défavorables
      * Entre 48% et 56% d’indécis ou sans opinion
    4. « Le démantèlement des camps illégaux de Roms »
      * Entre 38% et 46% d’avis très favorables
      * Entre 1% et 9% d’avis très défavorables
      * Entre 53% et 61% d’indécis ou sans opinion
    5. « Le retrait de la nationalité française pour les délinquants d’origine étrangère en cas d’atteint à la vie d’un policier ou d’un gendarme »
      * Entre 41% et 49% d’avis très favorables
      * Entre 8% et 16% d’avis très défavorables
      * Entre 39% et 47% d’indécis ou sans opinion
    6. « La mise en place de 60.000 caméras de vidéo-surveillance d’ici à 2012 »
      * Entre 29% et 37% d’avis très favorables
      * Entre 7% et 15% d’avis très défavorables
      * Entre 52% et 60% d’indécis ou sans opinion
    7. « La condamnation à 2 ans de prison pour les parents de mineurs délinquants en cas de non-respect par ces derniers des injonctions de la justice »
      * Entre 18% et 26% d’avis très favorables
      * Entre 15% et 23% d’avis très défavorables
      * Entre 55% et 63% d‘indécis ou sans opinion

    A retenir de cette analyse : une très grande portion des sondés sont indécis ou sans opinion !!!

    On est loin du plébiscite annoncé par Le Figaro !

    Et il serait inquiétant, voire dangereux que Messieurs Sarkozy, Besson et Hortefeux, se servent des « résultats du sondage Ifop-Le Figaro » comme faire-valoir de leurs projets de politique ultra sécuritaire !

    Cependant, il ne faut pas sous estimer la portée, sur l’opinion des Français, du discours de Nicolas Sarkozy, dont tout le monde reconnait la grande qualité d’écoute (c’est certain, il n’écoute que ce qui l’intéresse, et quand ça l’intéresse, il écoute et sait en extraire les arguments populistes – point commun avec Jean Marie Le Pen).

    Souvenons nous que Nicolas Sarkozy s’est fait élire en 2007 sur la base de propositions populistes de cet acabit, sachant très bien toucher là où ça chatouille (ce que JM LePen sait très bien faire également).
    Son bilan sécuritaire, depuis 2002, est foiré ? Pas d’inquiétude, à la faveur d’évènements, de faits-divers montés en une des médias traditionnels, Monsieur Sarkozy monte au créneau et fait des promesses plus fortes que fortes…
    On leur fait peur, dans un premier temps, puis on les rassure avec des paroles bien ciblées, vieille recette éculée mais toujours efficace !

    En voulant nous imposer une « opinion forte », un « plébiscite », il est évident que l’on cherche à rallier les indécis ou sans opinion à ce que l’on présente comme « la grande majorité ». Le piège est béant, et plus c’est gros, plus ça passe !

    Des 1003 personnes sélectionnées pour ce « sondage », beaucoup trop n’ont pas vraiment d’opinion
    Ce « sondage » Ifop-Le Figaro est un non-sens et n’est pas représentatif  d’une « opinion » clairement exprimée !

    Encore une fois, on nous prend pour des cons ! Ne nous laissons pas faire !

    (Sources : Hélène Meynaud, Denis Duclos, « Les sondages d’opinion, La découverte », 2007 (4e édition.) – WikipediaLe FigaroIFOP)


    Auteur : LePetitSauvage - Source : On nous prend pour des cons !

     


    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14807

     



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    Il y a dans chaque régime ce moment pathétique où le dirigeant perd pied avec le réel. Ce moment où tout lui échappe et où il préfère se réfugier dans la fiction de son règne. Ce moment vient d'arriver pour Nicolas Sarkozy. C'est l'historien officiel du régime, Claude Askolovitch, qui nous le révèle dans les colonnes de l'indispensable JDD. Dans un récit halluciné du G20, intitulé sans la moindre ironie: "Sarkozy en maître du monde", le conteur dépasse l'habituel journalisme de cour pour nous faire pénétrer directement dans le cerveau du président.

    Dans le monde réel, depuis l'élection d'Obama, Sarkozy a perdu la main. L'ex-coqueluche des sommets internationaux a trouvé son maître. La version française du mythe Kennedy fait désormais pâle figure devant Barack et Michelle. Le déplacement est si violent que son entourage se voit contraint de nous le dépeindre en Obama bis. Plus encore que l'absurdité de cet éloge de la négritude sarkozienne, nous avons bien perçu l'inversion du schéma. Jadis incomparable, mesure de toute chose, voilà le modèle de la modernité politique chassé de la première marche du podium.

    D'où l'importance du G20. Bientôt déshabillé de la présidence tournante de l'Europe, Sarkozy a vu là sa dernière fenêtre pour jouer les vedettes sur la scène internationale. Dans le monde réel, en l'absence d'Obama, ce raout inutile ne pouvait déboucher que sur du vent. Mais c'est un tout autre film qu'a vu Askolovitch. Un film d'aventure, à mi-chemin de Independance Day et du Louis II de Bavière de Visconti: «ce Français en chemise, débordant d'adrénaline, qui lui donne du "George", qui a couru ce matin à l'aube dans les rues de Washington, qui étale sa forme physique. (...) Sarkozy a gagné la bataille des mots. Une étape de plus dans le sprint marathon entamé depuis le début de la crise financière. (...) Ce vendredi, Sarkozy fait un cadeau au Russe. Il réclame en vain une réunion sur la sécurité globale en Europe. "Tu la veux vraiment? lui demande Sarkozy en tête à tête. On la fait !"»

    Ce film, ce n'est pas Askolovitch qui l'invente. Branché en permanence sur les neurones élyséens, ce que le fin chroniqueur nous dévoile n'est autre que la perception du sommet par son principal acteur. Oui, nous dit-il, Sarkozy se voit en maître du monde. En athlète surentraîné qui va arrêter la crise comme Superman arrête un train. En stratège de génie, capable d'imposer à tous sa vision de l'univers. A ce point perdu dans sa fiction qu'il demande au futur ex-président: «Si tu permets, George, nous ne devons pas nous séparer sans fixer la date, le lieu, l'ordre du jour de notre prochaine rencontre.»

    Un tel moment de vérité crue doit être mis au crédit du journalisme français. Laissons aux mauvais esprits l'indignation ou le sarcasme. Car il y a plus d'information dans cet article que dans tous les comptes rendus du sommet. Riches en bouleversements majeurs, les mois qui viennent seront décisifs pour le chef de l'Etat. Grâce au JDD, il y aura toujours une fenêtre ouverte pour voir à l'intérieur de sa tête.


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  • Sarkozy

     

     

    Sarkozy dispose d'une arme redoutable : les médias. Il est entouré de conseillers en communication, des pros. L'enfumage est devenu la norme. Un problème ? Un scandale mettant en cause un ministre et une milliardaire ? Les résultats en matière de chômage - sécurité - budget (rayez les mentions inutiles) ne sont pas à la hauteur des promesses ?

    Pas de problèmes, Sarkozy sort l'arme de distraction massive !


    Témoin ses dernières déclarations sur la déchéance de nationalité des français d'origine étrangère. Ce n'est pas possible, ce n'est pas conforme à l'article premier de notre Constitution. Pourtant Sarkozy l'annonce, sans hésiter, d'un air martial avec des coups d'épaules.

    Allons donc, vous ne me ferez pas croire que l'armée de conseillers grassement payés dont il est entouré ne lui a pas dit que c'était anticonstitutionnel. Que lui ne le sache pas, cela ne m'étonnerait pas plus que ça, bien qu'il soit parait-il avocat, mais ses conseillers le savent forcément !

    Seulement tout cela n'est qu'une arme de distraction massive, ça détourne l'attention du bon peuple sur les turpitudes de Woerth et de Mme Bettencourt. Et ça marche ! Du moins ça marche un temps... Jusqu'à la prochaine salve !

    L'an dernier c'était la burqa, et ça a tellement bien marché que je ne me souviens même plus de ce que c'était sensé cacher, c'est pour vous dire ! Tout le monde s'est fait prendre à cette connerie de burqa, même et surtout les plus gauchistes qui se sont déchirés pendant que Sarkozy devait bien rigoler !


    C'est un peu comme une corrida. La matador El Sarkozy agite la cape devant le peuple-toro. Et le toro fonce sur la cape sans voir le godemiché l'épée. Et il ne comprend pas le peuple, à chaque fois il ressent une douleur dans le bas du dos, mais non, il continue à foncer sur la cape, cet imbécile. C'est con un bovin ! 

    Sans compter qu'à chaque fois, Sarkozy ramasse quelques supporters, oh ça ne vole pas bien haut, des connards racistes et abrutis pour la plupart, mais une voix, c'est une voix !

    L'arme de distraction massive est redoutable, elle détourne l'attention du plus grand nombre et permet de ratisser quelques fachos électeurs.


    Mais l'arme de distraction massive pose un problème. Si on l'utilise trop souvent ça ne marche plus. C'est comme la corrida, si on faisait combattre une toro plusieurs fois, il finirait par s'apercevoir du subterfuge et encornerait le matador. C'est pour ça qu'un toro ne combat qu'une seule fois, ils ne sont pas fous les matadors. Par contre Sarkozy lui, il n'a pas compris ça. Il abuse de l'arme de distraction massive, il se répète comme une mécanique déréglé, toujours les mêmes thèmes, toujours les mêmes mots, les mêmes tics. Et ça marche de moins en moins, on le connaît par cœur notre Sarko ! 


    Alors la seule solution, c'est de ne pas lacher le morceau, de ne pas se laisser distraire. Retournons l'arme contre son utilisateur, après tout ses déclarations prouve que c'est un populiste raciste très peu différent du borgne, on en a donc la preuve, ne nous privons pas de le dire. Continuons à poser les bonnes questions, parlons des retraites, du chômage, du pouvoir d'achat, des enveloppes, des lobbys, du bouclier fiscal, des magouilles, des privilèges, des copains du Fouquet's, de Karachi, du système sarkozyste qui consiste à ne gouverner qu'au profit de la mafia du pognon, de la dangerosité de son populisme pour la démocratie...


    Et le 7 septembre (puisqu'il faut attendre jusque là) descendons dans la rue, bloquons le pays pour une durée indéterminée, et ne rejoignons nos pénates qu'une fois la réforme des retraites retirée sans conditions. Il faut donner une leçon à ce petit apprenti dictateur, il faut lui montrer qu'en France, c'est le peuple qui commande, c'est pas Mme Bettencourt avec ses enveloppes ! Ce sera le début de la fin !


    Auteur :Roland

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14756


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  • A l’heure où la cote de popularité de Nicolas sarkozy est au plus bas,en pleine affaire Woerth et réforme des retraites, Tf1 dévoile son arme secrète pour le faire remonter dans l’estime des plus jeunes et des plus manipulables d’entre nous grâce au programme phare de l’été, secret story.


     Je profite de cet article pour faire mon coming out : oui j’ai regardé le prime de secret story !   J’avoue qu’il m’arrive même de jeter un coup d’oeil sur la ferme célébrités et quasi toutes les autres émissions de télé réalité avec toujours une question qui me taraude "mais jusqu’où vont-il aller ?"  

    Hé bien cette année, grande nouveauté, Tf1 fait dans l’image subliminale.  

    En plein prime, voilà qu’est présentée une candidate qui détonne au milieu des bimbos botoxées de tout sexe, j’ai nommé Marion. Marion a tout l’air d’une jeune fille lambda mais possède un lourd secret qui a perturbé toute sa jeune vie. Le secret est dévoilé avec toute la mise en scène nécessaire,images d’archive à l’appui, Marion a été l’otage de human bomb.  

    Mais si, souvenez vous : la prise d’otage des enfants de la maternelle de Neuilly, qui s’est terminée par un assaut des forces de l’ordre au cours de laquelle le preneur d’otages a été abattu.  

    Ah, vous ne vous souvenez plus ?  

    si vous avez l’âge moyen des téléspectateurs de l’émission , c’est normal, soit vous n’étiez pas né, soit vous étiez trop jeune pour que ça ait marqué vos esprits.  

    Ce n’est pas grave, Tf1 va vous expliquer de quoi il s’agissait et surtout, vous montrer qui a été le vrai héros de cette tragique aventure , qui n’écoutant que son courage et presque au péril de sa vie , a récupéré les enfants que Human bomb a accepté de libérer au fil des heures , pour les ramener dans ses bras à leurs parents éplorés.  

    Nicolas Sarkozy en personne, présenté comme le jeune maire de Neuilly de l’époque, fort , (grand) et beau comme un super héros.  

    Bravo Tf1 qui choisit pile ce secret au hasard pour le dévoiler dès le premier prime alors que tout le monde aurait préféré savoir qui est le vampire pour éviter de s’endormir à côté...  

    Qui fait préciser à Marion qu’avant de venir, elle a bien réfléchi avec sa famille pour savoir si elle était en capacité de supporter psychologiquement le contexte de l’émission après un évènement tellement douloureux qu’il trouble encore son quotidien (ce dont je ne doute pas).  

    Qui permet aux jeunes téléspectateurs de s’identifier à Marion , sauvée par Super Sarko.   Et surtout, qui laisse Marion quitter la maison des secrets à peine 48h après son arrivée parce qu ’elle ne s’y sent pas bien.  

    Bravo parce que ça ne se voit pas du tout que c’est une tentative de manipulation de jeunes cerveaux anesthésiés par les températures caniculaires ambiantes, la fin d’année scolaire épuisante et les programmes télévisuels à haute teneur culturelle.


    Auteur : lastridente - Source : Agoravox

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14581&rech=25121#25121


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