• Depuis 1700, 34 tsunamis sur les côtes françaises

    Depuis 1700, 34 tsunamis sur les côtes françaises

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    Par Yves Miserey
    07/04/2011 | Mise à jour : 08:33
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    Une carte de la Manche datant du XIXe siècle.
    Une carte de la Manche datant du XIXe siècle.

    INFOGRAPHIE - S'il n'y a pas eu de vagues meurtrières, la présence des centrales nucléaires sur le littoral pose question. 

    Pas moins de 34 tsunamis se sont produits le long des côtes métropolitaines depuis le XVIIIe siècle dont 22 en Méditerranée, 4 en Atlantique et 8 en Manche. On en dénombre 28 en France d'outre-mer. C'est le recensement le plus complet à ce jour. Il a été réalisé par Jérôme Lambert et Monique Terrier, du Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM). «Le catalogue va continuer à s'étoffer au cours des prochaines années», assure Jérôme Lambert, géophysicien et historien pour la circonstance.

    Le site où sont présentés les tsunamis est bien fait, accompagné des documents ayant permis de repérer les grosses vagues qui ont léché nos côtes. Il s'agit le plus souvent d'articles de journaux ou de témoignages qui régaleront les amoureux d'histoire locale. «C'est un outil pour attirer l'attention du public sur le risque de tsunamis qui peuvent toucher les côtes françaises. Sa constitution nous a permis de découvrir des tsunamis inconnus le long des côtes méditerranéennes entre Marseille et Perpignan», soulignent toutefois les deux chercheurs dans le dernier numéro de la revue Natural Hazards and Earth System Sciences où ils présentent leur «bébé».

     

    Du raz-de-marée au tsunami

     

    Les premières recherches n'ont commencé sur le territoire français qu'après le tsunami de Sumatra en décembre 2004. La grosse vague meurtrière du Japon, le 11 mars dernier, va les relancer encore. Un projet de recherche baptisé Maremoti est en cours concernant cette problématique. L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a, en effet, décidé de réévaluer les risques d'inondations auxquelles pourraient être soumises les cinq centrales EDF situées sur les côtes: Blayais (Gironde), Flamanville (Manche), Paluel et Penly (Seine-Maritime), Gravelines (Nord).

    Le terme «tsunami» n'a été adopté par les scientifiques européens qu'en 1960, après le séisme de magnitude 9,5 au Chili qui fit plus de 5000 victimes. «On ne parlait auparavant que de raz-de-marée», explique Jérôme Lambert, qui a eu beaucoup de peine à faire le tri dans les archives entre tsunamis et faux tsunamis (tempêtes, ouragans...). «La France métropolitaine n'a pas de volcan actif, ni de grandes failles sismiques. Nos rivages sont beaucoup plus exposés à des événements météorologiques extrêmes, souligne Jérôme Lambert. Les côtes bretonnes n'ont même pas été touchées par le tsunami provoqué par le séisme de Lisbonne en 1755. Pourtant, le sud de l'Angleterre et l'Écosse ont enregistré une montée du niveau de la mer.»

     

    Tous les 5000 ans

     

    suite ici :

     

    http://www.lefigaro.fr/sciences/2011/04/06/01008-20110406ARTFIG00691-depuis-1700-34-tsunamis-sur-les-cotes-francaises.php


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