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    L'ÉCHO des MONTAGNES, dans le légitime but de vous informer, vous donne le portrait réel de NICOLAS SARKOZY de NAGY-BOCSA, président d'ISRAËL-FRANCE et valet de l'OTAN.

    DEUXIEME EPISODE DES ILLUMINATI EN FRANCE:

    Déclaration Universelle des Droits de l'Homme:

    Article 19: "Tout individu a droit à la liberté d'opinion
    et d'expression, ce qui implique le droit
    de ne pas être inquiété pour ses opinions
    et celui de chercher, de recevoir et de répandre,
    sans considérations de frontières,
    les informations et les idées
    par quelque moyen d'expression
    que ce soit."

     

    http://echosdesmontagnes.blogspot.com/2010/04/nicolas-sarkosy-charles-pasqua-juif.html

     

    (..) Petit retour sur le "CV" édifiant de Sarkozy, l'homme qui prétend continuer à présider à la liquidation de la France et quelques autres "huiles"! par THIERRY MEISSAN:


    La fabrication du Président Nicolas Sarkozy de NAGY-BOCSA:

    Nicolas Sarkozy. Né en 1955, il est le fils d'un noble hongrois, Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa, réfugié en France après avoir fuit l'Armée rouge, et d'Andrée Mallah, une juive originaire de Thesallonique. Après avoir eu trois enfants (Guillaume, Nicolas et François), le couple divorce. Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa se remarie avec une aristocrate, Christine de Ganay, dont il aura deux enfants (Pierre-Olivier et Caroline). Nicolas ne sera pas élevé par ses seuls parents, mais balloté dans cette famille recomposée.

    Sa mère est devenue la secrétaire d'Achille Peretti. Après avoir co-fondé le SAC, le garde du corps de De Gaulle avait poursuivi une brillante carrière politique. Il avait été élu député et maire de Neuilly-sur-Seine, la plus riche banlieue résidentielle de la capitale, puis président de l'Assemblée nationale.


    Malheureusement, en 1972, Achille Peretti est gravement mis en cause. Aux États-Unis, le magazine Time révèle l'existence d'une organisation criminelle secrète « l'Union corse » qui contrôlerait une grande partie du trafic de stupéfiants entre l'Europe et l'Amérique, la fameuse « 
    French connexion » qu' Hollywwod devait porter à l'écran. S'appuyant sur des auditions parlementaires et sur ses propres investigations, Time cite le nom d'un chef mafieux, Jean Venturi, arrêté quelques années plus tôt au Canada, et qui n'est autre que le délégué commercial de Charles Pasqua pour la société d'alcool Ricard. On évoque le nom de plusieurs familles qui dirigeraient « l'Union corse », dont les Peretti. Achille nie, mais doit renoncer à la présidence de l'Assemblée nationale et échappe même à un « suicide », comme BEREGOVOYE et de GROSSOUVRE.

    En 1977, Pal Sarközy se sépare de sa seconde épouse, Christine de Ganay, laquelle se lie alors avec le n°2 de l'administration centrale du département d'État des États-Unis. Elle l'épouse et s'installe avec lui en Amérique. Le monde étant petit, c'est bien connu, son mari n'est autre que Frank Wisner Jr., fils du précédent. Les fonctions de Junior à la CIA ne sont pas connues, mais
    il clair qu'il y joue un rôle important. Nicolas, qui reste proche de sa belle-mère, de son demi-frère et de sa demi-soeur, commence à se tourner vers les États-Unis où il « bénéficie » des programmes de formation du département d'État.


    À la même période, Nicolas Sarkozy adhère au parti gaulliste. Il y fréquente d'autant plus rapidement Charles Pasqua que celui-ci n'est pas seulement un leader national, mais aussi le responsable de la section départementale des Hauts-de-Seine.

    En 1982, Nicolas Sarkozy, ayant terminé ses études de droit et s'étant inscrit au barreau, épouse la nièce d'Achille Peretti. Son témoin de mariage est Charles Pasqua. En tant qu'avocat, Me Sarkozy défend les intérêts des amis corses de ses mentors. Il acquiert une propriété sur l'île de beauté, à Vico, et imagine de corsiser son nom en remplaçant le « y » par un « i » : Sarkozi.


    L'année suivante, il est élu maire de Neuilly-sur-Seine en remplacement de son bel-oncle, Achille Peretti, terrassé par une crise cardiaque.

    Cependant, Nicolas ne tarde pas à trahir sa femme et, dès 1984, il poursuit une liaison cachée avec Cécilia, l'épouse du plus célèbre animateur de télévision français de l'époque, Jacques Martin, dont il a fait la connaissance en célébrant leur mariage en qualité de maire de Neuilly, JACQUES qui a eu un grave accident de "camion" comme la juge d'instruction, comme COLUCHE.
    Cette double vie dure cinq ans, avant que les amants ne quittent leurs conjoints respectifs pour construire un nouveau foyer.


    Nicolas est le témoin de mariage, en 1992, de la fille de Jacques Chirac, Claude, avec un éditorialiste du Figaro. Il ne peut s'empêcher de séduire Claude et de mener une brève relation avec elle, tandis qu'il vit officiellement avec Cécilia. Le mari trompé se suicide en absorbant des drogues. La rupture est brutale et sans retour entre les Chirac et Nicolas Sarkozy.



    En 1993, la gauche perd les élections législatives. Le président François Mitterrand refuse de démissionner et entre en cohabitation avec un Premier ministre de droite. Jacques Chirac, qui ambitionne la présidence et pense alors former avec Edouard Balladur un tandem comparable à celui de De Gaulle. Pompidou, refuse d'être à nouveau Premier ministre et laisse la place à son « ami de trente ans », Edouard Balladur. Malgré son passé sulfureux, Charles Pasqua devient ministre de l'Intérieur. S'il conserve la haute main sur la majiruana marocaine, il profite de sa situation pour légaliser ses autres activités en prenant le contrôle des casinos, jeux et courses en
    Afrique francophone. Il tisse aussi des liens en Arabie saoudite et en Israël et devient officier d'honneur du Mossad. Nicolas Sarkozy, quant à lui, est ministre du Budget et porte-parole du gouvernement.


    À Washington, Frank Wisner Jr. a pris la succession de Paul Wolfowitz comme responsable de la planification politique au département de la Défense. Personne ne remarque les liens qui l'unissent au porte-parole du gouvernement français.

    C'est alors que reprend au sein du parti gaulliste la tension que l'on avait connu trente ans plus tôt entre les gaullistes historiques et la droite financière, incarnée par Balladur. La nouveauté, c'est que Charles Pasqua et avec lui le jeune Nicolas Sarkozy trahissent Jacques Chirac pour se rapprocher du courant Rothschild. Tout dérape. Le conflit atteindra son apogée en 1995 lorsque Édouard Balladur se présentera contre son ex-ami Jacques Chirac à l'élection présidentielle, et sera battu..
    Rien ne va plus dans le parti gaulliste où les amis d'hier sont près de s'entretuer. Pour financer sa campagne électorale, Edouard Balladur tente de faire main basse sur la caisse noire du parti gaulliste, cachée dans la double comptabilité du pétrolier Elf. À peine le vieux Étienne Léandri mort, les juges perquisitionnent la société et ses dirigeants sont incarcérés. Mais Balladur, Pasqua et Sarkozy ne parviendront jamais à récupérer le magot.


    La traversée du désert
    :

    Tout au long de son premier mandat, Jacques Chirac tient Nicolas Sarkozy à distance. L'homme se fait discret durant cette longue traversée du désert. Discrètement, il continue à nouer des relations dans les cercles financiers. En 1996, Nicolas Sarkozy ayant enfin réussi à clore une procédure de divorce qui n'en finissait pas se marie avec Cécilia. Ils ont pour témoins les deux milliardaires Martin Bouygues et Bernard Arnaud (l'homme le plus riche du pays).


    Dernier acte
    :

    Bien avant la crise irakienne, Frank Wisner Jr. et ses collègues de la CIA planifient la destruction du courant gaulliste et la montée en puissance de Nicolas Sarkozy. Ils agissent en trois temps : d'abord l'élimination de la direction du parti gaulliste et la prise de contrôle de cet appareil, puis l'élimination du principal rival de droite et l'investiture du parti gaulliste à l'élection présidentielle, enfin l'élimination de tout challenger sérieux à gauche de manière à être certain d'emporter l'élection présidentielle.


    Pendant des années, les médias sont tenus en haleine par les révélations posthumes d'un promoteur immobilier. Avant de décéder d'une grave maladie, il a enregistré pour une raison jamais élucidée une confession en vidéo. Pour une raison encore plus obscure, la « cassette » échoue dans les mains d'un hiérarque du Parti socialiste, Dominique Strauss-Khan, qui la fait parvenir indirectement à la presse.



    Si les aveux du promoteur ne débouchent sur aucune sanction judiciaire, ils ouvrent une boîte de Pandore. La principale victime des affaires successives sera le Premier ministre Alain Juppé.
    Pour protéger Chirac, il assume seul toutes les infractions pénales. La mise à l'écart de Juppé laisse la voie libre à Nicolas Sarkozy pour prendre la direction du parti gaulliste.
    Sarkozy exploite alors sa position pour contraindre Jacques Chirac à le reprendre au gouvernement, malgré leur haine réciproque. Il sera en définitive, ministre de l'Intérieur.
    Erreur ! À ce poste, il contrôle les préfets et le renseignement intérieur qu'il utilise pour noyauter les grandes administrations.

    Assassinat du préfet Erignac
    :

    Il s'occupe aussi des affaires corses. Le préfet Claude Érignac a été assassiné. Bien qu'il n'ait pas été revendiqué, le meurtre a immédiatement été interprété comme un défi lancé par les indépendantistes à la République. Après une longue traque, la police parvient à arrêter un faux-suspect en fuite, Yvan Colonna, fils d'un député socialiste. Faisant fi de la présomption d'innocence, Nicolas Sarkozy annonce cette interpellation en accusant le suspect d'être l'assassin. C'est que la nouvelle est trop belle à deux jours du référendum que le ministre de l'Intérieur organise en Corse pour modifier le statut de l'île. Quoi qu'il en soit, les électeurs rejettent le projet Sarkozy.


    Nous révélons ici que le préfet Érignac n'a pas été tué par des nationalistes, mais abattu par un tueur à gage, Igor Pecatte, immédiatement exfiltré vers l'Angola où il a été engagé à la sécurité du groupe Elf. Le mobile du crime était
    précisément lié aux fonctions antérieures d'Érignac. Il était responsable des réseaux africains de Charles Pasqua au ministère de la Coopération.
    Voici ce que moi Frédéric BERGER, rédacteur en chef de l'ECHO DES MONTAGNES, écrivait le 12 décembre 2007:clic sur le lien pour voir la photographie de l'assassin du préfet ERIGNAC!

    ERIGNAC CLAUDE A ETE ASSASSINE PAR....

    et

    YVAN COLONNA EST VRAIMENT INNOCENT....


    Une nouvelle affaire éclate : de faux listings circulent qui accusent mensongèrement plusieurs personnalités de cacher des comptes bancaires au Luxembourg, chez Clearstream. Parmi les personnalités diffamées : Nicolas Sarkozy. Il porte plainte et sous-entend que son rival de droite à l'élection présidentielle, le Premier ministre Dominique de Villepin, a organisé cette machination. Il ne cache pas son intention de le faire jeter en prison.


    En réalité, les faux listings ont été mis en circulation par des membres de la Fondation franco-américaine, dont John Negroponte était président et dont Frank Wisner Jr. est administrateur. Ce que les juges ignorent et que nous révélons ici, c'est que les listings ont été fabriqués à Londres par une officine commune de la CIA et du MI6, Hakluyt & Co, dont Frank Wisner Jr. est également administrateur. Villepin se défend de ce dont on l'accuse, mais il est mis en examen, assigné à résidence et, de facto, écarté provisoirement de la vie politique. La voie est libre à droite pour Nicolas Sarkozy.

    Voici ce que l'ECHO des MONTAGNES a déjà écrit le 28 novembre 2008, concernant "clearstream" et "hayluyt and CO"! Clic sur le lien:

    CLEARSTREAM,GALOUZEAU de VILLEPIN, NICOLAS SARKOSY, HAKLUYT & CO



    Reste à neutraliser les candidatures d'opposition. Les cotisations d'adhésion au parti socialistes sont réduites à un niveau symbolique pour attirer de nouveaux militants. Soudainement des milliers de jeunes prennent leur carte. Parmi eux, au moins dix mille nouveaux adhérents sont en réalité des militants du Parti trotskiste « lambertiste » (du nom de son fondateur Pierre Lambert). Cette petite formation d'extrême gauche s'est historiquement mise au service de la CIA contre les communistes staliniens durant la Guerre froide (Elle est l'équivalent du SD/USA
    de Max Shatchman, qui a formé les néoconservateurs aux USA). Ce n'est pas la première fois que les « lambertistes » infiltrent le Parti socialiste. Ils y ont notamment placé deux célèbres agents d'influence de la CIA : Lionel Jospin (qui est devenu Premier ministre) et Jean-Christophe Cambadélis, le principal conseiller de Dominique Strauss-Kahn.
    Des primaires sont organisées au sein du Parti socialiste pour désigner son candidat à l'élection présidentielle. Deux personnalités sont en concurrence : Laurent Fabius et Ségolène Royal. Seul le premier représente un danger pour Sarkozy. Dominique Strauss-Kahn entre dans la course avec pour mission d'éliminer Fabius au dernier moment. Ce qu'il sera en mesure de faire grâce aux votes des militants « lambertistes » infiltrés, qui portent leur suffrages non pas sur son nom, mais sur celui de Royal. L'opération est possible parce que Strauss-Kahn, d'origine juive marocaine, est depuis longtemps sur le payroll des États-Unis. Les Français ignorent qu'il donne des cours à Stanford, où il a été embauché par le prévot de l'université, Condoleezza
    Rice.


    Dès sa prise de fonction, Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice remercieront Strauss-Kahn en le faisant élire à la direction du Fonds monétaire international.



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    Premiers jours à l'Élysée :

    Le soir du second tour de l'élection présidentielle, lorsque les instituts de sondages annoncent sa victoire probable, Nicolas Sarkozy prononce un bref discours à la nation depuis son QG de campagne. Puis, contrairement à tous les usages, il ne va pas faire la fête avec les militants de son parti, mais il se rend au Fouquet's. La célèbre brasserie des Champs-Élysées, qui était jadis le rendez-vous de « l'Union corse » est aujourd'hui la propriété du casinotier Dominique Desseigne. Il a été mis à disposition du président élu pour y recevoir ses amis et les principaux donateurs de sa campagne. Une centaine d'invités s'y bousculent, les hommes les plus riches de
    France y côtoient les patrons de casinos.
    Puis le président élu s'offre quelques jours de repos bien mérités. Conduit en Falcon-900 privé à Malte, il s'y repose sur le Paloma, le yacht de 65 mètres de son ami Vincent Bolloré, un milliardaire formé à la Banque Rothschild.


    Enfin, Nicolas Sarkozy est investi président de la République française. Le premier décret qu'il signe n'est pas pour proclamer une amnistie, mais pour autoriser les casinos de ses amis Desseigne et Partouche à multiplier les machines à sous.

    Il forme son équipe de travail et son gouvernement. Sans surprise, on y retrouve un bien trouble propriétaire de casinos (le ministre de la Jeunesse et des Sports) et le lobbyiste des casinos de l'ami Desseigne (qui devient porte-parole du parti « gaulliste »).
    Nicolas Sarkozy s'appuie avant tout sur quatre hommes : Claude Guéant, secrétaire général du palais de l'Élysée. C'est l'ancien bras droit de Charles Pasqua. François Pérol ( qui vient de prendre du galon) , secrétaire général adjoint de l'Élysée. C'est un associé-gérant de la Banque Rothschild. Jean-David Lévitte, conseiller diplomatique , fils de l'ancien directeur de l'Agence juive. Ambassadeur de France à l'ONU, il fut relevé de ses fonctions par Chirac qui le jugeait trop proche de George Bush. Alain Bauer, l'homme de l'ombre. Son nom n'apparaît pas dans les annuaires. Il est chargé des services de renseignement. Petit-fils du Grand rabbin de Lyon, ancien Grand-Maître du Grand Orient de France (la principale obédience maçonnique
    française) et ancien n°2 de la National Security Agency états-unienne en Europe.
    Frank Wisner Jr., qui a été nommé entre temps envoyé spécial du président Bush pour l'indépendance du Kosovo, insiste pour que Bernard Kouchner soit nommé ministre des Affaires étrangères avec une double mission prioritaire : l'indépendance du Kosovo et la liquidation de la politique arabe de la France.

    Kouchner, un juif d'origine balte, a débuté sa carrière en participant à la création d'une ONG humanitaire. Grâce aux financements de la National Endowment for Democracy, il a participé aux opérations de Zbigniew Brzezinski en Afghanistan, aux côtés d'Oussama Ben Laden et des frères Karzaï contre les Soviétiques. On le retrouve dans les années 90 auprès d'Alija Izetbegoviç en Bosnie-Herzégovine. De 1999 à 2001, il a été Haut représentant de l'ONU au Kosovo.


    Sous le contrôle du frère cadet du président Hamid Karzaï, l'Afghanistan est devenu le premier producteur mondial de pavot. Le suc est transformé sur place en héroïne et transporté par l'US Air Force à Camp Bondsteed (Kosovo). Là, la drogue est prise en charge par les hommes d'Haçim Thaçi qui l'écoulent principalement en Europe et accessoirement aux États-Unis. Les bénéfices sont utilisés pour financer les opérations illégales de la CIA. Karzaï et Thaçi sont des amis personnels de longue date de Bernard Kouchner, qui certainement ignore leurs activités criminelles malgré les rapports internationaux qui y ont été consacrés.



    Pour complèter son gouvernement, Nicolas Sarkozy nomme Christine Lagarde, ministre de l'Économie et des Finances. Elle a fait toute sa carrière aux États-Unis où elle a dirigé le prestigieux cabinet de juristes Baker & McKenzie. Au sein du Center for International & Strategic Studies de Dick Cheney, elle a co-présidé avec Zbigniew Brzezinski un groupe de travail qui a supervisé les privatisations en Pologne. Elle a organisé un intense lobying pour le compte de Lockheed Martin contre l'avionneur français Dassault.


    Nouvelle escapade durant l'été. Nicolas, Cécilia, leur maitresse commune et leurs enfants se font offrir des vacances états-uniennes à Wolfenboroo, non loin de la propriété du président Bush. La facture, cette fois, est payée par Robert F. Agostinelli, un banquier d'affaires italonew-yorkais, sioniste et néo-conservateur pur sucre qui s'exprime dans Commentary, la revue de l'American Jewish Committee.

    La réussite de Nicolas rejaillit sur son demi-frère Pierre-Olivier. Sous le nom américanisé «d'Oliver », il est nommé par Frank Carlucci (qui fut le n°2 de la CIA après avoir été recruté par Frank Wisner Sr.) directeur d'un nouveau fonds de placement du Carlyle Group (la société commune de gestion de portefeuille des Bush et des Ben Laden). Devenu le 5e noueur de deals dans le monde, il gère les principaux avoirs des fonds souverains du Koweit et de Singapour.
    La côte de popularité du président est en chute libre dans les sondages. L'un de ses conseillers en communication, Jacques Séguéla, préconise de détourner l'attention du public avec de nouvelles « people stories ». L'annonce du divorce avec Cécilia est publiée par Libération, le journal de son ami Edouard de Rothschild, pour couvrir les slogans des manifestants un jour de grève générale.


    Plus fort encore, le communiquant organise une rencontre avec l'artiste et ex-mannequin, Carla Bruni. Quelques jours plus tard, sa liaison avec le président est officialisée et
    le battage médiatique couvre à nouveau les critiques politiques. Quelques semaines encore et c'est le troisième mariage de Nicolas. Cette fois, il choisit comme témoins Mathilde Agostinelli(l'épouse de Robert) et Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet d'Edouard Balladur devenu
    associé-gérant chez Rothschild.

    Carla+Bruni+Desnuda+Supermodelo+Desnudo+

    Quand les Français auront-ils des yeux pour voir à qui ils ont à faire ?

     


    Compteur de la dette publique :
    euros !

     

     

    http://sarkokoko.over-blog.com/article-nicolas-sarkosy-coluche-beregovoye-yvan-colonna-corde-savoie-carla-bruni-clearstream-48059481.html

    http://laplote.blogs.courrierinternational.com/index-3.html

     

     

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    Analyse d'Eva R-sistons

    sur la situation en France et dans le monde:

    Le monde tangue... il est au bord de l'abime !

    Lettre solennelle aux Elus de la Nation

     

     

    Je reçois à l'instant le lien d'un post sur le CV de Sarkozy, alors que je prépare depuis quelques semaines un article sur la "liquidation de la France" par le Président de la République et par le Clan qui l'a installé au pouvoir pour détruire toute trace de Gaullisme - synonyme d'indépendance - dans notre pays. Car si la France est profondément, durablement, viscéralement marquée par le Gaullisme - et pour cause, puisqu'il incarne le non-alignement cher aux Français, puisqu'il signe la différence de notre pays -, elle est désormais touchée au coeur par un agent de l'Etranger, chargé de tuer tout ce qui fait sa particularité, en extirpant définitivement le gaullisme historique et ses représentants, mais aussi ses valeurs les plus originales qui ont notamment fait sa réputation à l'Etranger.

     

    Aujourd'hui, via Merlin-Sarkozy §, non seulement notre pays perd son âme, ses valeurs, ses fondements, ses traditions,  bref son originalité, mais il devient un simple pion du projet occidental de domination du monde: Au service de valeurs qui ne sont pas les siennes, par exemple broyant son esprit de Lumière, sa culture, mais surtout l'entraînant bientôt au premier rang - oui, vous avez bien lu, au premier rang - de la stratégie élaborée tant par les Anglo-Saxons que par les Israéliens, pour s'assurer définitivement le contrôle de la planète, de ses ressources, de ses citoyens. Cela passe évidemment par des guerres effroyables, contribuant à la dépopulation, et par des techniques de manipulation de masse sans précédent, relayées par les Médias au service des industriels de mort. A ce titre, comme je l'ai écrit - ceci étant l'un des premiers posts sur les sujets d'investigation que j'ai entrepris de rédiger à votre intention, dans le seul souci d'information que tout journaliste devrait privilégier, quelles que soient les conséquences pour lui -, les citoyens sont invités à s'investir dans l'Ecologie pour en fait mieux consolider le capitalisme, via un autre agent de l'Etranger, Cohn-Bendit, ayant déjà - comme tout se tient ! - à son palmarès la mort politique du Gl de Gaulle, et chargé aujourd'hui de liquider les Verts-Rouges pour les aligner sur le PS social-démocrate, versant rose pâle soft de la Droite dure. A l'image du bi-partisme américain, Républicains et Démocrates, Janus alternant la face dure et moins dure, en réalité appliquant la même politique. Là, il s'agit en fait d'entraîner la France frondeuse, multiple, sur la voie du Parti unique, et nous y sommes préparés, justement, par les tentatives de débauche de figures de Gauche, troublant ainsi un peu plus le jeu politique, le faussant même complètement.

     

    Fascisme vert et Europe au service du NOM et de l'OTAN 

     

    Cohn-Bendit ? Un faux joyeux luron, et un vrai agent du Nouvel Ordre Mondial, attaché à nous entraîner vers le fascisme vert qui signera la mort définitive des idéaux de la France, superbement incarnés en la personne du Gl de Gaulle, tenant tête aux Forces de l'Argent et de l'Etranger. Notre pays était l'un des derniers à résister à l'alignement planétaire imposé (bien peu démocratiquement), il fallait soumettre les Français en "tuant" de Villepin, dauphin du Gl de Gaulle et de Chirac, puis en privant la Gauche de ses idéaux - via des Strauss-Kahn ou des Valls - , comme en Italie les communistes se sont fondus dans le magma de la Sociale-Démocratie - merci à Mélenchon et à M.G Buffet de résister à l'uniformisation planifiée, il faut les soutenir -,  enfin, dernière étape, en transformant l'Ecologie, ainsi que je l'ai analysé dans ce blog, en roue de secours du capitalisme, puis en instrument de mise en place du fascisme vert lui-même marche-pied du Nouvel Ordre Mondial... comme à sa façon l'Union Européenne, scellée de force contre l'avis des citoyens, a été créée pour servir de tremplin à ce NOM, et l'aligner sur les visées hégémoniques de l'OTAN. Car l'Empire a besoin de l'Europe pour, le moment venu, et alors qu'elle a été créée "pour la paix", faire ses guerres par procuration, à sa place, contre la Russie, que le Gl de Gaulle voyait au contraire faire partie d'une grande Europe, et apporter son concours à l'opération ultime, la principale finalement: L'anéantissement de la Chine, c'est-à-dire d'un pays qui n'a guère envie, et cela se comprend, de se soumettre à l'agenda planétaire de domination du globe par les Anglo-Saxons et, dans une moindre mesure, de leurs amis: Les Anglais cherchant à tirer seuls leur épingle de ce jeu machiavélique, portant la griffe de la City, mais obligés de composer avec leur allié de toujours, les Etats-Unis, leur indispensable bras armé, d'ailleurs. Quant à Israël, spécialisé dans les opérations subversives de destabilisation, d'édification de murs un peu partout - comme en Irak, pour dresser les communautés les unes contre les autres et prévenir toute tentative de renaissance nationale -, d'attentats ciblés, d'opérations secrètes..., Israël, donc, est l'allié necessaire, utile, surtout pour servir de gendarme au Moyen et au Proche Orient, mais dont les Anglo-Saxons se débarrasseront le moment venu, s'ils le peuvent, pour se partager seuls les butins.

     

    Lorsqu'on sait que les néoconservateurs évangéliques, illuminés, n'ont qu'un but, travailler au retour de Christ sur la terre, on se doute bien qu'un jour (si d'ici là les apprentis sorciers n'auront pas été eux-mêmes victimes de leurs machinations) ils seront appelés à entrer dans une confrontation planétaire avec leurs alliés par intérêt, pour le leadership du monde, chacun ayant son Messie, ses objectifs, tenant d'ailleurs peu compte des intérêts réels des populations. Ce que nous voyons, nous autres, n'étant que l'écorce des choses, l'écume, le théâtre d'ombres - les vraies décisions, crapuleuses, se prenant derrière notre dos et contre nos intérêts même les plus vitaux !

     

    Des réactions en chaîne 

     

    L'avenir ? Michel Collon, lui aussi journaliste d'investigation (comme Meyssan ou comme moi-même), infatigable chercheur de vérité - pour tenter, comme nous tous, d'empêcher l'irréparable -, a récemment attiré l'attention, dans un article sur la 3e guerre mondiale à venir, sur les préparatifs militaires, un peu partout, du Prix Nobel de la Paix Obama. Pour ma part, je pense qu'il n'est pas exclu que tout explose très vite, avec des réactions en chaîne, et je crois deviner que l'étincelle ne partira pas seulement d'un Iran attaqué, mais que les concepteurs des grandes tragédies humaines, dans les coulisses, déclencheront l'apocalypse dans plusieurs points du globe à la fois, d'abord en Amérique latine (qui devra retourner de gré ou de force dans le giron américain, via les bases étatsuniennes en Colombie - mais aussi via le Honduras, où les "Démocrates" américains ont comme à l'accoutumée, planifié un complot contre les intérêts du peuple, sous couleur d'acceptation du fait accompli), ensuite en Arctique - cela fait un an que je cherche un moment pour vous faire un article sur cette zone oh combien sensible, comme la Crimée, par exemple -, où les appétits se confrontent, et où la Russie, bien évidemment, souhaite conserver sa zone d'influence. Et avec le Canada de M. Harper, gageons que la partie sera, là aussi, très chaude...

     

    Un mot sur la Chine: Elle est évidemment préoccupée de ses intérêts, mais elle ne les défend pas à coups de bombes; Actuellement, elle se positionne, fort intelligemment, en Afrique, un territoire dont le potentiel est immense. Et les Africains apprécient davantage les méthodes chinoises, moins musclées et plus fines. Les USA ont saisi le train en marche, mais en installant des bases militaires... fidèles à leur passé de cow-boy réglant les problèmes à la pointe des armes, faisant de la planète une véritable poudrière ! 

     

    L'Europe, sur cet échiquier, grâce aux agents de l'Etranger comme M. Lellouche (l'un des rares partisans de la guerre contre l'Irak, néoncervateur bon teint, et fidèle à Israël), ou à des valets serviles comme Barroso, sans personnalité réelle et donc malléable à souhait - c'est d'ailleurs pour cela qu'il a été choisi -, l'Europe, donc, après avoir tué les nations et être devenue purement institutionnelle, au service du Nouvel Ordre Mondial, s'alignera parfaitement sur les visées de l'Empire, au lieu de représenter un pôle distinct, une troisième voie, sociale, équilibrante, pacifiante. Elle sera au premier rang des guerres contre la Russie et contre la Chine. On voit mieux pourquoi les Forces de l'ombre ont investi Sarkozy sur l'échiquier français, pour mieux asservir notre pays, le dompter, l'aligner sur la Pensée Unique anglo-saxonne, lequel Sarkozy a depuis qu'il est Président tout modifié de fond en comble, non seulement les règles du jeu constitutionnel ou territorial, en concentrant tous les pouvoirs entre ses mains, mais travaillé au remplacement systématique, méthodique, de tous ceux qui, de près ou de loin, dans la Fonction Publique, dans la Haute Administration, dans les chancelleries, dans les Ambassades, dans l'Armée, dans la Police - unifiant même police et gendarmerie, au grand dam des intéressés - de tous ceux qui, donc, faisaient preuve d'autonomie ou, surtout, qui étaient attachés aux grandes traditions gaulliennes.

     

    Le Gaullisme, encore et toujours 

     

    Je persiste et je signe: Au coeur de tout ce qui arrive à la France, aujourd'hui, se trouve le Gaullisme et le désir, de la part d'Israël et de la CIA, de mater sa spécificité (dont on a vu les effets, lors de la guerre contre l'Irak, avec la magistrale intervention d'un Dominique de Villepin applaudi par les représentants des Peuples à l'ONU), le désir, donc, de détruire à jamais l'âme de la France pour l'aligner sur des orientations qui ne sont pas les siennes, et même l'enrôler, trahison suprême de ses valeurs, dans des aventures que les réalisateurs de films-catastrophe, à Hollywood, ne renieraient pas - autrement dit, dans les folies impériales décidées par des cerveaux fous, avides de profits juteux, de domination, de contrôle, de prédation, d'extermination... quel que soit le prix payé par les populations du monde entier.

     

    D. Strauss-Kahn, le clone de Sarkozy 

     

    Et en France, si le joker Sarkozy a cessé de plaire aux Français qui ommencent à sentir qu'on les a bien roulés, les Décideurs, via des agents comme Cohn-Bendit, préparent la relève en mettant sur orbite le double de notre Président si peu français, D. Strauss-Kahn, n'ayant de socialiste que le nom, officiant tous les jours au sein du FMI qui asservit les peuples pour mieux les broyer, et prêt à diriger notre pays en appliquant docilement les consignes du pays de son coeur, Israël, lui-même acoquiné aux Etats-Unis. La boucle est bouclée: Le Pouvoir sera passé d'un agent de la Droite la plus libérale et de l'Etranger, à un homme de la même couleur, mais en en affichant une autre, plus "vendable", sociale-démocrate, et uniquement préoccupé, comme il l'a dit lui-même au micro d'une radio juive, de servir au mieux les intérêts de son vrai pays, Israël. Est-ce le destin que la France souhaite ? Etre dirigée par un homme qui, en réalité, servira les intérêts d'un autre pays (quel qu'il soit, d'ailleurs) ? Ou au fond d'elle-même, ne désire-t-elle pas, en réalité, être gouvernée par un Gaulliste bon teint, comme D. de Villepin, mais soucieux de défendre avec force, énergie, détermination, son modèle social, ses services publics, sa laïcité, etc ? Il s'agit là d'un autre débat.

     

    Appel solennel aux Elus de la Nation française 

     

    Ce qui est sûr, c'est que les Français se sont rendus compte, enfin, qu'ils ont été trahis, et j'appelle solennellement TOUS les élus à se désolidariser de Celui qui ne pense qu'à détruire notre pays, et à l'aligner sur des politiques décidées à l'Etranger, ne tenant AUCUN compte des besoins et des aspirations des Français, et cherchant même à les entraîner sur la voie de l'horreur - à prendre la tête du choc de civilisation meurtrier, sans doute nucléaire, ou des guerres décidées par l'OTAN au profit d'une Amérique en pleine décomposition, d'une Grande-Bretagne exsangue, et d'un Etat aux abois, Israël. Car la France jouit encore d'un certain prestige auprès de nombreux pays, et c'est ce prestige que d'autres veulent utiliser à leur profit, pour mieux enrôler les peuples dans des expéditions insensées et ravageuses.

     

    Il est temps que la Vérité éclate. La France a été victime d'un viol monstrueux, tous ses intérêts ont été sacrifiés, toutes ses traditions sont piétinées et même assassinées: Pour des objectifs qui ne sont pas les siens, et pour des aventures impériales criminelles. Et celui qui porte la responsabilité de cette tragédie, n'est autre que l'homme qui inspire désormais du dégoût à la plupart des Français. Nous avons besoin de savoir qui est réellement M. Sarkozy de Nagy-Bocsa, non seulement pour que sa lignée s'éteigne politiquement avec lui, mais pour redresser la barre pendant qu'il en est encore temps. Et là, la balle est dans le camp des Elus. Je m'adresse solennellement à eux: Vous devez entrer en résistance. Si vous ne le faites pas, vous porterez une responsabilité écrasante devant l'Histoire: Celle d'avoir contribué à tuer la France, ce qui relève du crime de Haute Trahison, me semble-t-il.

     

    Eva R-sistons

     

    § Merlin l'Enchanteur entraîne le peuple à sa perte... 

       

    http://r-sistons.over-blog.com/article-voyage-au-coeur-de-la-sarkozie-zones-d-ombre-reseaux-lettre-aux-elus-48079886.html

     

     

     

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    USAGERS, SALARIES, CITOYENS,

     

     

    Dans quelques jours, si dans le cadre du dialogue social, les orientations du Gouvernement et de la Direction SNCF ne s’inversent pas quant à l’avenir du Service Public ferroviaire, les cheminots pourront envisager de s’engager dans un mouvement social de grève à caractère national.
    En effet, il y a urgence à faire entendre d’autres choix de développement pour la SNCF afin d’améliorer la qualité et l’efficacité du Service Public, de répondre aux défis environnementaux, aux enjeux d’aménagement du territoire, aux besoins de la Nation en matière de transport et de stopper les suppressions massives d’emplois qui impactent vos conditions de transport et les conditions de vie et de travail des cheminots.
    Vous êtes usagers de la SNCF, salariés, citoyens, vous êtes donc concernés à plusieurs titres par les décisions politiques qui impactent le Service Public ferroviaire.
    Parce que la SNCF appartient à la Nation, les mobilisations sociales des cheminots, à l’appel de la CGT, relèvent de l’intérêt général. Explications …

    Concerné par l’avenir de la SNCF car usager !

    Alors que toutes expériences d’ouverture à la concurrence des Services Publics tels l’eau, l’énergie, les télécommunications, … ont eu des effets néfastes pour les consommateurs, et pour toute la société en général, répondant aux injonctions de Bruxelles et du Gouvernement français, la Direction SNCF entraîne l’entreprise publique sur les voies de la privatisation.
    En supprimant près de 22 000 emplois en 7 ans, en réalisant 80% de productivité en 20 ans et en se structurant à l’instar des grands groupes privés, la SNCF se transforme, avec comme seul objectif : la rentabilité financière.
    Les usagers deviennent des clients, les tarifs augmentent, la qualité du service se dégrade, les trains deviennent des produits commerciaux, les gares « non rentables » ne sont plus desservies, … c’est le monde « moderne » de la libéralisation.
    Dans ce cadre, l’égalité de traitement, l’accès pour tous, le maillage territorial, la sécurité des circulations et la réponse aux besoins sont une entrave aux objectifs purement comptables des dirigeants de la SNCF.
    La CGT n’entend pas se résoudre à la dissolution du Service Public dans les lois du marché. Nous sommes là, bel et bien face à un choix de société !

    Concerné par l’avenir de la SNCF car salarié !

    Au nom de la concurrence, de la compétitivité, de la rentabilité, des dogmes de la technostructure, tout est prétexte pour abaisser les conditions sociales des cheminots.
    Contrairement aux idées préconçues, le salaire minimum à la SNCF est à peine 20 € au dessus du SMIC.
    Cette situation dégrade les conditions de vie et de travail des cheminots mais c’est aussi une mauvaise nouvelle pour les salariés en général.

    Le statut social des cheminots est justifié par les contraintes et les sujétions d’un service public fonctionnant 24 heures sur 24, 7jours sur 7 et 365 jours par an en tout point du territoire. Il est, de plus, un gage d’indépendance dans l’application des règles de sécurité, d’égalité de traitement,...
    Souvent stigmatisé par les adversaires du service public, il offre pourtant un point d’appui non négligeable pour l’ensemble du salariat.

    Ainsi, en abaissant les garanties sociales des cheminots, ce sont bien les conditions de vie et de travail de tous les salariés qui sont tirées vers le bas !
    Les vrais privilégiés ne sont-ils pas du côté de ceux qui touchent 100 à 200 années de SMIC par mois et des retraites « chapeau » de 13 millions d’Euros (PDG de Veolia) ?

    Les revendications sociales des cheminots sont légitimes et la CGT n’entend pas se résoudre à l’austérité et à la régression sociale.

    Concerné par l’avenir de la SNCF  car citoyen !
    Dans un contexte où les questions environnementales sont au coeur des préoccupations et alors que des engagements ont été pris dans le cadre du “Grenelle de l’Environnement”, la Direction SNCF et le Gouvernement  font le choix catastrophique de sacrifier la part du ferroviaire dans les transports de marchandises. Pire, ils se servent de la SNCF comme banque pour financer le développement des filiales routières FRET du groupe GEODIS.
    Ainsi, le plan Fret SNCF se fixe comme objectif de réduire les trafics ferroviaires, d’abandonner la desserte de plusieurs territoires et de se séparer de moyens humains et matériels (locomotives, wagons, installations…).
    C’est la logique du business qui prend, là aussi, le pas sur l’intérêt général et le développement durable.
    Ce choix politique met à nouveau des millions de camions sur les routes et provoquera d’ici à 2020 une émission supplémentaire de 3 millions de tonnes/équivalent CO2. C’est inacceptable !
    La CGT fait de ce dossier un objectif revendicatif prioritaire car au-delà du service public ferroviaire, c’est bien l’avenir de la planète qui est menacé !

    Au travers de ces quelques éléments, la Fédération CGT des cheminots souhaitait vous sensibiliser sur les enjeux importants qui nous sont posés, à chacun, au travers des politiques mises en oeuvre à la SNCF.
    Parce que les cheminots, seuls, sans l’appui de l’opinion publique et sans l’intervention citoyenne, ne pourront inverser durablement les orientations actuelles, il faut exiger un véritable débat public sur l’avenir du Service-Public SNCF.

     

    Cheminots, usagers, salariés, citoyens,

    Ensemble pour un Service Public SNCF qui réponde à sa mission :  l’Intérêt Général.
    Montreuil, le 26 mars 2010

    FÉDÉRATION CGT DES CHEMINOTS

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    http://eldiablo.over-blog.org/article-sncf-ce-que-ne-vous-diront-pas-les-medias-48070924.html


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    Appel de l’Arc Républicain de Progrès pour un 29 mai 2010 de combat 

     

    Humiliée et violentée par un président liberticide aux ordres des grands affairistes, strangulée par une « construction européenne » négatrice des acquis sociaux, de l’emploi productif, des services publics, de la laïcité républicaine et de la souveraineté populaire et nationale, pillée par une oligarchie financière exclusivement soucieuse de ses profits, la France républicaine issue des Lumières, de la Révolution française, des combats du monde ouvrier et des conquêtes de la Libération, est en danger de mort.

     

    L’indépendance nationale n’est plus qu’une farce quand la France est vassalisée par l’oligarchie germano-américaine qui domine l’Union Européenne et que 80% des lois adoptées au parlement sont des directives traduites en français, de cette euro dictature.

     

    La république n’est plus qu’un mot quand l’exécutif bafoue la séparation des pouvoirs, quand la protection sociale est dépecée au nom de l’euro, quand une masse d’ouvriers, d’enseignants, de chercheurs, d’ingénieurs, d’étudiants, d’agriculteurs, d’artisans, de petites et moyennes entreprises, de retraités, se sentent de trop dans leur propre pays transformé en monopoly.

     

    La nation n’est plus que fiction notamment quand le gouvernement, le MEDEF et l’UE basculent notre pays au tout anglais et marginalisent insidieusement la langue de Molière en favorisant la colonisation culturelle du pays.

     

    La « modernité » n’est qu’un leurre grossier quand une part croissante de la jeunesse est vouée au chômage et à la précarité.

     

    Quant au « rôle international de la France », c’est une formule creuse masquant désormais la soumission aveugle de nos gouvernants aux entreprises guerrières de Washington et de l’OTAN qu’il contrôle !

     

    Face à ce renoncement national, l’opposition établie ne critique le pouvoir que pour la forme.

     

    En adoptant au parlement le Traité de Lisbonne, copie conforme de l’euro constitution, la « gauche » officielle a aidé Sarkozy à enterrer le Non à la constitution européenne prononcé par le suffrage universel le 29 mai 2005. Sous des formes plus doucereuses, Europe Écologie et le PS, dont de hauts dirigeants président l’OMC et le FMI, veulent comme Sarkozy dissoudre la République dans l’Europe de la mondialisation financière. La collusion UMP-PS est d’ailleurs si flagrante qu’une masse d’électeurs fait la grève des urnes. Usurpant le drapeau tricolore pour cacher son programme économique néo-libéral, le FN attend son heure pour imposer sa dangereuse, « alternative » ségrégationniste et sans issue, qui insulte et usurpe les trois couleurs de la République !

     

    Confrontés à cette urgence civique, les républicains patriotes, qui soutiennent partout dans le monde la démarche de libération des peuples et des nations, le monde du travail, et les retraités, toutes sensibilités politiques confondues, qui savent encore dire Non, doivent s’unir comme le firent les antifascistes de toutes sensibilités qui fondèrent le Conseil National de la Résistance. Il faut également méditer l’injonction de notre première Constitution Républicaine : « quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour toute portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». Il ne s’agit pas de faire l’apologie de la violence : c’est au contraire le pouvoir actuel, le plus anti-national et anti-social que notre pays ait subi depuis 70 ans, qui violente la France au nom de sa « rupture » réactionnaire. C’est à l’inverse au nom d’une rupture progressiste et patriotique que le présent Appel invite le peuple français à une insurrection républicaine pacifique et démocratique : car un régime et une U.E. qui font la guerre aux nations souveraines et au monde du travail et qui bafouent les principes de tout contrat social républicain, ne sauraient être légitimes !

     

    C’est pourquoi les initiateurs de cet appel, qu’ils se réclament de Charles de Gaulle, du PCF de Missak Manouchian et d’Ambroise Croizat, de la CGT de Benoît Frachon, du radicalisme de Jean Moulin et de Pierre Mendès France, du socialisme de Jaurès, invitent les Français à s’unir sur les principes d’indépendance nationale, de progrès, de démocratie et de coopération internationale qui inspiraient le programme du Conseil National de la Résistance. Alors que les résistances se multiplient dans le pays, alors que le régime en place est de plus en plus honni, il urge de porter dans les mobilisations sociales les grandes exigences de la rupture progressiste à venir.

     

     -  Dénonçant le mensonge de « l’Europe sociale », il faut affranchir notre pays de cette prison des peuples qu’est l’Union .Européenne avec son armée impériale, sa monnaie unique (étouffante) asphyxiante, son inféodation à l’OTAN et à la politique belliqueuse de Washington ; en rendant leur souveraineté à la France et aux autres pays d’Europe. Cette rupture républicaine avec l’UE favorisera l’émergence de nouveaux traités internationaux respectueux des peuples et des travailleurs, des traités comparables à ceux de l’ALBA, qui expriment actuellement le processus d’émancipation et d’alliance des peuples et des nations d’Amérique Latine.

    -  Il faut promouvoir une grande politique économique et sociale, relancer le produire en France (industrie, agriculture, pêche…), reconstruire la Recherche, la protection sociale (retraites, sécurité sociale, logement…), l’école laïque et les services publics, mettre en place un secteur nationalisé industriel et bancaire géré démocratiquement, établir un plan national de ré industrialisation du pays et de développement équilibré des territoires ; car l’ennemi de l’environnement n’est pas le travail humain mais la quête effrénée du profit égoïste !

     

    -  Il faudra en outre restaurer et élargir les acquis sociaux mis en place par le Conseil National de la Résistance, augmenter les revenus issus du travail, établir la  justice fiscale, liquider la pauvreté de masse, construire des logements sociaux autrement qu’en ghetto ; 

     

    - Il faut faire vivre une République sociale fondée sur la souveraineté populaire, favoriser la participation populaire aux affaires publiques et au monde du travail, mettre fin à l’euro régionalisation du territoire, garantir la laïcité des institutions ainsi que l’indépendance des médias et leur accès ouvert à tous les courants républicains;

     

    - Sans céder aux communautarismes, la République laïque doit proscrire toute forme de discrimination sociale, raciste, religieuse, idéologique ou sexiste. Ouverte aux apports culturels du monde entier, l’école de la République doit rendre accessible à tous les jeunes le grand patrimoine historique et culturel français, langue y compris, dans sa dimension universaliste et humaniste ;

     

    - Loin de persécuter les immigrés, de piller la main-d’œuvre qualifiée des pays du Sud et de laisser les nouveaux négriers exploiter la misère, et servir de la main-d’œuvre « bon marché » au patronat au dépend du maintient de salaires à peine décents, il faut éradiquer les rapports néocoloniaux avec l’Afrique, aider au co-développement des peuples, faire de la Francophonie une arme de résistance à la langue et à la pensée unique mondiale, soutenir les peuples qui luttent pour le droit à disposer d’eux-mêmes et à vivre en paix sans subir blocus, ni occupation militaire ;

     

    En résistant ensemble aux financiers qui dévastent la France à l’abri du prétendu drapeau européen, en construisant sur tout le territoire national une large Convergence Nationale Républicaine, rendons l’espérance à tous ceux qui, en France et dans le monde, veulent briser la dictature de l’Argent Roi pour vivre enfin dans la liberté, l’égalité et la fraternité !

     

    L’Arc Républicain de Progrès appelle à commémorer le Non au référendum du 29 mai  2005 à l’occasion du 5ème anniversaire de cette magnifique expression de la souveraineté populaire qui a été niée illégitimement et violée, en se rassemblant le 29 mai 2010 à 15 heures à Paris devant l’Opéra Bastille.

     

     

     

     


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  • Vue aérienne de la forêt amazonienne. Wikipedia.org



    Découverte de la plus grande fosse commune du continent :
    Face au comble de l’horreur, la Colombie appelle à la solidarité



    AUTEUR: Azalea ROBLES

    Traduit par Esteban G.. Révisé par Michèle Mialane

    Le recours aux paramilitaires est une stratégie de l’État. « Ils m’ont dit de couper le bras à une jeune femme, elle nous implorait de ne pas le faire, disant qu’elle avait des enfants » dit le « para » Francisco Villalba. « Nous avons décapité (…) une stratégie pour semer la terreur », avoue l’autre, Hebert Veloza alias « HH ».

    Cette image est celle du terrorisme de l’État colombien et ses paramilitaires : Il est urgent que la solidarité internationale se mobilise pour dénoncer l’État génocidaire.

    La plus grande fosse commune de l’histoire récente d’Amérique vient d’être découverte en Colombie. La fosse commune contient les ossements d’au moins 2000 personnes, elle se situe dans la commune La Macarena, département du Meta. Plusieurs habitants avaient déjà alerté de nombreuses fois en 2009, en vain…puisque le Ministère Public n’a jamais procédé à des recherches. C’est la persévérance des parents de disparus et la visite d’une délégation britannique (syndicalistes et parlementaires britanniques) qui faisait des investigations sur la situation des droits de l’homme en Colombie, en décembre 2009, qui a permis de découvrir ce crime affreux perpétré par les forces militaires et paramilitaires d’un État qui leur garantit l’impunité. Un État qui pratique la terreur et les massacres pour rendre plus facile le pillage par les multinationales, en faisant disparaître et en réprimant ceux qui osent revendiquer leurs droits.

    Il s’agit de la plus grande fosse commune du continent: Par centaines, par milliers des êtres humains y ont été ensevelis anonymement depuis 2005 par l’Armée qui occupe la zone. Pour trouver une fosse de cette ampleur, il faut remonter jusqu’au temps de la barbarie nazie : Son importance révèle que la pratique macabre des disparitions forcées, exercée par l’Armée et son
    outil paramilitaire, est encore plus horrible que nous ne le savions déjà. Le caractère génocidaire de l’État colombien exige de toute urgence une mobilisation de solidarité, afin que les hauts fonctionnaires criminels de l’État et des multinationales paient pour leurs crimes contre l’humanité.

    Quand l’ampleur de la fosse a commencé à se révéler, Jairo Ramírez, juriste, secrétaire du Comité Permanent pour la Défense des Droits de l’Homme en Colombie qui accompagnait sur place la délégation britannique, témoigne : « Ce que nous avons vu a été une horreur (…) une infinité de corps, et en surface des centaines de panneau en bois peints en blanc avec l’inscription NN et des dates allant de 2005 jusqu’à aujourd’hui ».

    Ramírez ajoute : « Le commandant de l’Armée nous avait dit que c’étaient des guérilléros tués au combat, mais les gens de la région nous disent qu’il s’agit pour la plupart, de responsables sociaux et syndicaux, de paysans et des défenseurs de communautés, qui tous avaient disparu sans laisser de traces ».

    L’horreur de La Macarena rappelle à la Colombie et au monde entier, de quelle façon le nombre effrayant de fosses communes ainsi que leurs emplacements a été découvert durant ces dernières années et ces derniers mois. C’est suite aux déclarations de paramilitaires, qui, protégés par la « Loi de Justice et Paix », peuvent confesser leurs crimes et donner sans crainte les coordonnées des fosses ainsi que d’autres détails sur leur rôle en tant qu’
    outil de la sale guerre de l’État.

    Le recours aux paramilitaires est une stratégie d’État, financée par l’État et les multinationales

    Lors de ces audiences, les paramilitaires ont été très clairs (au cas où il subsisterait un doute) : ils font partie d’une stratégie de sale guerre de l’État et reçoivent également de l’argent des multinationales et des oligarques. Mais à vouloir donner trop de détails, et dénoncer que leur formation, leur armement, leur méthodologie et leur protection étaient assurés par l’État colombien, beaucoup d’entre eux ont été extradés vers les USA : c’est ainsi qu’ils se taisent sur l’implication des dirigeants de l’État et des multinationales responsables des massacres. C’est ainsi que l’on évite de trop mettre en lumière les noms de la grande oligarchie et des compagnies comme financeurs et créateurs de l’horrible phénomène paramilitaire. Bien qu’ils aient été réduits au silence, les paramilitaires extradés sont parvenus à dénoncer une évidence : Les paramilitaires sont un
    outil de l’État colombien, qui a été créé par la CIA et selon ses recommandations, avec des formateurs étatsuniens et issus du Mossad ; il est financé, pour l’exécution de ses massacres, par l’État, les grands propriétaires terriens et les multinationales (Repsol, BP, OXY, Chiquita…entre autres) (1). Les paramilitaires ont été créés pour neutraliser les mouvements de revendication sociale, sous tous ses aspects. C’est pour cela que la Colombie est le lieu le plus dangereux du monde pour y exercer l’activité syndicale ; que des dizaines de milliers de personnes ont disparu à cause de l’outil paramilitaire : pour faire taire les revendications.

    La Loi « Justice et Paix » a été élaborée par l’État et créée par le président Uribe pour que ses paramilitaires puissent obtenir l’impunité ou des condamnations minimes en comparaison de la cruauté et de l’ampleur de leurs crimes : c’est grâce à cela, en échange de quelques coordonnées de fosses, et surtout en proclamant leur « repentir » que des centaines de parrains (maffieux) paramilitaires, auteurs de milliers d’assassinats, sont presque tous parvenus à échapper à la prison. Mais les grandes fortunes, nationales et multinationales, qui ont accumulé encore plus de capital grâce à ces massacres, sont toujours là sans être inquiétées.

    L’impunité des multinationales est totale : cependant plusieurs d’entre elles (1) et leurs filiales ont été déclarées coupables par le Tribunal Permanent des Peuples. Elles sont coupables de promouvoir le para-militarisme et les pratiques génocidaires en Colombie : « Par leur participation en tant qu’auteures, complices ou instigatrices d’actions génocidaires, avec leurs méthodes particulières : assassinats des adhérents à un groupe (politique) ; graves atteintes à l’intégrité physique ou psychologique des adhérents du groupe ; soumission intentionnelle du groupe à des conditions de vie qui entrainent sa destruction physique, totale ou partielle. Ces pratiques sont appliquées en particulier dans le processus visant à faire disparaître 28 communautés indigènes, à anéantir le mouvement syndical colombien et à exterminer le groupe politique Unión Patriótica (…) à cause de sa participation (…) à la commission des crimes contre l’humanité tels qu’assassinat, extermination, déportation ou déplacement forcé de population, emprisonnement, torture ; viols ; persécution d’un groupe ou d’une collectivité défendant son identité propre pour des raisons politiques et ethniques, crimes différents et kidnapping de personnes ».

    Impunité pour les grands capitalistes, les multinationales et l’oligarchie : extrader signifie enterrer la vérité

    Le cas des paramilitaires Mancuso (2) et Hebert Veloza (3) est révélateur : Ceux-ci vont être jugés aux USA pour des délits de trafic de drogues, et non pour des crimes contre l’humanité commis en Colombie. Faire sortir ces assassins du territoire colombien, condamne beaucoup de victimes à ne jamais connaître le lieu où ont été ensevelis leurs êtres chers disparus, puisqu’en première audience, ces parrains paramilitaires ne fournissent en général que des coordonnées imprécises de fosses. Dans des cas comme celui de Veloza, par exemple, qui avait reconnu au moins 3000 assassinats, il reste encore beaucoup de détails à révéler sur le lieu où se trouvent les victimes. Et le plus important n’a pas du tout été éclairci, l’extradition du prévenu ayant empêché qu’il en dise plus, ce qui prouve clairement que l’extradition a pour but d’occulter la vérité : l’État cherche à tout prix à éviter que les noms des auteurs de crimes haut placés ne soient connus.

    À la question sur le nombre de personnes qu’il a tuées, Hebert Veloza avait déclaré, à propos de ses activités entre 1994 et 2003 : « J’ai calculé que mes deux groupes ont assassiné 3000 personnes et peut-être plus. Nous en avons jeté beaucoup dans le (fleuve) Cauca ».

    La dissuasion par la terreur : décourager la revendication sociale, et dépeupler les vastes territoires

    Veloza, alias HH, un des maffieux les plus sanglants parmi les paramilitaires des Autodefensas Unidas de Colombia [Autodéfenses Unies de Colombie] (AUC), avait dit avoir employé la « décapitation » pour terroriser les communautés. « Lorsque nous sommes arrivés à Urabá nous avons décapité beaucoup de gens, c’était une stratégie pour générer la terreur ». C’est la stratégie de « dissuasion par la Terreur » : elle est théorisée dans les manuels de contre-insurrection de l’État (une amabilité des USA), et elle consiste à susciter une grande panique. L’exécution des tortures et des démembrements sur la place publique paralyse le reste de la population… elle est conçue pour faire taire les revendications sociales, économiques, écologiques : elle « dissuade » la revendication « par la Terreur » et permet ainsi de déplacer des populations entières.

    Chaque fois que le gouvernement parle de “dialogues” avec les paramilitaires au sujet de leur « démobilisation », les victimes qualifient ces « dialogues » de « monologues » : étant donné que le para-militarisme est une stratégie de l’État lui-même.

    Bien exhiber le massacre, et en même temps couvrir les bénéficiaires de toute cette mort

    L’extradition des paramilitaires est un salut pour les “cerveaux” de ces crimes, car cela empêche que la vérité totale soit connue. Ils font passer les paramilitaires aux USA pour qu’ils soient jugés pour des délits moindre que ceux comme les génocides qu’ils ont commis, et de cette façon la vérité est occultée, on tait les noms, les patronymes de l’oligarchie, de patrons, de directeurs et d’agents de multinationales, de parlementaires, de ministres et même…les noms de quelque président…

    « À Urabá, Lorsque nous avons commencé, nous laissions le corps des morts sur place », expliquait Veloza, « Puis, au bout de quelque temps, les Pouvoirs Publics ont commencé à nous faire des remontrances et (ils nous ont dit) qu’ils nous laisseraient continuer à travailler, mais que nous devions faire disparaître les corps. À partir de ce moment nous avons creusé des fosses communes », a-t-il affirmé.

    En se référant à l’armée officielle de Colombie, Veloza condamnait : « Nous étions des illégaux, ils sont plus coupables que nous, parce qu’eux représentaient l’État ; ils étaient dans l’obligation de protéger ces communautés et ils nous utilisaient pour combattre la guérilla. Il est vrai que nous avons commis énormément d’homicides et nous devons en répondre, mais eux aussi doivent en répondre… »

    Puis il ajoute : « Nous avons assassiné des gens tous les jours et dans toutes les communes de Urabá ». Ce sont dans les départements de Córdoba et d’Urabá, en 1998, que les AUC ont été constituées sous la tutelle de l’État colombien : elles ont totalement éliminé la population des nombreuses localités suspectées d’abriter des sympathisants ou des familles de guérilléros. Les paramilitaires ont également été engagés pour en finir avec les syndicalistes et les écologistes, afin de pouvoir implanter un modèle de « développement » économique dans des zones où il nécessite un déplacement rapide et massif des populations.

    John Jairo Rentería, alias Betún, a été un des derniers paramilitaires à faire des aveux : Il a reconnu devant le procureur et les familles des victimes, que lui et ses paramilitaires ont enterré « au moins 800 personnes » dans la propriété Villa Sandra, à Puerto Asís, Putumayo. Il a expliqué leur méthodologie : « Il fallait démembrer les gens. Tous ceux des Autodéfenses devaient apprendre à le faire et très souvent nous le faisions sur des gens vivants ».

    Le mouvement des victimes de Crimes d’État en Colombie, estime que plus de 50.000 personnes ont disparu, happées par l’
    outil paramilitaire de l’État, ou par la police et les militaires. Le Procureur Général de la Nation, lui-même, a été obligé de reconnaître 25.000 « disparus ». Les parents des disparus parcourent tout le pays chaque fois qu’une fosse est découverte, et c’est chaque fois la même douleur.

    Jeter les victimes aux caïmans: l’horreur de la disparition totale

    Il y a en Colombie des fosses gigantesques : mais grâce à d’autres déclarations de paramilitaires et de victimes survivantes on sait aussi que les paramilitaires possédaient des propriétés où on élevait des crocodiles pour faire disparaître leurs victimes (quelquefois ils laissaient des survivants pour qu’ils aillent raconter ce qu’ils avaient vu dans les propriétés où l’on torturait). À San Onofre, Sucre, dans une propriété connue sous le nom de « El Palmar », le chef paramilitaire « Rodrigo Cadena » jetait les cadavres des victimes, et même des victimes encore vivantes, aux caïmans qui se trouvaient dans un bassin (4). C’est comme ça que les victimes de la torture étaient jetées aux caïmans. Beaucoup de personnes ont ainsi totalement disparu, jetés en pâture aux caïmans, ou jetés dans les fleuves ou à la mer, ou brûlés dans des fours crématoires.

    Le gouvernement n’a pas la volonté d’aller jusqu’au bout des recherches, il laissera tout au plus révéler l’existence de quelques fosses seulement. De plus, cela demande du temps et les identifications, par tests chimiques et ADN, présentent d’énormes difficultés techniques.

    Combien de fosses peut-on retrouver ? Ce sont les paramilitaires qui donnent leurs coordonnées pour obtenir au moins un quart de remise de peine. Mais beaucoup d’êtres humains ont été totalement éliminés…

    Salvatore Mancuso, par exemple, avait avoué que pour éviter la découverte du corps du leader indigène Kimi Pernía, il l’avait fait déterrer de la fosse et jeter dans le fleuve Sinú. D’autres paramilitaires racontent que pour cacher ses crimes, le même Mancuso avait ordonné d’enlever la terre d’une fosse située dans une propriété à Ralito, et de la vider de ses cadavres que son groupe avait remplis. Des enquêteurs disent qu’aujourd’hui, les « Aigles Noirs », héritiers des paramilitaires, déterrent le contenu de plusieurs fosses et le jettent dans les fleuves.

    Les cours pour susciter la terreur

    Les témoignages de paramilitaires et les résultats des équipes de médecins légistes ont permis de conclure que les groupes d’Autodéfenses Unies de Colombie, non contents d’avoir élaboré une méthode d’équarrissage des êtres humains, ont poussé l’horreur jusqu’à son extrême limite : ils ont donné des « cours » en se servant de personnes vivantes emmenées dans leurs camps d’entraînement. Francisco Villalba, le paramilitaire qui avait dirigé sur le terrain les atrocités d’El Aro (Antioquia), où 15 personnes ont été torturées et massacrées pendant 5 jours, révèle les détails de ces « cours » : « Il s’agissait de personnes que l’on amenait en camions, elles étaient en vie et attachées (…) chacune était livrée à un groupe de cinq (…) les instructions étaient de leur couper un bras, la tête… de les découper vivantes ».

    Les « cours d’équarrissage » servaient d’entraînement aux paramilitaires pour leur fonction bien spécifique: susciter la terreur dans la population, pour arriver à « dissuader par la terreur » et parvenir à déplacer les survivants qui avaient assisté aux massacres. C’est de cette façon que le grand capital est parvenu à déplacer de ses terres plus de 4 millions de personnes.

    Le paramilitaire Villalba avait décris son parcours au Procureur, depuis ses débuts jusqu’à ses massacres : « Au milieu de l’année 1994, ils m’avaient fait participer à un cours au camp d’entraînement situé dans la propriété ‘’La 35’’, à El Tomate, Antioquia ». Il confirme qu’ils recevaient les instructions directement du haut commandement dont le « Doble Cero » (Carlos García). Villalba raconte que pour apprendre à découper les gens, ils kidnappaient des paysans et des personnes dans les villages voisins : « Sitôt débarqués du camion avec leurs mains liées, ils étaient enfermés pendant quelques jours dans un local, en attendant que débute l’entraînement ». Puis ils étaient répartis dans plusieurs groupes « et là on les découpait », expliquait-il à la commission d’enquête. « L’instructeur disait à un : ‘’ Vous, postez-vous ici et untel là-bas et assurez la sécurité de celui qui découpe. Chaque fois que l’on envahit un village et que l’on va découper quelqu’un, il faut assurer la sécurité de ceux qui font ce travail »…Les femmes et les hommes enfermés dans les locaux étaient ensuite menés en sous-vêtements, les mains liées, à l’endroit où l’instructeur donnait son « cours » : « les instructions étaient que nous devions couper le bras, la tête, les découper vivants. Ils pleuraient en suppliant qu’on les épargne, qu’ils avaient de la famille ». Villalba décrit : « On les ouvrait à partir de la poitrine jusqu’au ventre pour leur arracher les tripes, ceci s’appelait ‘’le dépouillage’’. On leur coupait les jambes, les bras et la tête. Ça se faisait soit à la machette soit au poignard. Pour le reste, c'est-à-dire le dépouillage, c’était fait à la main. Nous qui étions en apprentissage, nous leur arrachions les intestins. »

    Selon Villalba, c’est l’entraînement qui l’exigeait, afin de « prouver son courage et apprendre comment faire disparaitre le corps de la personne ». Puisqu’on procédait à ces exécutions dans la rue devant toute la population, il est clair que les pratiques d’équarrissage sur les gens avaient la fonction précise de terroriser. « À moi, ils m’ont dit de couper le bras d’une jeune femme, elle implorait de ne pas le faire, qu’elle avait des enfants ». Les corps étaient enterrés dans la propriété « La 35 » ; d’après les calculs les fosses contenaient plus de 400 victimes (5).

    Face à l’indifférence de l’État, les mères de la Candelaria creusent elles-mêmes

    Le ministère public est très lent à faire ouvrir les fosses, il possède les coordonnées de plus de 4200 d’entre-elles et il n’en a pas cherché plus de trois cents, quant au test ADN des ossements, il a été effectué au compte-goutte, ce qui prouve le mépris de l’État envers les familles et les victimes. Le mépris d’un l’État qui prétexte un « manque de moyens », alors qu’il a endetté le pays pour payer les dépenses militaires et paramilitaires. C’est pour cela, que depuis début 2007, une délégation des « Madres de la Candelaria » [les Mères de la Candelaria] avait tenu plusieurs réunions dans la prison, avec le chef paramilitaire Diego Fernando Murillo alias “Don Berna” ainsi qu’avec d’autres chefs paramilitaires (aujourd’hui extradés aux USA) et ceux-ci leurs avaient donné approximativement la localisation des fosses, dans la Comuna 13 San Javier de Medellin. Dès lors plusieurs familles avaient décidé de s’armer de pioches et de pelles pour aller déterrer leurs êtres chers. « Nous ne prétendons pas faire le travail qui revient au ministère public (…), mais sur la base de ce que nous ont dit ces messieurs (ces assassins), nous agissons pour notre propre compte et nous allons creuser (vers les quartiers de la Comuna 13 San Javier) pour voir si nous trouvons quelque chose. Souvent les paramilitaires ne veulent pas ou bien cela ne leur sert à rien d’avouer où se trouve telle ou telle personne, et ça ne leur convient pas de le dire aux juges, alors nous, nous leur disons : ‘’ discrets, dites-nous où se trouvent nos enfants et nous-mêmes, sans rien dire, nous irons les chercher.

    La délégation britannique qui a visité la Colombie a entendu une multitude de témoignages au sujet des violations des droits humains et syndicaux, par rapport aux exécutions extrajudiciaires, aux déplacements forcés, aux kidnappings, à la criminalisation de l’opposition politique, aux montages judiciaires, à la spoliation de la terre des paysans au bénéfice des compagnies multinationales.

    Dans ses conclusions, la délégation a déclaré : « Après avoir entendu de pareils tels témoignages, nous estimons que l’armée colombienne est responsable de la majorité des violations des droits humains contre la population civile », et que : « l’activité paramilitaire persiste, particulièrement dans les régions rurales, de même que les liens étroits entre les paramilitaires et l’armée sont une évidence.

    Terrorisme d’État en Colombie

    *Au moins 50.000 personnes ont disparu (kidnappées et torturées) par les terroristes d’État, selon la logique de « dissuader de revendiquer par la terreur » (l’État cherche à ce que la terreur perdure, en faisant disparaître le corps, les survivants continuent ainsi à vivre dans l’angoisse)

    *L’élimination physique de tout un parti politique, l’Union Patriotique (UP) ; plus de 5000 personnes de l’UP ont été assassinées par l’État.

    *Plus de 4 millions de personnes déplacées de leurs terres à cause des massacres des militaires et leurs paramilitaires, dans le cadre de la stratégie de l’État « Terre rasée », pour vider les champs de leur population et offrir aux multinationales des terrains qui dégagent de gros intérêts économiques, une fois débarrassés des habitants et de leurs revendications. ?

    *6 millions d’hectares de terre ont été ainsi volés aux victimes déplacées, et offerts à des multinationales, à de grands propriétaires terriens, et à de nouveau chefs paramilitaires ; aujourd’hui le scandale de l’« agro ingreso seguro », vient confirmer encore la réalité de la spoliation des victimes (6).

    *Plus de 4200 fosses communes (dénoncées) emplies de milliers de cadavres de citoyens colombiens massacrés par les paramilitaires colombiens : ces derniers ont donné les coordonnées de quelques fosses afin d’être profiter de la « Loi de Justice et Paix », créée sous la direction de son parrain Uribe et élaborée spécialement pour donner l’impunité aux paramilitaires si ceux-ci proclament leur « repentir », une loi qui légalise l’usurpation des terres. En avril 2007, un an seulement après le début des recherches de fosses communes, le Ministère Public avait déjà reçu 3710 révélations de leur lieu ; mais la majorité d’entre elles n’avait pas pu être explorée, « fautes de moyens » selon l’État…

    *Des milliers de cadavres y ont été retrouvés, mais l’État à déjà annoncé aux parents des victimes qu’il ne pourra pas faire pratiquer les analyses ADN pour tous les corps « faute de moyens »…par contre lorsqu’il s’agit de payer les assassins et les bourreaux, là oui, il a eu les moyens et il les a toujours…

    *Plus de 2649 syndicalistes assassinés.

    *Des milliers d’exécutions extrajudiciaires, dont le scandale des « faux positifs » : Les militaires kidnappent de jeunes garçons et filles, ils les déguisent en guérilléros et ils les assassinent. Ensuite ils présentent les cadavres aux mass-médias, qui se chargent d’achever le montage dans sa partie médiatique ; en Colombie les médias de masse ne font pas d’investigations, ils donnent pour vrai ce que leur disent les sources militaires. Les militaires agissent ainsi pour « montrer des résultats » dans leur guerre anti-insurrection, et ça leur sert à assassiner les civils qui les gênent. En Colombie, la médiatisation des morts supposés être des guérilléros est absolument macabre : Ils exhibent des corps alignés, à moitié nus, avec les militaires qui les remuent avec leurs bottes…Ils modèlent ainsi l’opinion publique en lui inculquant que les guérilléros sont déshumanisés.

    *Plus de 7500 prisonniers politiques, dont beaucoup d’entre eux sont victimes de montages judiciaires contre les militants sociaux.

    *Des centaines d’auto-attentats (7), une autre forme de « faux positifs » de la part des forces de police et militaires qui ont posé des bombes en plein centre de Bogota, pour créer la base d’un montage médiatique alimentant le discrédit des FARC. C’est au nord de Bogota, près de l’École Militaire José María Córdoba, que s’est déroulé l’un des plus grossiers auto-attentats : au passage d’un camion militaire, un véhicule piégé avait explosé, tuant un éboueur et blessant dix militaires. Soupçonnés d’auto-attentat, certains militaires sont « interrogés »…interrogés en tant qu’« individus », et non comme acteur conscient d’une stratégie d’État…

    La violence de l’attaque du grand capital provoquée par l’angoisse de perdre la Colombie en tant que « caverne d’Ali Baba » de grande valeur, a créé et maintenu en vie ce monstre qu’est devenu aujourd’hui l’État colombien.

    Cela ferait longtemps que cet État criminel n’existerait plus sans l’« aide » massive des USA et de l’UE, sans la dette dont on a chargé le peuple colombien pour financer les dépenses militaires, et sans la stratégie paramilitaire de terrorisme d’État. Sans ses soutiens militaires et médiatiques, l’État colombien n’aurait pas pu perpétrer cette barbarie ; et le peuple colombien aurait pu obtenir sa véritable indépendance, être délivré de toute cette cupidité, de tous ces morts, de toute cette douleur.



    Notes

    (1) Rapport final de l’audience du Tribunal Permanent des Peuples

    Les entreprises suivantes et leurs filiales, ont été déclarées coupables de fomenter le para-militarisme et les actions génocidaires en Colombie :

    Coca Cola, Nestlé, Chiquita Brands, Drummond, Cemex, Holcim, Muriel mining corporation, Glencore-Xtrata, Anglo American, Bhp Billington, Anglo Gold Ashanti, Kedhada, Smurfit Kapa – Cartón de Colombia, Pizano S.A. et sa filiale Maderas del Darién, Urapalma S.A., Monsanto, Dyncorp, Multifruit S.A. filiale de la transnationale Del Monte, Occidental Petroleum Corporation, British Petroleum, Repsol YPF, Unión Fenosa, Endesa, Aguas de Barcelona, Telefónica, Canal Isabel II, Canal de Suez, Ecopetrol, Petrominerales, Gran Tierra Energy, Brisa S.A., Empresas Públicas de Medellín, B2 Gold – cobre y oro de Colombia S.A.

    (2) Mancuso dit que la Force Publique l’a aidé lors du massacre del Aro

    http://www.elespectador.com/noticias/judicial/articulo91305-mancuso-dice-fuerza-publica-le-ayudo-masacre-del-aro

    -Audience de Mancuso, Rito Alejo del Río (Vidéo), Coordinateur des paramilitaires

    http://www.youtube.com/watch?v=3WlH5RpofaU

    (3)Alias « H.H » révèle les liens des AUC avec Byron Carvajal et Rito Alejo del Río http://www.elespectador.com/noticias/judicial/articulo116951-alias-hh-revela-vinculos-de-auc-byron-carvajal-y-rito-alejo-del-rio

    -« HH » confesse plus de 3000 assassinats; Il sera extradé afin qu’il taise les noms des auteurs haut placés

    http://www.kaosenlared.net/noticia/paramilitar-confiesa-mas-3000-asesinatos-sera-extraditado-para-callar-

    (4) Un camp de concentration et d'extermination

    http://www.colectivodeabogados.org/un-campo-de-concentracion-y

    -Dans les mâchoires de la bête sauvage

    http://www.cambio.com.co/paiscambio/831/articulo-web-nota_interior_cambio-5346135.html

    (5) Ils s’entrainaient à tuer à la hache avec des paysans vivants

    shttp://www.eltiempo.com/archivo/documento/cms-3525024

    (6) Au sujet du “agro ingreso seguro”

    http://www.kaosenlared.net/noticia/democracia-colombia-bases-militares-usa-neocolonialismo-expolio

    (7) Au sujet des auto-attentats

    http://www.kaosenlared.net/noticia/video-piedad-cordoba-denuncia-analiza-colombia-ocultada-medios-desinfo

    -Les auto-attentats, stratégie macabre du terrorisme d’État pour ses montages médiatiques

    http://www.kaosenlared.net/noticia/video-autoatentados-macabra-estrategia-terrorismo-estado-para-montajes

    --------------------------------------------------------------------------------
    Source : Destapan la mayor fosa común del continente: Colombia, en el paroxismo del horror, clama solidaridad


    http://r-sistons.over-blog.com/ext/http://no-war.over-blog.com/article-irak-la-destruction-de-l-etat-comme-objectif-de-guerre-47468435.html

    Source : http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=10058&lg=fr

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  • démocratie apportée par guerre

    Irak: la destruction de l'Etat comme objectif de guerre

    Lieven De cauter   

    A l’approche de l’anniversaire du déclenchement de la guerre en Irak, je pense à ce que j’écrivais il y a sept ans. Cette guerre n’avait rien à voir avec la lutte contre le terrorisme mais avait été planifiée longtemps à l’avance non pas en vue d’une démocratisation de l’Irak mais plutôt de sa destruction. J’avais été ouvertement raillé pour avoir défendu ce point de vue et ma colère était considérée au mieux comme naïve ou pathétique aux yeux de l’opinion mais pas à ceux du monde politique.


    En vue de la préparation d’une soirée commémorative de ce septième anniversaire du 20 mars, je suis en train de lire :  Nettoyage culturel en Irak. Pourquoi les musées furent pillés, les bibliothèques brûlées et les universitaires assassinés ? (
    1)   L’hypothèse de base, que vous le croyiez ou pas, était que cette guerre avait dès le départ comme unique objectif la destruction de l’Etat irakien. Mais il y a plus : l’épuration culturelle, le pillage des musées, l’incendie des bibliothèques et l’assassinat des universitaires faisaient partie intégrante de la stratégie de guerre, affirment les auteurs.

    L’élimination d’un Etat deviendra certainement un concept au même niveau que le génocide et ses dérivés tels que l’urbicide – destruction de villes-, le sociocide - destruction de sociétés -, le mnémocide - destruction de la mémoire collective -. Nous l’espérons d’autant plus que ces nouveaux concepts et leurs intrications ne s’appliquent pas seulement à l’Irak.

    La presse a largement couvert les pillages de musées. Mais les articles sur ce sujet n’ont pas pointé la responsabilité des pouvoirs occupants contrairement à ce que stipulent les règles internationales du droit de la guerre. La presse n’a pas non plus stigmatisé comme telle cette stratégie de mnémocide. Par contre, au fil de toutes ces années, un silence assourdissant a occulté le meurtre programmé de centaines de cadres et universitaires victimes d’assassinats ciblés en Irak. Etrange, d’autant qu’au cours des trois premiers mois de l’occupation, 250 universitaires ont été tués. Le BRussels Tribunal dispose maintenant d’une liste de 437 victimes qui sert de référence mondiale. Parce que les professeurs qui ont documenté ces meurtres et disparitions ont aujourd’hui été assassinés ou contraints à l’exil, il est de plus en plus difficile de tenir cette liste à jour. Selon le Christian Science Monitor, en juin 2006 déjà, 2500 universitaires avaient été tués, enlevés ou expulsés du pays. Nul ne sait combien ont été assassinés à ce jour. On sait que des milliers ont été menacés, souvent par des enveloppes contenant des balles, et qu’ils se sont enfuis. Tout comme les universitaires, les journalistes, les médecins, les ingénieurs et les leaders spirituels ont fait l’objet d’intimidations, d’enlèvements et de meurtres. Il faut savoir que dans ces cas, il ne s’agit pas d’éliminations à caractère partisan car les statistiques ne le démontrent pas. Ce sont des autorités intellectuelles qui ont été ciblées, pas juste des Baasistes.

    Il n’y a jamais eu la moindre enquête sur ces meurtres, les coupables n’ont donc jamais été identifiés, et encore moins jugés. Pourquoi ? Sans doute parce que les occupants et les nouveaux dirigeants estiment que cela est sans importance. Ou peut-être parce que les bataillons de la mort font partie de leur stratégie, comme auparavant au Salvador. C’est ce qu’affirme ce livre : l’assassinat des universitaires fait et continue à faire partie de «  l’option Salvador ».


    Conclusion des auteurs ?  L’objectif était d’éliminer la classe intellectuelle qui aurait pu devenir le fondement naturel d’un nouvel état démocratique. C’est sinistre. A ce point sinistre qu’il est malaisé d’y croire. Et pourtant c’est vrai : l’élimination des universitaires et autres professionnels de la classe moyenne a servi le premier et plus important objectif de la guerre : la destruction de l’Etat Irakien. « Destruction d’Etat » plutôt que «  reconstruction d’Etat »  Selon les auteurs de l’ouvrage, ce choix d’objectif de guerre s’est fait sur base du consensus de trois parties : les néo-conservateurs qui voulaient des bases permanentes en des lieux géographiquement stratégiques de domination militaire ; Israël qui ne voulait plus d’un état puissant dans son arrière cour ; et l’industrie pétrolière qui voulait mettre la main sur les plus grands gisements au monde. Cela aussi, je l’avais écrit sept ans plus tôt.

     

    Aujourd’hui, tout est là, noir sur blanc, avec beaucoup de notes de bas de page, bien documenté, dans un livre publié par un éditeur internationalement reconnu ( Pluto Press ). Le monde va peut-être enfin commencer à prendre conscience de la vérité. Des protestations universelles des milieux académiques seraient une bonne chose. Mais une minute de silence pour leurs collègues assassinés ne suffira pas. Parce que, et cela saute aux yeux, il ne s’agit que de la pointe émergée de l’iceberg : les enfants nés avec des malformations imputables à l’usage du phosphore blanc et de l’uranium appauvri, le manque d’eau potable, d’électricité et de soins de santé, la destruction du système d’enseignement qui a produit une génération perdue, un million et demi de morts et cinq millions de réfugiés, toutes ces choses mises ensemble font de la guerre en Irak le plus grand crime de guerre et la plus grande catastrophe humanitaire des dernières décennies. Et cela continue. Il n’y a guère d’espoir d’amélioration, surtout après les dernières élections. Ajoutons à cela les bombardements incessants et l’éclatement religieux du pays nous obtenons une image de l’enfer. Et nous, nous détournons de plus en plus la tête. Parce que nous sommes malades et fatigués de l’Irak après ces sept années ?

     

    Cela me laisse un goût amer de réaliser combien j’avais raison avec mes thèses à propos de la destruction de l’Irak que beaucoup jugeaient absurdes. Même Bush a eu raison avec son fameux show sur le pont de l’USS Lincoln le premier mai 2003 : «  mission accomplie ». Effectivement, l’Irak est détruit.

    Bon anniversaire, Mister President ! Yes, tu quoque Obama.

    Lieven De Cauter,
    Philosophe, président du BRussells Tribunal.

     

    Note:

    (1 Cultural Cleansing in Iraq - Why museums were looted, libraries burned and academics murdered 

     

    Traduit de l’anglais par Oscar Grosjean pour Investig’action.

    Source originale: BRussels Tribunal



    Dahr Jamail - Opération "Occupation Durable"
    Vous croyez vraiment que les soldats américains vont quitter l'Irak? Lisez ceci.

    http://www.michelcollon.info/index.php?view=article&catid=6&id=2624&option=com_content&Itemid=11



    Publication complète sur le sujet,

    avec un article d'Eva R-sistons:

    Urbicide, sociocide, mnémocide:
    L'Occident tue - et détruit les sociétés !


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