• Niger: Un putsch d'Areva

     

     

     

    Assis sur un trésor, l'uranium, qui en cinq ans a vu plus que décupler sa valeur marchande, le Niger tente par tous les moyens de rééquilibrer ses rapports avec le géant français Areva.

    Mais ce bras de fer politico-économique ne va pas sans mal et sans frictions avec la France, l'ancienne puissance coloniale.

    Car à la différence d'autres pays africains où la France est économiquement présente via des entreprises, le Niger, troisième producteur mondial, représente un enjeu hautement stratégique: un tiers de l'électricité d'origine nucléaire (environ 75% de la production totale) produite par EDF (Electricité de France) dépend de l'uranium nigérien!

    Pour Paris il faut sécuriser cet approvisionnement essentiel tout en préservant ses relations avec son ancienne colonie à laquelle elle fournit une assistance budgétaire d'environ 8 millions d'euros par an.

    suite ici : http://forget.e-monsite.com/rubrique,niger-un-putsch-d-areva,1128451.html

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    juif-rejette-sionisme-j.jpg

     

    Large diffusion dans la presse de l'Appel à la raison § .

    Mais qui parle de cet appel-là ?

     

     

    RAISON GARDER

    Un groupe d’intellectuels et de personnalités se réclamant avec ostentation de leur appartenance juive pour gage de leur objectivité a pris l’initiative sélective d’un « Appel à la raison » auquel il entend assurer la plus large diffusion possible. En réalité, cet appel va à l’encontre de ses buts affichés : la démocratie, la moralité, la solidarité de la Diaspora, le souci du destin d’Israël. L’offensive politicienne qui le sous-tend est claire pour tout le monde.

    1) L’idée d’une paix imposée à Israël sous la pression, voire l’intervention de puissances, est un déni de la démocratie et du droit international, aux relents néo-colonialistes. Elle bafoue le libre choix des citoyens de la démocratie israélienne et constitue un dangereux précédent pour toutes les autres démocraties.

    2) Elle se repose sur un président américain qui échoue à faire face au défi mortel iranien et une Union européenne qui s’est globalement identifiée à la cause palestinienne. Israël est sous une menace d’extermination proférée par la République islamique d’Iran et ses satellites qui l’enserrent au nord, le Hezbollah, au sud, Gaza.

    3) Alors que ces mêmes signataires font peser la responsabilité de l’impasse sur le seul Israël, toutes les enquêtes objectives montrent et démontrent que ni l’Autorité ni la société palestiniennes ne sont véritablement intéressées par une paix juste: 66,7% de cette population rejettent la création d’un État palestinien sur la base des frontières de 1967, 77,4 % rejettent l’idée que Jérusalem soit la capitale de deux États (sondage d’avril 2010 par l’Université Al Najah de Naplouse). La création d’un État palestinien sans la confirmation de la volonté de paix du monde arabe sans exception exposerait le territoire exigu d’Israël à une faiblesse stratégique fatale.

    4) L’«Appel à la raison » souffre d’amnésie : les accords d’Oslo ont conduit à une vague de terrorisme sans précédent, le retrait du Liban à l’installation du Hezbollah - et les garanties du Conseil de sécurité à ce propos sont un chiffon de papier -, le désengagement de Gaza a conduit au coup d’État du Hamas et à une pluie de missiles de plusieurs années. Demain « Jérusalem-Est » et l’État de Palestine seront-ils sous la coupe de ce dernier ? Les regrets des signataires de l’Appel ne serviront à rien...

    5) La morale et l’honneur, la volonté de paix, ne sont l’apanage d’aucun camp. Ils sont un enjeu de chaque instant. Par ses motivations partisanes et partiales, cet « appel à la raison » contribue aux tentatives de boycott et de délégitimation qui visent l’État d’Israël, et il porte gravement préjudice à sa population.

    6) Devant les véritables menaces qui visent Israël dans son existence même et qui compromettent les chances d’une paix durable au Moyen-Orient nous entendons constituer un mouvement d’opinion véritablement médiateur au sein de l’Union européenne dont nous sommes les citoyens, qui se propose de défendre et d’illustrer la légitimité de l’État d’Israël dans le cadre d’une véritable paix, et de lutter contre l’antisémitisme qui s’y développe dangereusement.

    Nous appelons à signer en masse cette déclaration.


    Premiers signataires :

    Jean Pierre Bensimon, professeur de sciences sociales, Raphaël Draï, professeur de sciences politiques et de droit, Judith Gachnochi, psychologue, Georges Gachnochi, psychiatre-psychanalyste, Nicolas Nahum, architecte, Georges Elia Sarfati, professeur des universités, linguiste et philosophe, Perrine Simon Nahum, chercheur au CNRS, historienne, Pierre-André Taguieff, directeur de recherche au CNRS, philosophe, politologue et historien des idées, Michèle Tribalat, démographe, Shmuel Trigano, professeur de sociologie politique, directeur de la revue "Controverses".

     

     

    http://www.dialexis.org/php/index.php

     

     

     

    § Voir http://r-sistons.over-blog.com/article-mouvement-juif-europeen-pour-la-paix-quelle-paix-pour-le-proche-orient-49209949.html  

     

     

     

    Lire aussi :

    Un appel doit être publié sous le titre JCall qui se veut un appel à la raison sur la question Israël-Palestine. Cet appel lancé par des Juifs d'Europe veut être l'analogue du JStreet des Etats-Unis. Mais si JStreet se présente comme un autre lobby juif (il faut entendre le terme lobby au sens anglo-saxon, un groupe de pression) pour contrer le pro-israélisme d'AIPAC, JCall apparaît essentiellement comme un appel à sauver Israël d'une politique israélienne qui le conduit, selon les auteurs du texte, au naufrage. Mais JCall oublie que la politique israélienne du gouvernement actuel à l'encontre des Palestiniens s'inscrit dans la continuité et que cette politique, avant que d'être la politique de tel ou tel parti est inspirée par une idéologie, le sionisme, C'est le sionisme qui est en cause et les geignardises de "partisans de la paix" n'y peuvent rien. Se contenter de condamner la politique israélienne actuelle n'est qu'un leurre. Que les auteurs de ce texte soient sincères ou non importe peu.

    Plutôt que de reprendre point par point les quatre principes de l'appel, nous nous proposons démontrer en quoi ce texte n'ouvre aucune perspective, se contentant de ressasser le discours du sionisme de gauche.

    Le point essentiel de l'appel est le renvoi à l'Etat juif et démocratique, leit-motiv du discours sioniste de gauche. Quand bien même la solution : "deux peuples, deux Etats" serait encore possible, on ne peut que rappeler que 20% de la population de l'Etat d'Israël dans ses frontières de 1949 définies par ce que l'on appelle la ligne verte est palestinienne et n'a aucune raison de devenir juive si on donne à ce terme la définition nationale de la doctrine sioniste. Dans ces conditions, demander que l'Etat d'Israël soit un Etat juif et démocratique revient à refuser la citoyenneté à une partie de sa population conduisant à une politique de discrimination, sauf à réaliser l'expulsion de la partie non juive de la population, ce que certains appelle pudiquement le transfert. En soutenant le principe d'un Etat juif et démocratique l'appel se situe dans un sionisme intransigeant oubliant que l'Etat d'Israël s'est construit au détriment des habitants de la terre sur laquelle il s'est constitué.

    Il est vrai que l'appel répond à ce qu'il considère comme un danger, la démographie. Des lorsqu'il a décidé de construire l'Etat juif en Palestine, le sionisme a rencontré le problème démographique. Il s'est alors donné pour objectif de renverser la démographie de la Palestine en renforçant l'immigration juive, politique facilitée par le refus des Etats européens de recevoir les Juifs qui fuyaient les persécutions nazies. Après la décision de partage par l'ONU et la guerre de 1948, l'Etat d'Israël se retrouvait avec 78% du territoire palestinien, situation qu'il acceptait en attendant mieux. Le mieux est arrivé en 1967 avec l'achèvement de la conquête de la Palestine. Mais le gouvernement israélien de l'époque ne pouvait annexer les territoires conquis, ce qui lui aurait apporté un surplus de population indésirable. Si, pour des raisons d'ordre symbolique l'Etat d'Israël annexait Jérusalem promis à devenir la "capitale éternelle" de l'Etat d'Israël, les gouvernements israéliens, à commencer par les gouvernements de gauche au pouvoir en 1967, ont pratiqué une politique d'annexion rampante sous la forme d'implantations, appelés communément en français "colonies". Ces annexions de fait rendent impossible la mise en place d'un Etat palestinien viable. Au mieux un tel Etat ne serait qu'une dépendance de l'Etat d'Israël.

    Tout cela l'appel ne le dit pas en laissant entendre que la solution réside dans le principe "deux peuples, deux Etats". Rappelons que cette solution a été proposée par Yasser Arafat en 1988 et renouvelé en 1993 avant la signature des Accords d'Oslo, proposition que l'Etat d'Israël n'a jamais voulu entendre. Et pourtant la proposition d'Arafat acceptait que l'Etat d'Israël occupe 78% de la Palestine, l'Etat de Palestine se contentant des 22% restant ; "la paix contre les territoires" pourrait-on dire.

    Alors que signifie aujourd'hui cet appel au principe "deux peuples, deux Etats". Pour le comprendre il faut revenir à une fiction entretenue par les sionistes de gauche. On dénonce la guerre de 1967 et les implantations dans les territoires occupées mais on oublie 1948. Ainsi on se dispense de parler du sionisme et de la conquête de la Palestine. On peut alors attaquer les gouvernements de droite en oubliant que les gouvernements de gauche ont pratiqué la même politique et dénoncer les "méchants colons" qui dénaturent le sionisme et mettent l'Etat d'Israël en danger. Effectivement il y a, pour les sionistes de gauche, un double danger, le danger démographique dont nous avons parlé ci-dessus, la dégradation de la belle image d'Israël, ce petit pays entouré d'ennemis qui a su reconstituer l'antique nation d'Israël et faire fleurir le désert. Aujourd'hui l'Etat d'Israël apparaît comme un pays guerrier, celui de l'agression contre Gaza, agression qui comprend à la fois les bombardements contre les civils de l'hiver 2008-2009 et le blocus qui empêche la population de Gaza de vivre normalement, celui aussi de l'occupation de la Cisjordanie dont on prend conscience de la brutalité, celui enfin de la discrimination à l'encontre de la population non juive de l'Etat d'Israël.

    C'est cela qui fait la trame de JCall : sauver Israël.

    Cet appel à la raison qui se veut un appel pour la paix n'est en fait qu'un appel à venir au secours d'Israël. Les Palestiniens ne comptent pas, sauf pour dire qu'ils représentent un danger démographique pour Israël. Il faut donc organiser un divorce à l'amiable pour permette à Israël de trouver la paix en tant qu'Etat juif et démocratique.

    Il suffit de lire les commentaires de certains signataires pour comprendre combien ils sont contradictoires entre eux mais aussi contradictoires à l'appel. Apparaissant comme un appel à la paix, JCall a été entendu comme tel par nombre de signataires ; on comprend alors qu'ils l'aient signé même s'ils émettent des réserves sur les termes de cet appel. Cela s'appelle, de la part des auteurs du texte, de la manipulation. On se présente à peu de frais comme des partisans de la paix, et en ce qui concerne la France comme une autre voix juive qui s'oppose à un CRIF qui apparaît de plus en plus comme la voix du gouvernement israélien.

    En cela JCall relève de la malhonnêteté intellectuelle.


    rudolf bkouche
    ujfp (Union Juive Française pour la Paix)
    ijan (International Jewish AntiZionist Network)

     

    http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=735

     

    L'appel à la raison:

    http://www.jcall.eu/?lang=fr

     

     

     

    Une info ignorée par les Médias:

    Le nouveau représentant du Mossad n'est pas le bienvenu à Londres

     
    Un mois et demie après que le Royaume Uni ait expulsé le représentant du Mossad à Londres, suite aux présomptions qu’Israël ait falsifié des passeports anglais utilisés dans l’élimination du chef du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh, à Dubaï, les britanniques ont refusé d’autoriser l’entrée dans le pays d’un nouveau représentant, selon Yediot Aharonot.
     
    L’article signale que le refus de Londres d’accepter un nouveau représentant du Mossad intervient malgré des accords existants entre les deux pays stipulant que le Royaume Uni permettra un nouveau délégué à la place de celui qui a été expulsé.
     
    La condition britannique pour l’arrivée d’un nouveau représentant du Mossad est un engagement israélien, par écrit, qu’aucune autre utilisation de passeports britanniques ne sera faite par l’agence de renseignement israélienne dans ses opérations.
     
    Israël s’est jusqu'à présent abstenu de signer un tel document, ce qui peut être interprété comme une confession de l’utilisation de faux passeports britanniques dans l’élimination de Dubaï.
     
    Des responsables des services de sécurité israélien sont concernés par l’impasse dans les liens entre les agences de renseignement israéliennes et britanniques. Il est estimé que l’affaire ne sera seulement résolue, si elle l’est, qu’après les prochaines élections au Royaume Uni.
    Jérusalem suit de près les développements politiques avant les élections britanniques prévues pour jeudi. Des analystes israéliens estiment que si le parti libéral démocrate devient une composante importante du nouveau gouvernement, cela aura une mauvaise influence sur les liens avec Israël, vu que ce parti soutien un boycott d’Israël.
     
    Si le parti conservateur est élu pour former le gouvernement, cela pourrait conduire à une amélioration des relations avec Israël, et la restauration possible des relations entre les agences de renseignement des deux pays.
     

     

     


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  • Horizons et débats

    2009  N°34, 31 aoÛt 2009


    Photo: centerblog.net


    Les Projets diaboliques de l’UE

     

    L’Union européenne a décidé de réintroduire la peine de mort pour les insurgés. Vous ne le croyez pas? Les médias ne vous l’ont pas appris? Alors asseyez-vous et attachez vos ceintures.


     

    Tous les Etats membres de l’Union européenne ont aboli la peine de mort. Lors d’émeutes, c’est la prison qui est la pire sanction qui attend les insurgés. Or le Traité de Lisbonne admet de nouveau la peine de mort pour les insurgés au sein de l’Union européenne. A la suite de la crise économique, elle s’attend à de graves troubles dans beaucoup d’Etats membres. C’est pourquoi elle tient à ce que le Traité de Lisbonne entre en vigueur le plus rapidement possible.


     

    En juin 2008, les Irlandais l’ont refusé et bloqué ainsi son entrée en vigueur. Il vise à étendre considérablement le pouvoir des 27 commissaires de l’Union européenne, à mettre en place un président puissant, à réduire à l’état de vestiges les lois nationales des Etats membres et à rendre possible la peine de mort dans certains cas. L’entrée en vigueur du Traité permet explicitement de «réprimer [si nécessaire], conformément à la loi, une émeute ou une insurrection».


     

    La peine de mort pourra être prononcée dans l’UE pour sanctionner «des actes commis en temps de guerre ou de danger imminent de guerre». Cela a été précisé en petits caractères dans le Bulletin officiel de l’Union européenne du 14 décembre 2007 et dans les commentaires à propos de la Charte des droits fondamentaux qui aurait force de loi si le Traité entrait en vigueur. Il semble que personne n’ait lu ce passage car l’article 2 («droit à la vie») de la nouvelle Charte des droits fondamentaux dispose que «nul ne peut être condamné à la peine de mort ni exécuté.» Cela paraît incontestable, mais dans un passage en petits caractères on trouve les exceptions:


     

    «La mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu absolument nécessaire:


     

    a)   pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale;


     

    b)  pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l’évasion d’une personne régulièrement détenue;


     

    c)   pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection.»


     

    C’est ainsi que l’abolition de la peine de mort est relativisée et invalidée. Selon l’alinéa c), il sera donc possible dans l’UE, malgré l’interdiction officielle de la peine de mort, d’y recourir pour «réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection». Le saviez-vous? Le Bundestag allemand a voté en avril 2008, à une majorité de deux tiers, avec les voix de la CDU, du SPD, du FDP et des Verts, pour l’abandon de la souveraineté en faveur de l’UE, le Traité de Lisbonne et la réintroduction de la peine de mort pour des insurgés qui y est inscrite. La chancelière Angela Merkel a salué le Traité comme étant un «grand projet».


     

    Avec l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, le gouvernement de l’UE devient un gouvernement central puissant, comme celui de l’ex-Union soviétique. Les différentes républiques perdront beaucoup de leur importance et devront renoncer à leurs intérêts individuels pour le bien de l’Empire. Les Irlandais qui, contrairement aux Allemands, avaient été consultés par référendum sur le Traité et l’abandon de leur souveraineté qu’il impliquait l’avaient rejeté en juin 2008 également à cause du retour de la peine de mort. A l’automne 2009, il y aura en Irlande une seconde tentative.


     

    Pour que tout marche comme prévu, les 27 commissaires européens se sont mis d’accord en secret, le 18 mars, à Bruxelles, sur le fait de modifier plusieurs lois irlandaises avant le référendum. Ainsi l’UE a mené en Irlande, en dépit de l’interdiction de la propagande politique dans les médias étatiques, une campagne politique en faveur du oui au Traité de Lisbonne, campagne financée avec l’argent des contribuables européens.


     

    Afin que les Irlandais votent «correctement» lors du second référendum, cet automne, les 27 pays de l’UE se sont mis d’accord, le 18 mars à Bruxelles, pour aller à la pêche aux voix. Par exemple, les évêques qui prêchent dans les églises en faveur du Traité de Lisbonne, et donc de l’abandon de la souveraineté irlandaise, recevront de l’argent provenant des caisses de l’UE. En tête de la campagne figure la direction du Parlement européen. Elle a même annoncé publiquement qu’elle voulait que le «non» irlandais soit corrigé le plus vite possible, même au moyen de pressions directes exercées sur les évêques irlandais. De nombreux commissaires de l’UE ont estimé que c’était probablement un peu trop audacieux et ils se sont mis d’accord pour acheter des votes en secret.


     

    Extrait de:
    Udo Ulfkotte, «Vorsicht Bürgerkrieg!
    Was lange gärt, wird endlich Wut.»
    pp. 361-363. Kopp Verlag, 2009
    (Traduction Horizons et débats)

    ISBN 978-3-938516-94-2
    [Attention, guerre civile! Ce qui fermente longtemps, explose enfin]

    Les emphases sont d'IN.

    Projets diaboliques de l’UE: le retour de la peine de mort

    A lire sur le "Traité constitutionnel" de 2005;

    Le Traité constitutionnel et la peine de mort - Par Gilles Alfonsi ...


    Lire aussi:

    http://www.lemonde.fr/opinions/chronique/2009/05/05/le-retour-de-la-peine-de-mort-en-france-i_1188847_3232.html

     

     

     

     

    http://www.internationalnews.fr/article-35660199.html

     

     


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    bombe-verte.jpg

    La conférence sur le nucléaire proposée par l’Iran soulève les vraies questions.

    par Maryvonne Leray

    samedi 24 avril 2010, par Comité Valmy



     

    La conférence de Téhéran qui dure deux jours, rappelle qu’il existe des milliers d’armes nucléaires qui menacent la paix et la sécurité dans le monde. Elle prend, pour cela, la communauté internationale à témoin toute en signalant que celle-ci a exprimé de nombreuses demandes en faveur du désarmement mais aucune n’a abouti à ce jour. [1]

     

    La conférence, à laquelle les pays occidentaux ne sont pas présents, doit discuter pendant deux jours du "désarmement nucléaire, de la non-prolifération et de l’utilisation de la technologie nucléaire à des fins pacifiques, selon les autorités iraniennes.

    Elle réunit huit chefs de diplomatie (Irak, Syrie, Liban, Oman, Arménie, Turkménistan, Centrafrique et Swaziland) ainsi que des vice-ministres de Russie, du Qatar, des Emirats arabes unis et un "assistant spécial du ministre chinois des Affaires étrangères", selon les Affaires étrangères.

    Le président de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) Ekmeleddin Ihsanoglu et des représentants de l’AIEA et de l’ONU sont également présents, a-t-on précisé. [2]

    Cette conférence n’est pas prise au sérieux par les médias occidentaux, elle même tournée en dérision et dévalorisée. Pourtant cette conférence a le mérite de soulever les vraies questions. Elle est à l’opposée de celle convoquée par Obama dont le but avéré était de maintenir la main mise des grandes puissance sur le nucléaire militaire et civil.

    L’Iran est habitué à tenir des séminaires sur le désarmement mais cette conférence est très importante de par le niveau des participants et la conjoncture dans laquelle elle se tient », nous ont affirmé hier des organisateurs. En effet, l’on dénombre près d’une soixantaine de pays dont les représentants sont venus en nombre, qu’ils soient ministres, hauts responsables d’institutions, experts et même journalistes de divers médias internationaux. L’Algérie y est aussi présente aux côtés des pays qui aspirent à un nouvel ordre mondial sans trop de heurts entre les puissants et ceux qu’ils ont décidé de considérer comme faibles. Ainsi, dénombre-t-on beaucoup de pays arabes, d’Amérique Latine et d’Asie. .../...

    C’est à croire que le président américain chercherait à inaugurer une nouvelle ère en matière de règlements des conflits, celle qui éviterait le recours systématique à la force des armes. C’est d’ailleurs, ce que l’on pourrait entrevoir à travers le nouveau défi que s’est fixé récemment l’Organisation de l’Alliance Nord Atlantique (OTAN) -que les USA dirigent - en cherchant à élaborer ce qu’elle qualifie de « nouveau concept stratégique ». Il faut reconnaître que le bourbier irakien et afghan dans lesquels s’enlisent depuis de longues années les Américains, oblige bien ces derniers à réviser leurs méthodes d’intervention à travers le monde. Il ne faudrait pas croire que ce sont les grosses pertes en vie humaines, civiles de surcroît, causées par ces affreuses guerres, qui pèseraient sur la conscience des dirigeants américains et autres occidentaux, puisque dans leur esprit ce ne sont que « des dégâts collatéraux ». Ce sont plutôt les budgets colossaux qu’elles exigent pour être « bien menées » qui leur posent problème. [3]

    ***

    "Les Etats ayant l’arme nucléaire, ceux l’ayant utilisée ou ceux ayant menacé de l’utiliser, et particulièrement les Etats-Unis, devraient être suspendus de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)". dit Ahmadinejad.

    Selon lui, une révision du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) doit être "effectuée par les pays indépendants ne possédant pas d’armes nucléaires. La présence des pays possédant l’arme nucléaire, particulièrement les Etats-Unis, empêche l’élaboration d’une traité équitable". [4]

    Nous nous permettrons aussi de ne pas rejoindre les récentes allégations de Caroline Fourest

    Tout le monde se doute bien que Barack Obama ne va pas appuyer sur le bouton nucléaire. Personne ne peut faire confiance à Mahmoud Ahmadinejad pour ne jamais y songer. Cet homme-là, qui croit être l’élu de Dieu, a renoncé à toute rationalité. Il ne faut rien en espérer, si ce n’est le pire. [5]

    Personnellement je ne suis pas sûre qu’Obama n’appuie pas sur le bouton, je suis encore moins sûre que Netanyahou ne le fasse pas. La plume alerte de C . Fourest ne fait qu’oublier l’essentiel : le danger que fait peser sur le moyen orient et sur le monde un Israël sur armé et surnucléarisé.

     

    Article publié sur le site Palestine Solidarité.

     

    Notes :

     

    1 http://www.continentalnews.fr/actualite/science,2/l-iran-tient-lui-aussi-sa-conference-sur-le-nucleaire,10209.html

     

    2 http://www.france24.com/fr/20100417-iran-president-mahmoud-ahmadinejad-conference-desarmement-nucleaire-energie

     

    3 http://www.continentalnews.fr/actualite/science,2/l-iran-tient-lui-aussi-sa-conference-sur-le-nucleaire,10209.html

     

    4 http://www.france24.com/fr/20100417-iran-president-mahmoud-ahmadinejad-conference-desarmement-nucleaire-energie

     

    5 http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/04/16/diplomatie-radioactive-par-caroline-fourest_1334844_3232.html

     

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article617


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  • police-ss-papiers-j.jpg http://laplote.blogs.courrierinternational.com/

    Un enfant de 3 ans en garde à vue pendant deux heures avec son père

    Un enfant de trois ans a été maintenu durant deux heures au commissariat de Juvisy en Essonne, après que son père, en situation irrégulière, a été interpellé puis placé en garde à vue, jeudi dernier, selon le Réseau éducation sans frontières (RESF). Lire la suite l'article

    Selon RESF, l'homme a été arrêté le 22 avril, vers 17h, alors que son fils de trois ans se trouvait avec lui.

    «Séparé de son père, il est terrorisé»

    Au commissariat, l'enfant se trouve «seul avec son père, dans une pièce vide. Son père est assis sur une chaise, menotté à cette chaise. Les policiers laissent l'enfant une vingtaine de minutes avec son père puis viennent le chercher. Le petit ne comprend rien, séparé de son père, il est terrorisé», indique RESF dans un communiqué.

    La mère de l'enfant a pu venir chercher le garçonnet vers 19h. Contacté par l'AFP, le commissariat de Juvisy n'a pas été en mesure de commenter cette information. 

     

    http://fr.news.yahoo.com/82/20100427/tfr-un-enfant-de-3-ans-en-garde-vue-pend-4abdc0f.html

     

     

     

    Etrange garde à vue pendant

    la visite de Sarkozy à Bobigny

     

     

    Mardi, Nicolas Sarkozy se déplaçait à la préfecture de Seine-Saint-Denis, à Bobigny, pour assister à la prise de fonction du nouveau préfet, Monsieur Christian Lambert. Pour l'occasion, la préfecture a été fermée pendant deux jours, cette mesure étant justifiée par les autorités par le fait qu'il faille « travailler en sécurité ». C'est à se demander s'il ne faudrait pas également fermer l'Elysée pour les deux prochaines années.

    Profitant de l'occasion pour parler de la sécurité justement, Nicolas Sarkozy a promis que « tous les jours il y aura des actions de police contre les trafiquants ». Sitôt dit, sitôt fait. Pour l'action en tous cas. Pour le trafiquant, on repassera.

    Garde à vue non justifiée

    Il s'appelle Grégory Pasqueille. Il a l'air bonhomme, un t-shirt mauve marqué « No Sarkozy day » qu'il incarne bien. Le jeune homme s'est déplacé devant la préfecture pour parler à la presse, annoncer une mobilisation le 8 mai prochain pour un nouveau « No Sarkozy day ».

    Il n'a pas eu le temps de parler qu'il a été interpellé et placé en garde à vue. Rien n'est dit, tout est fait. Pourquoi une telle mesure ?

    On rappellera que les gardes à vue sont régies par les articles 63 et suivants du code de procédure pénale. L'article 63 du code de procédure pénale est ainsi libellé :

    « L'officier de police judiciaire peut, pour les nécessités de l'enquête, placer en garde à vue toute personne à l'encontre de laquelle il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu'elle a commis ou tenté de commettre une infraction. »

     

    L'article 63-1 du code de procédure pénale précise :

    « Toute personne placée en garde à vue est immédiatement informée par un officier de police judiciaire […] de la nature de l'infraction sur laquelle porte l'enquête. »

     

    Difficile pour Grégory Pasqueille de savoir le motif de son placement puisque l'OPJ lui-même l'ignorait. Sa hiérarchie lui avait juste demandé d'interpeller l'individu.

    Là encore, rien n'est dit mais tout est fait.

    Difficile de supporter d'être privé de sa liberté quand celui qui vous en prive est incapable de justifier. Difficile aussi probablement pour l'OPJ qui obéit, avec ce que cela représente de renoncement et de compromission.

    La possibilité d'émettre une contestation, voire de sortir une dangereuse pancarte, voilà l'infraction dont était officieusement soupçonné Grégory Pasqueille. Mais puisque manifester, puisque parler, puisque s'opposer n'est pas encore illégal, les policiers ont choisi l'outrage. Ils n'ont même pas pu désigner le mot qui aurait constitué cet outrage.

    Si les mots ont un sens, ils n'ont pas choisi l'outrage pour rien. Etre opposant serait-il devenu outrageant ?

    Des ordres qui empêchent la police de travailler

    Au commissariat de Bobigny, on ne fait pas semblant. On est trop effondré pour ça. Effondré comme on l'est devant les valeurs qui s'écroulent, y compris celles de la loi. Effondrés comme on l'est devant soi-même quand on plie devant l'autorité par peur d'être sanctionné alors qu'on devrait y résister.

    Et pendant ce temps là, Nicolas Sarkozy annonçait « pas un jour sans traquer les trafiquants ». Au commissariat de Bobigny, on le dit aussi.

    On dit qu'on doit arrêter des trafiquants, qu'on est débordé et que des ordres comme celui-là empêchent de travailler.

    Au commissariat de Bobigny, on dit surtout qu'on a dû arrêter « un gars gentil et qui était dans son bon droit », qui n'avait même pas une pancarte, juste un t-shirt « No Sarko » en guise de drapeau.

    Au commissariat de Bobigny, on pense comme le conseil général de Seine-Saint-Denis qui réclame un effectif supplémentaire de 400 policiers. Seulement, les policiers ne peuvent pas être dans les bus de Tremblay et en escorte présidentielle pour empêcher une petite voix solitaire à peine muée de s'élever.

    Voilà le premier acte du préfet. Pour sa tranquillité et pour celle de sa majesté, on fait embastiller les individus pour que rien ne dépasse sur les côtés. On fait pression sur les policiers pour qu'ils utilisent des moyens illégaux contre ceux qui veulent parler.

    Nul besoin d'être juriste pour s'inquiéter du message en droit qui vient d'être transmis à la société. Nul besoin d'être militant pour imaginer l'illégalité quotidienne quand l'infraction présumée est plus grave que de parler.

    Ni grand caïd ni petit dealer, juste harcelé

    Et puis il y a eu « l'entretien avocat » durant la garde à vue, cette demi-heure d'une utilité relative puisque, en attendant la réforme pour laquelle le corps judiciaire a eu l'outrage de manifester, l'avocat ne sait toujours rien du dossier.

    L'article 63-4 dispose :

    « L'avocat peut communiquer avec la personne gardée à vue dans des conditions qui garantissent la confidentialité de l'entretien. »

     

    L'entretien a eu lieu dans une salle sécurisée, chacun y entre de son côté, la porte qui se referme du côté du gardé à vue ne peut plus être ouverte de l'intérieur, un hygiaphone sépare l'avocat de son client : la confidentialité est tellement respectée qu'on ne s'entend pas. Même en maison d'arrêt, les parloirs avocats ne se font pas dans ces conditions là.

    Pour ceux qui auraient un doute, Bobigny n'est pas en Turquie.

    Et pendant ce temps-là, Nicolas Sarkozy expliquait que ce qu'avaient vécu les chauffeurs de bus de Tremblay en France était intolérable. Il avait raison. Il aurait pu dire la même chose de ce que vivait Grégory Pasqueille dans une cellule crasseuse, retenu en toute illégalité, pour que le Président puisse tranquillement parler de sécurité.

    Il devait se sentir en sécurité ce garçon de 20 ans devant les forces de police qui pouvaient tout contre lui, puisqu'ils pouvaient même s'affranchir des lois.

    Et pendant ce temps là, Nicolas Sarkozy disait qu'il allait « harceler les délinquants, qu'ils soient grands caïds ou petits dealers ». Grégory Pasqueille n'est ni grand caïd ni petit dealer, juste harcelé.

    Ils ont quand même fini par relâcher ce dangereux criminel désormais « défavorablement connu par les services de police » puisqu'arrêté.

    Il risque de récidiver. Est-ce qu'on encoure une peine-plancher pour vouloir s'exprimer ?

    A lire aussi sur Rue89 et sur Eco89

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