• Alors qu’Israël assassine et mutile, la presse s’offusque des propos prétendument « indignes » d’Helen Thomas


    Chaque fois qu’Israël commet de nouvelles atrocités, les médias détournent aussitôt l’attention de l’opinion publique de la scène du crime.

    La presse fait en ce moment de gros titres sur les propos prétendument « antisémites » de Mme Helen Thomas, la doyenne des correspondants de presse de la Maison-Blanche. Tout au travers des États-Unis, les experts clament leur indignation suite à sa déclaration impromptue de 25 secondes à un homme qui lui a braqué une caméra en pleine figure.

    Helen Thomas a présenté des excuses publiques pour ses paroles, mais cela n’a pas suffi à apaiser l’indignation de ses puissants ennemis et elle a dû prendre sa retraite, après une longue et brillante carrière.

    Avant d’examiner ses propos et leur éventuelle pertinence, jetons un regard sur d’autres évènements récents concernant Israël.

    Le 31 mai, des commandos israéliens ont tué au moins neuf militants humanitaires non armés qui tentaient d’apporter de l’aide à Gaza.

    Selon les témoins oculaires et des preuves médico-légales, la plupart de ces militants humanitaires ont été tués à bout portant. Parmi eux un jeune citoyen américain de 19 ans, tué de quatre balles dans la tête et une dans la poitrine, tirées à une distance de 45 centimètres.

    Israël a immédiatement emprisonné les témoins directs et les centaines d’autres passagers, leur a confisqué caméras, ordinateurs portables, et autres effets personnels, et les a empêchés de parler à la presse durant plusieurs jours. Parmi les personnes incarcérées, il y avait des vétérans américains décorés, et un ancien ambassadeur de 80 ans qui avait été, sous l’administration Reagan, directeur adjoint de la Task Force pour la Lutte contre le Terrorisme.

    Quand finalement ils ont été relâchés et qu’ils ont pu raconter ce qui leur était arrivé, beaucoup ont décrit les scènes d’horreur des commandos israéliens visant de leur tirs les humanitaires en pleine tête, de blessés au ventre, de gens en train de saigner à mort, alors même que les humanitaires agitaient des drapeaux blanc et appelaient à l’aide.

    Les passagers - y compris ceux qui se trouvaient à bord des navires où, de l’avis des médias US, il n’y eut « aucune violence » - ont également dit avoir été battus brutalement, à maintes reprises, par les forces israéliennes.

    Paul Larudee, un accordeur de pianos de 64 ans originaire de Californie, a décrit comment des centaines de commandos israéliens avaient pris d’assaut son navire. Comme il refusait de coopérer avec eux, les soldats l’ont roué de coups, d’abord sur le navire, puis à terre, après qu’il ait été jeté en prison. Finalement, il a été transporté par ambulance vers un hôpital israélien. Mais il a été laissé sans soin ce qui fait dire à Paul Larudee qu’il y a été transféré uniquement parce qu’Israël ne voulait pas que la presse le voie avec son œil tuméfié, ses articulations déboîtées, ses mâchoires meurtries et son corps couvert d’ecchymoses.

    Le vétéran des Marines, Ken O’Keefe [http://www.gilad.co.uk/wri" name="nh1">1], a parlé des mêmes violences pendant sa détention par les Israéliens. Dans son cas, le public a pu voir son visage ensanglanté, meurtri, dans des clips vidéo et sur des photos, mais seulement sur Internet car les grands médias étas-uniens n’ont pas couvert sa conférence de presse et se sont gardés de publier les photos de ses blessures.

    D’autres photos tout aussi affreuses, à la disposition du public états-unien montraient Emily Henochowicz, une étudiante américaine de 21 ans dont l’œil venait d’être crevé par les forces israéliennes. On lui a depuis retiré le globe oculaire et posé trois plaques métalliques sur le visage ; sa mâchoire est fermée par un fil.

    Henochowicz, n’était pas sur la flottille ; elle participait à une manifestation non violente contre l’assaut israélien quand un soldat israélien lui a lancé une grenade lacrymogène en pleine figure.

    Un citoyen suédois, qui était avec Henochowicz, témoigne : « Ils ont bien vu que nous étions des internationaux et ils nous regardaient vraiment comme s’ils cherchaient à nous viser. Ils ont tiré sur nous, à un rythme accéléré, plusieurs grenades lacrymogènes. Deux grenades sont tombés de chaque côté d’Emily, et une troisième l’a frappée en pleine figure ».

    Henochowicz n’est pas la première personne à avoir été frappée par de telles grenades lacrymogènes.

    Un Palestinien âgé de trente ans, Basem Ibrahim Abu Rahmeh, a été tué par un soldat israélien qui lui a lancé à bout portant une de ces grenades alors qu’il participait à une manifestation contre la confiscation de terres agricoles palestiniennes par les Israéliens. Une vidéo des faits est disponible sur You Tube ; les médias états-uniens ont également fait le choix de ne pas diffuser cette information.

    Un Californien, Tristan Anderson, a été touché à la tête par une grenade similaire alors qu’il prenait des photos dans une autre manifestation. Une partie du cerveau d’Anderson a dû lui être enlevée, et il est resté « quasi inconscient » pendant 6 à 7 mois. Il est maintenant dans un fauteuil roulant ; il ne peut presque pas bouger son bras et sa jambe gauche, il est aveugle d’un œil, et ses fonctions mentales sont très altérées. Des photos de l’agression dont il a été victime sont également disponibles sur Internet.

    Depuis 2006, les forces israéliennes ont coupé la bande de Gaza du reste du monde, emprisonnant ainsi un million et demi d’hommes, de femmes et d’enfants, en les privant de denrées alimentaires, de médicaments, de matériaux de construction, comme l’ont indiqué des organisations telles qu’ Amnesty International, Oxfam, et Christian Aid, qui ont déclaré qu’Israël utilise la nourriture et les médicaments comme une arme.

    L’une des innombrables victimes de ce siège illégal est Taysir Al Burai, 5 ans. Taysir souffre d’un trouble neurologique aigu et a besoin de soins 24 h sur 24. Selon The Guardian de Londres, il pourrait guérir si Israël lui permettait de sortir de Gaza mais, à ce jour, les demandes répétées de ses parents ont toutes été refusées.

    Une autre victime est Mohammad Khader, 7 mois, dont l’œdème au cerveau nécessitait un traitement spécialisé impossible à donner dans les hôpitaux de Gaza démunis par le siège israélien. Les demandes de ses parents, complètement désemparés, pour l’obtention d’une autorisation de se rendre à l’étranger, ont également toutes été refusées. Leur petit enfant est mort, il y a quelques jours.

    De tels récits, il y en en a beaucoup d’autres…

    La déclaration prétendument « indigne » d’Helen Thomas

    Pourtant, la rage qui se déverse dans les médias états-uniens n’est pas dirigée contre ce qui vient d’être dit. On assassine des êtres humains d’une balle dans la tête, on leur massacre les yeux et une partie de leurs fonctions cérébrales, on frappe des personnes âgées, on provoque la souffrance et la mort de petits enfants et de nourrissons, on jette au désespoir leurs parents, mais rien de tout cela ne suscite la moindre colère. En réalité, tout cela est considéré comme trop insignifiant pour mériter d’être signalé.

    Par contre, les médias étalent leur indignation au sujet des propos « anti-israéliens » tenus par la vieille dame de 89 ans, Helen Thomas.

    Au cours de la vie d’Helen Thomas, Israël a procédé au nettoyage ethnique de plus d’un million de personnes, il les a remplacées par des colons venus du monde entier, il a perpétré des dizaines de massacres, torturé des milliers de personnes, tué et mutilé un nombre incalculable d’enfants, estropié des gens, commis des outrages sur des femmes, des personnes âgées, des déficients et des infirmes.

    Il a assassiné des gens dans le monde entier, envahi de nombreux pays, espionné les États-Unis, tué et blessé 200 militaires états-uniens, et emprisonné et torturé des États-Uniens. Tout cela alors qu’il a reçu plus d’argent des États-Unis qu’aucun autre pays dans le monde.

    Pendant des années, bien avant de tenir ses propos, Helen Thomas a été la cible de ces haineux partisans états-uniens d’Israël ; la blogosphère sioniste regorge de calomnies nauséabondes à propos de son « look » ; et son ascendance libanaise est régulièrement soulignée par les médias, bien qu’elle soit née et qu’elle ait été élevée dans le Kentucky.

    Une des raisons de cette animosité féroce à son égard est le fait qu’Helen Thomas est l’une des rares journalistes de la grande presse à contester les mensonges répandus par les néocons ; mensonges qui ont entraîné les États-Unis dans des guerres, semé massivement la mort, la destruction et la tragédie, et qui continuent à alimenter des politiques de violence et de cruauté.

    Alors que ces mêmes groupes et individus qui avaient poussé les États-Unis à attaquer l’Irak ont, ces dernières années, multiplié leurs efforts pour qu’ils détruisent de la même manière les Iraniens au prétexte que l’Iran pourrait développer l’arme nucléaire, les questions qu’Helen Thomas posait à Obama visaient à obtenir qu’il reconnaisse qu’Israël possédait déjà l’arme nucléaire. Alors que le reste de la presse conspirait pour ignorer ce fait, et bien d’autres, Helen Thomas s’attachait à le souligner.

    Sans surprise, ce sont les nombreuses personnes complices de ces manipulations, comme l’ancien porte-parole de Bush, Ari Fleisher, qui ont mené la charge contre elle.

    Il convient de regarder la vidéo et le contexte dans lequel Thomas a tenu ses propos prétendument « antisémites ».

    Un homme, tenant visiblement sa caméra droit sur son visage, lui demande de prononcer quelques mots sur Israël. Elle dit, « Dites-leur [aux juifs israéliens] de foutre le camp de la Palestine. Rappelez-vous, ce peuple est occupé. Et c’est sa terre... ». Ici, il l’interrompt et lui demande où ils devraient aller. Helen Thomas répond : « Qu’ils rentrent chez eux, en Allemagne, en Pologne, en Amérique, et partout ailleurs ».

    Bien que Thomas ait présenté depuis ses excuses, et partant de l’idée que beaucoup d’Israéliens ont le droit de vivre là où ils sont, il n’en demeure pas moins que les colons israéliens, viennent effectivement d’ailleurs. En réalité, ils occupent illégalement la terre palestinienne - un fait reconnu même par le département d’État des États-Unis - et le droit international exige qu’ils partent.

    Comme si Hitler était toujours au pouvoir et prêt à bondir, de nombreux commentateurs ont exprimé tout particulièrement leur colère parce qu’Helen Thomas a inclus l’Allemagne et la Pologne parmi les endroits où les colons israéliens devraient retourner.

    Pourtant, le fait heureux est que la Deuxième Guerre mondiale et l’holocauste nazi ont pris fin il y a plus d’un demi-siècle. Dans la Pologne d’aujourd’hui, il y a un renouveau juif dynamique avec une Menorah haute de dix pieds éclairée dans le centre de Varsovie durant la fête de Hanoukah, et l’Allemagne est devenue, selon le New York Times, « un pays où les juifs veulent vivre ». En réalité, ces dernières années, les juifs ont préféré immigrer en Allemagne plutôt qu’en Israël.

    Quant à l’appel d’Helen Thomas à ce que les colons retournent aux États-Unis (cette destination a été omise dans bien des articles), il est loin d’être scandaleux étant donné que de nombreux colons de Cisjordanie viennent effectivement des États-Unis.

    Dans l’ensemble, la couverture de l’incident s’est largement écartée de la pratique journalistique normale qui veut que, dans un différend, l’on cite également les deux côtés. En effet, ceux qui soutiennent Helen Thomas sont complètement ignorés, même si la page de You Tube montrant la vidéo infâme contient de nombreux commentaires qui lui apportent un soutien. En revanche, les détracteurs d’Helen Thomas - presque tous des sionistes - sont omniprésents et se gardent en général de révéler les conflits d’intérêts, fréquents chez ceux qui se sont exprimés.

    Par exemple, Howard Kurtz du Washington Post, cite Jeffrey Goldberg, sans mentionner que Goldberg est un citoyen israélien qui a servi comme geôlier dans une prison israélienne qui a maintenu en détention, sans inculpation, des centaines de Palestiniens, dont certains ont été tués de sang-froid par le commandant de la prison.

    Les grands groupes de presse ne semblent pas non plus avoir enquêté sur les rapports révélant que l’homme qui a pris Helen Thomas en vidéo, le rabbin David Nesenoff, a fait une autre vidéo, très offensante, qui le montre lui en compagnie d’un autre homme personnifiant un prêtre catholique bouffon, avec des immigrants mexicains.

    De même, des bulletins d’informations qui nous apprennent qu’un lycée a annulé son invitation à Helen Thomas en qualité de conférencière pour une cérémonie de remise de diplômes, ont omis de dire à leurs lecteurs que de nombreux parents d’élèves de ce lycée, et de nombreux lycéens, avaient exprimé le souhait qu’Helen Thomas vienne donner sa conférence ; alors même que ce groupe passé sous silence représentait une majorité dans l’école. Les gens de ce groupe ont créé une page Facebook, « Helen Thomas aurait dû être notre conférencière » dans laquelle ils notent :

    « Le but de notre groupe est de protester, sereinement mais fermement, contre le fait qu’une petite minorité ait eu le pouvoir d’imposer sa volonté à un groupe plus large en se lançant, ou en menaçant de se lancer, dans un discours perturbateur. Notre groupe affirme sa croyance dans un débat raisonnable et son sentiment que, ici, une nette minorité a pu l’emporter sur une grande majorité en dénaturant les questions et le débat. »

    Le remplaçant d’Helen Thomas à la prochaine cérémonie de remise de diplômes sera Bob Schiefer, de CBS, qui a des liens familiaux étroits avec George W. Bush, et qui a rarement – voire jamais – contesté les mensonges d’une administration qui a précipité la nation dans la guerre et qui l’y maintient encore.

    En ce qui concerne ses articles sur la question israélo-palestinienne, l’observatoire des médias Fairness and Accurate In Reporting (FAIR) a publié une alerte en 2006 contestant "la couverture superficielle et dédaigneuse d’événements complexes et tragiques" fournie par Schiefer.

    On ne sait pas qui prendra le siège du premier rang qui était celui d’Helen Thomas lors des briefings de la Maison-Blanche. Vu l’état actuel de la presse, il est probable que les partisans d’Israël poussent en ce moment un ouf de soulagement.

    Alison Weir
    israel-palestinenews.org
    Le 9 juin 2010.


    Alison Weir est directrice exécutive de Si les Américains savaient (If Americans Knew). Les photos et vidéos citées dans cet article sont disponibles sur son site.
    (http://ifamericansknew.org)

    Traduit de l’anglais par JPH (28.06.2010).

    Texte original en anglais (09.06.2010) :
    http://www.israel-palestinenews.org/2010/06/as-israel-kills-and-maims-outrage-is.html

     


    [1] Dans les vidéos (en anglais) présentées sous le lien http://www.gilad.co.uk/writings/kenneth-okeefe-says-it-all-must-see-video.html
    on peut voir une présentatrice de la BBC justifier à sa façon la version israélienne officielle de l’opération meurtrière contre la flottille. Elle veut sans aucun doute se faire l’avocat du diable, mais elle n’y parvient pas : réplique après réplique, Ken O’Keefe lui enseigne - et nous enseigne - ce que sont la bonté et l’humanité.


    Toutes les versions de cet article :
    - As Israel kills and maims, outrage is directed at Helen Thomas


    Auteur : Alison Weir - Source : Ecrits Politique - Silvia Cattori

     

     

    http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/ext/http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=13861


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  • iran--le-suivant--.jpg  

    Vidéo à regarder, sur :

     

    http://sos-crise.over-blog.com/article-iran-la-solution-finale-53063593.html

     

    Le Tam-tam assourdissant de la Défaite de la Musique étouffe les Tambours de la Domination qui battent le rappel pour la guerre qui vient.
    Une invincible Armada est en marche pour une attaque contre l'Iran.
    Une puissante force navale et aéronavale, comprenant 15 destroyers, deux porte-avions ainsi que des sous-marins à propulsion nucléaire, dont trois sous-marins israéliens armés de missiles nucléaires, vogue vers la mer Rouge, itinéraire le plus direct vers le golfe Persique depuis la Méditerranée.
    Selon le site Mecanopolis « L’objectif serait d’acheminer des troupes, des munitions et des véhicules blindés, dans le cadre d’ultimes préparatifs avant d’engager un conflit militaire avec l’Iran (...) Plusieurs milliers de soldats égyptiens ont été déployés le long du canal de Suez, de sorte à veiller à la « sécurité du passage des navires ». « Le trafic dans le canal a été interrompu pendant plusieurs heures pour permettre le passage des navires de guerres, de même que la totalité des activités de pêche dans la zone ont été arrêtées ainsi que la circulation sur les ponts au-dessus du canal. »


    Bien évidemment « Aucun média occidental n’a pour l’heure relayé ces informations» qui font pourtant les gros titres de la presse israélienne.
    À l’heure actuelle, six de ces navires de guerre se trouvent déjà dans le Golfe Persique, ainsi, dès ce mercredi, tous le dispositif sera opérationnel sur ce nouveau Theatrum Belli.
    La base navale géante de Diego-Garcia qui accueille les bombardiers géants américains est en état d'alerte maximale
    Même lors de la guerre contre le Japon au cours de la seconde boucherie, jamais les USA n'avait aligné une telle armada avec une puissance de feu capable d'anéantir toutes les infrastructures de l'Iran en moins d’une heure.


    Tout est donc en place pour la mise à mort de la Perse, par une frappe nucléaire israélienne vengeresse, Holocauste nucléaire caschere : c’est sans doute pour ça que dans l’Israël, depuis quelques temps, on sécrète de la Mémoire-de-l’Holocauste-Nazi, en quantité double ou triple.
    À dater de ce moment tous les autres non-événements, fouteballe et dîners de cochons, vont nous sembler dérisoires. Allons nous organiser la résistance derrière nos écrans de fumée d’ordinateurs ? Quelle amère ironie.
    D’ailleurs le projet de loi du sénateur Joe Lieberman visant à donner au président américain Barack Obama tout pouvoir de fermer des pans entiers d’Internet en « période d’état d’urgence », prendrait tout son sens de restriction encore et encore, du peu de liberté qui nous restait : la liberté de l’Impuissance vociférant.


    Et pourtant, l’Iran ne possède aucune capacité connue en matière d'armes nucléaires, a signé le traité de non prolifération des armes nucléaires.
    Et pourtant , 16 agences de renseignements américaines avaient déjà conclu que l’Iran n’a pas de programme d’armes nucléaires, et n’en a pas depuis au moins cinq ans.


    Le Conseil de sécurité, n’en a cure, le conseil de Sécurité qui refusa catégoriquement d'adopter la plus infime motion condamnant l’Israël pour l’attaque sur la Flottille de la Liberté pour Gaza, dans les eaux internationales, a voté le 9 juin, une quatrième série de très dures sanctions contre la République islamique d'Iran, dont un embargo sur les armes, qui équivaut à un feu vert pour une intervention militaire.


    Aussitôt depuis sa Maison Blanche, l'idole des Jeunes, monsieur Obama, drapé dans le linceul tout blanc de son Nobel de la Paix, a pris un accent martial pour juger que cette résolution, permettrait enfin "d’adopter les sanctions les plus sévères auxquelles le gouvernement Iranien n’a jamais été encore confronté" et qu‘il se fait fort d'envoyer un message «sans équivoque» à Téhéran, sur « l'engagement de la communauté internationale pour stopper la propagation des armes nucléaires . »


    Comme de bien entendu, l’Egypte de Moubarak et les Emirs Saoudiens marchent main dans la main avec les Américains et Israël. L'Egypte est cette putain qui bloque les vivres des gazouis, mais ouvre largement son canal pour le passage de l’Armada des affameurs.


    Il y a pire, l'Iran condamnée par l'ONU se trouve tragiquement seule car abandonnée aussi par la Russie et la Chine !
    En effet la Fédération des maffieux de Russie et la République populaire des capitalistes de Chine, ont cédé aux pressions américaines et ont voté en faveur de la résolution !
    Les admirateurs du pouvoir actuel en Russie, avec son nationalisme de pacotille, vont rapidement déchanter, en constatant les limites de la Résistance du Gouvernement de Poutine et Medvedev.
    Qui ont déjà laissé transiter, je le rappelle, par le territoire russe des convois d'armes américains à destination de l'Afghanistan. Juste après les évènements en Géorgie : preuve qu’ils ne sont vraiment pas rancuniers.
    La Chine et la Russie sont des « tigres de papier ».
    Les ploutocraties de Chine et de Russie sont homogènes au nouvel ordre mondial, et les intérêts supérieurs du Capital, qu'ils servent tous, ont de ces sortes d'exigences "coopératives"!


    Limites de la vision dite « géopolitique », qui fait se mouvoir les « grandes puissances » comme des pièces intangibles sur un échiquier éternel, en vertu d’un jeu aux régles immuables, gravées une fois pour toutes dans le Marbre de Clio.
    Or il n’y a pas de puissances en-soi, il y a des classes ou cliques dominantes et qui organisent leur politique selon leurs besoins en tant que formations sociales.
    Chez nous, ici, (chez eux plutôt), en Hexagonie, dans l’Israël-France, telle est la signification véritable de la Kouchnerisation des affaires étrangères à la France, par le gouvernement des putes soumises du Fouquet’s.


    La résolution du Conseil de Sécurité attaque directement au cœur même de la structure des alliances militaires, en empêchant la Russie et la Chine de vendre des armes stratégiques et conventionnelles et des technologies militaires à leur allié de facto. En signant, ils ont entériné leur rôle stratégique de dernier ordre, et montré la limite de leur résistance de puissances mondiales rivales aux USA, sur l’échiquier géopolitique eurasien.
    Immédiatement après l'adoption de la résolution du Conseil de sécurité le 9 juin, plusieurs reportages de la presse russe ont indiqué que la vente des missiles russes S-300 à l'Iran serait gelée. Du coup la Russie va se trouver commercialement contrainte de vendre son matériel militaire à des pays situés dans l'orbite US-OTAN.
    Or, sans l'aide militaire russe, l'Iran devient une proie facile.


    Ce qui ne signifie pas que les choses pourront se passer aisément. L'Iran, 73 millions d'habitants, avec son histoire qui couvre des milliers d'années, est une composante organique de la stabilité mondiale. Et, quelle que soit sa puissance, l'impérialisme israélo-américain ne peut s'affranchir des lois de l'Histoire et briser une puissance de cette taille sans modifier profondément les rapports de forces mondiaux.
    Où va-t-on ? Vers la Guerre sans fin, promise par Bush?


    http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article03/EkZZFEpkkyhXGkQYHI.shtml

     

     

     

     

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    La guerre à venir ?

    Ce qu'en pense Artemisia:

     

      Nous vous conseillons de faire des réserves diverses...

      Que ce soit en Iran et en Israël avec la guerre annoncée, ou au sud-est des USA avec la marée noire (et ailleurs), des humains souffrent et vont souffrir, qui sont nos amis, nos frères de coeur, et nous devons penser à eux pour compenser l'action des entités monstrueuses qui organisent tout cela et que nous ne nous résolvons pas à nommer "humains".

    Guerre: J- ?
    Par Jacques Benillouche journaliste indépendant (Israël)*.
    *Info venant d'un site dont les fondateurs sont : Jacques Attali, Jean-Marie Colombani, Johan Hufnagel, Eric Le Boucher, Eric Leser.
    Slate.fr, entreprise indépendante contrôlée par ses fondateurs, a pour ambition de devenir l’un des principaux lieux en France d’analyses et de débats dans les domaines politiques, économiques, sociaux, technologiques et culturels.
    A vous donc de faire la part du vrai et de la propagande, mais nous devons écouter les différentes sources d'info...

    Américains, Israéliens et Iraniens se font face à la frontière de l'Azerbaïdjan

    Téhéran a envoyé à sa frontière nord des unités des Gardiens de la révolution pour contrer «une attaque».

    L'affaire de la flottille humanitaire vers Gaza, et la Coupe du monde de football occultent les informations alarmistes en provenance du Moyen-Orient et notamment d'Iran. Des sources iraniennes font état d'une mobilisation au nord-ouest du pays, au bord de la mer Caspienne, parce que le régime des Mollahs a peur de ce qui se trame en Azerbaïdjan.

    Antagonisme

    Dans un précédent article, nous avions souligné l'activisme du ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, qui avait fait part, le premier publiquement, de ses doutes sur la solidité de l'alliance turque et dans ce contexte, il avait tenté de la combler par une ouverture vers les pays du Caucase, l'Azerbaïdjan musulman en particulier. Cette région avait été arrachée à l'Iran par la Russie tsariste, puis remodelée par les soviétiques qui ont sécularisé sa population. Les dirigeants de l'Azerbaïdjan, comptant parmi les élites politico-intellectuelles sensibles aux valeurs de l'occident, ont été très inquiets de l'avènement du régime islamique en Iran. Les péripéties nucléaires du régime ont rendu exécrables les relations entre ces deux pays. La frontière commune, qui s'étend sur 560 kilomètres, est devenue une barrière idéologique dont s'est servi Israël pour ouvrir de nouvelles alliances et un nouveau front, réplique aux alliances de Téhéran avec le Hezbollah au Liban et le Hamas à Gaza.

    En réponse, le régime de Téhéran a envoyé ses meilleures troupes, les plus fidèles, les Gardiens de la Révolution, pour s'opposer, selon les dires iraniens, aux forces américaines et israéliennes qui seraient concentrées à sa frontière nord. Il s'inquiète des bases de l'Otan installées depuis janvier 1999. Depuis 2008 et la signature de contrats d'armement israélien de plusieurs centaines de millions de dollars, cet ancien satellite soviétique est totalement sous influence occidentale. Israël dispose ainsi de facilités dans ce pays limitrophe de l'Iran lui permettant d'avoir un œil électronique permanent sur tout ce qui s'y passe. Des indiscrétions israéliennes permettent d'affirmer que des avions militaires de l'Etat juif s'entraînent dans l'espace aérien de l'Azerbaïdjan pour tester la réaction des systèmes de défense iraniens.

    Contrer l'offensive

    Le Brigadier-Général Mehdi Moini a annoncé le 22 juin qu'il avait pris des mesures pour contrer «une attaque de forces conjointes américaines et israéliennes basées en Azerbaïdjan, qui se prépareraient à lancer une offensive contre des installations nucléaires sur le territoire iranien». Les services de renseignement iraniens laissent entendre qu'Israël a transféré vers l'Azerbaïdjan, via la Géorgie, autre nouvel allié de l'Etat juif, plusieurs escadrilles de bombardiers tandis que des troupes spéciales américaines viennent de s'installer à la frontière dans l'intention, selon eux, d'aider à une éventuelle frappe.

    Des témoins dignes de foi précisent que des convois iraniens de chars, d'artillerie, d'unités anti-aériennes et d'infanterie ont été vus se dirigeant sur les axes menant à la frontière nord. Les Iraniens prennent au sérieux Uzi Arad, chef du Conseil israélien de sécurité nationale, qui a déclaré le 22 juin que: «La dernière série de sanctions du Conseil de sécurité sur l'Iran est insuffisante pour s'opposer à ses progrès nucléaires. Une attaque préventive militaire pourrait donc éventuellement être nécessaire.»

    Une présence physique israélienne à la frontière entre l'Iran et l'Azerbaïdjan n'a jamais été reconnue officiellement, mais les services de renseignement occidentaux attestent de l'augmentation du nombre de «conseillers techniques militaires juifs». L'arrivée déjà annoncée du porte-avions nucléaire américain USS Harry S. Truman dans le golfe Persique et la mer d'Oman inquiète aussi les autorités de Téhéran. Ce porte-avions comprend même des avions français, des Rafales, capables de missions anti-aériennes et d'attaque au sol, sont embarqués sur le Harry S. Truman dans le cadre d'une collaboration technique. Une armada de dix navires dont un israélien et un allemand, la frégate FGS F221 Hessen, a par ailleurs traversé le Canal de Suez le 18 juin et se trouve à présent dans le Golfe Persique.

    Exercice aérien secret

    Des sources du renseignement israélien révèlent que le porte-avions avait mouillé au large des côtes sud-ouest d'Israël, du 6 au 10 juin, à des fins prétendues d'interception d'éventuels tirs de missiles ou de roquettes contre des cibles américaines ou israéliennes au Moyen-Orient. En fait, durant ces cinq jours, 60 bombardiers super-Hornet F18 se sont exercés à simuler des missions de bombardement contre des objectifs proposés par l'aviation israélienne dans sa base Nevatim-2 en plein désert du Néguev. Cet exercice a été doublé par une autre simulation des forces aériennes israéliennes qui ont fait décoller 60 F-16 depuis des bases en Allemagne et en Roumanie pour tester le ravitaillement en vol sur une longue distance.

    Le président Obama avait donné ordre de garder secrète l'information sur cet exercice aérien américano-israélien, baptisé Juniper Stallion 2010. L'objectif de cet exercice de grande ampleur mettait en scène une simulation d'une attaque de missiles en provenance d'Iran ou du Hezbollah en raison d'informations nouvelles confirmant que l'arsenal opérationnel de missiles à moyenne portée, détenus par l'Iran, la Syrie et le Hezbollah, a doublé. Ces nouvelles données expliquent la mise en garde du Secrétaire à la Défense Robert Gates devant le Sénat le 18 juin affirmant que «l'Iran pouvait lancer contre l'Europe des missiles à court et moyen rayon d'action. Je pense que nous n'accepterons pas l'idée d'un Iran nucléaire».

    Craintes d'un soulèvement intérieur

    Ces informations ont transpiré pour parvenir aux Iraniens qui ont déclenché une alerte générale. Téhéran a par ailleurs décidé d'un coup de semonce à destination des minorités vivant au nord du pays. L'exécution le 20 juin, d'Abdolmalek Rigi, chef de l'organisation sunnite rebelle baloutche, a pour but de dissuader les autres minorités d'Iran, en particulier les séparatistes azéris agissant en Iran, de tenter de fomenter des troubles dans le pays avec l'aide de leurs frères en Azerbaïdjan.

    Le lancement par les Israéliens du nouveau satellite espion Ofek-9, doté d'une caméra de très haute résolution, signifie aussi pour les Iraniens que l'armée israélienne accroît significativement ses possibilités de recueillir des informations sur les infrastructures nucléaires et militaires du pays. Le chef de l'agence spatiale israélienne a estimé qu'à «partir d'aujourd'hui un pays ne pourra plus mener d'activités secrètes au Proche-Orient. Les Iraniens ne pourront plus transférer des substances sans que nous le sachions». Il est reconnu qu'Israël utilise trois satellites pour notamment observer l'Iran et les traces de son programme nucléaire.

    Des bruits de bottes se sont déjà fait entendre dans la région, mais cette fois, les Iraniens ont pris l'initiative de la mobilisation. Elle peut faire partie d'une manœuvre à l'intention des occidentaux pour leur faire comprendre que l'Iran est prêt à toutes les éventualités militaires. Il peut s'agir aussi d'une réelle crainte d'Ahmadinejad qui mesure à présent le risque qu'il a pris en refusant le dialogue avec les occidentaux et avec la France en particulier. Cette démonstration militaire, de grande envergure, pourrait préfigurer l'occasion pour lui d'ouvrir des négociations en donnant l'impression qu'il s'assoit à la table des discussions en position de force. Ce serait la meilleure hypothèse.

    Jacques Benillouche

    Photo : ravitaillement en vol de F-15 israéliens. Amir Cohen / Reuters 

      

    Rappel : Un événement comme le Mondial, ne peut pas ne pas être utilisé pour endormir le bon peuple et préparer un sale coup. 

    Effectivement, une armada et un stock considérable d'armes sont disposés à cet effet. 

     

    http://r-sistons.over-blog.com/article-les-tribulations-d-eva-sur-internet-et-ailleurs-la-guerre-qui-vient-53050536.html

     

     

     

    L'Iran a assez d'uranium pour fabriquer deux bombes,

    selon le patron de la CIA

    La situation en Afghanistan "progresse", mais la guerre est "plus dure, plus lente qu'anticipée", a affirmé dimanche le directeur de la CIA Leon Panetta, interviewé sur la chaîne américaine ABC.

    L'Iran dispose de suffisamment d'uranium faiblement enrichi "pour fabriquer deux armes" nucléaires, a déclaré dimanche le patron de la CIA Leon Panetta sur la chaîne ABC, ajoutant que ce pays pouvait mettre au point un engin en deux ans s'il le voulait.

    "Nous pensons qu'ils ont assez d'uranium faiblement enrichi pour fabriquer deux armes", a affirmé dimanche le directeur de la CIA.

    "Cela leur prendrait sans doute un an (pour fabriquer la bombe) et ensuite une autre année pour développer un système opérationnel d'utilisation de cette arme", a ajouté M. Panetta.

    Tout en indiquant qu'il existait au sein de l'Iran "un débat" interne actuellement sur la décision ou non de développer une bombe, M. Panetta a estimé que l'Iran "continuait de développer son savoir-faire, ainsi que sa capacité nucléaire". "Ils continuent à travailler sur la conception des armes", a-t-il ajouté.

    "Cela soulève des inquiétudes quant à leurs intentions, jusqu'où ils veulent aller", a poursuivi le directeur de la CIA alors que jeudi le Congrès américain a adopté un projet de loi de sanctions contre l'Iran pour forcer Téhéran à abandonner ses ambitions nucléaires.

    Interrogé sur les inquiétudes d'Israël, le chef de la CIA a indiqué que "du point de vue du renseignement", Israël et les Etats-Unis partageaient leurs informations sur l'évaluation de la capacité nucléaire iranienne.

    "Je pense qu'ils ont davantage le sentiment que la décision a été prise (par l'Iran) de fabriquer la bombe", a affirmé M. Panetta.

    "En même temps, ils savent que les sanctions vont avoir un impact", a-t-il assuré.

    Les sanctions américaines que le président Barack Obama doit promulguer visent notamment à perturber l'approvisionnement en essence de Téhéran qui ne dispose pas de capacités de raffinage suffisantes.

    L'UE a également décidé à la mi-juin de sanctions visant le secteur sensible du raffinage du pétrole. Ces mesures européennes et américaines sont destinées à accompagner celles de la résolution adoptée début juin au Conseil de sécurité de l'ONU.

    Evoquant les menaces terroristes, le patron de la CIA a cité la prolifération nucléaire: "j'ai des craintes quant à la prolifération nucléaire et qu'une de ces armes puisse tomber entre les mains d'un terroriste".

    "Il y a beaucoup de ces matériaux en circulation et nous sommes préoccupés de savoir où elles atterrissent et entre les mains de qui".

    M. Panetta a également évoqué la cybersécurité. "Nous sommes aujourd'hui dans un monde où la cyberguerre est une réalité. On peut menacer notre système électrique, on peut menacer notre système financier. Cela peut paralyser ce pays", a déclaré M. Panetta ajoutant: "il faut qu'on y porte davantage attention".


    Le directeur de la CIA Leon Panetta, le 2 février 2010 à Washington


    © 2010 AFP

     

    http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-L-Iran-a-assez-d-uranium-pour-fabriquer-deux-bombes-selon-le-patron-de-la-CIA.htm?&rub=2&xml=newsmlmmd.4978518af26dd81c01920964ee9e4c70.141.xml

     

     


    Guerre contre l'Iran ?

     

    Aujourd’hui, comme voilà trente et un ans, les États-Unis et Israël sous-estiment le million de soldats des forces armées iraniennes, leur capacité de combat terrestre, ainsi que les forces aériennes, maritimes et terrestres des Gardiens de la Révolution.

    À quoi il faut ajouter les vingt millions d’hommes et de femmes âgés de douze à soixante ans, choisis et entraînés systématiquement par les diverses institutions militaires, parmi les soixante-dix millions d’habitants du pays.

    L’administration étasunienne avait tracé un plan pour déclencher un mouvement politique qui, se fondant sur la soif de consommation capitaliste, aurait divisé les Iraniens et renversé leur gouvernement.

    Cet espoir n’est plus qu’une lubie. Il est risible de penser que les bâtiments de guerre étasuniens et israéliens puissent éveiller les sympathies d’un seul Iranien !

    J’avais cru au départ, après avoir analysé la situation, que la deuxième guerre coréenne serait le détonateur de la seconde guerre imposée à l’Iran par les USA.

    La réalité s’est inversée : la guerre d’Iran déclenchera aussitôt la guerre de Corée.

    Les dirigeants nord-coréens, accusés d’avoir coulé le Cheonan, mais qui savent pertinemment que cette corvette a été coulée par une mine que les services de renseignement yankees ont collée à sa coque, ne perdront pas une seconde et agiront dès que l’attaque sera déclenchée contre l’Iran.

    Il est tout à fait juste que les supporteurs se passionnent pour la Coupe du monde de football. Moi, je fais mon devoir de mettre notre peuple en garde, en pensant surtout à notre jeunesse pleine de vie et d’espoirs, en particulier nos merveilleux enfants, pour que les faits ne nous prennent pas à l’improviste.

    Je souffre de penser à tant de rêves conçus par les être humains et aux créations étonnantes qu’ils ont été capables d’engendrer en seulement quelques milliers d’années.

    Extraits du texte de Castro

    http://www.legrandsoir.info/Que-j-aimerais-me-tromper.html

     

    Selon le journal Al-Qods al-Arabi, la marine des Gardiens de la révolution a été mise en état d'alerte dans le golfe Persique après l'entrée vendredi dernier d’une douzaine de navires de guerre américains et d'une corvette israélienne dans le canal de Suez ayant pour mission de patrouiller le long des côtes iraniennes. Ainsi trois sous-marins iraniens de fabrication locale ont été équipés de nouveaux senseurs et au moins dix hélicoptères de patrouille ont également été mis en liaison directe avec les sous-marins, qui opèrent dans les eaux du golfe. Ces informations s'ajoutent à celles du site Debka de mercredi selon lesquelles l'Iran a concentré des forces le long de la mer Caspienne en vue d'une éventuelle frappe israélo-américaine contre ses sites nucléaires.

     

    http://www.juif.org/defense-israel/131658,iran-la-marine-en-etat-d-alerte-dans-le-golfe-persique.php 

    Iran : la marine en état d'alerte dans le golfe Persique

     

     

     

     

    Le chef des armées américaines en Israël :
    L’Amiral Mike Mullen, Chef des Etats major des armées des Etats-Unis (Chairman of The Joint Chiefs of Staff), a atterri en Israël dimanche 27 juin dans la matinée. Lui sont prévues des réunions de travail non routinières avec l’Etat major de Tsahal, notamment avec le Chef d’Etat major, le Général Gaby Ashkénazy, avec le Vice [...]
    suite ici :
    http://no-war.over-blog.com/article-iran-la-solution-finale-bientot-53065288.html

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  • Les véritables raisons de l’éviction du général McChrystal par Obama

    Mecanopolis, 23 juin 2010

    par Agata Kovacs

    Le président américain Barack Obama a annoncé aujourd’hui avoir révoqué son chef militaire en Afghanistan, le général Stanley McChrystal, en invoquant ses propos désobligeants sur l’exécutif. En réalité, son éviction serait due a son incapacité à reconquérir le district Marjah, lors de « l’opération moshtarak » il y a quelques semaines, et de l’annulation de l’offensive dans la province de Kandahar, fief de la résistance afghane.

     

    chrystal

     

     Le général McChrystal ne manque pas d’humour. Dans entretien accordé au bimensuel Rolling Stone daté du 22 juin, il avait répondu au journaliste, qui l’interrogeait sur le vice-président américain Joe Biden, « Qui est-ce ? ». « Biden », reprend un de ses conseillers. Le général s’appuie alors sur le nom du vice-président américain pour se fendre d’un jeu de mot, demandant: « vous avez dit : Bite Me ? » (va te faire voir). Il faudrait néanmoins être naïf pour voir là la vrai raison de l’éviction du chef militaire de l’OTAN en Afghanistan.

     

    La France  pas dupe

    Les responsable militaires français ne se montrent guère surpris par la franchise de leurs collègues américains, qui décident seuls, comme c’est la tradition à l’OTAN, des stratégies à employer sur le terrain.

    D’ailleurs, selon le Canard Enchainé (1), la direction du renseignement militaire, on affirme d’ailleurs que l’état-majors a reçu de Sarkozy de ne pas revendiquer un quelconque partage des responsabilités. Motifs : il vaut mieux évite que Washington ne demande encore à la France d’engager plus de troupes dans cette guerre interminable.

    Même réaction au centre de planification et de conduite des opérations, dont celle du continent français en Afghanistan, Certains officiers rappellent que Jean-Louis Georgelin, l’ancien patron des armées, avait conseillé au Président de ne pas s’impliquer davantage dans ce « merdier ».

     

    Le moral des troupes au plus bas

    Le patron du Pentagone, Roberts Gates, admet implicitement l’existence d’un tel « merdier ». Dimanche 20 avril, interrogé par la chaîne Fox N, il a déclaré : « Il est beaucoup trop tôt pour évaluer si la mission en Afghanistan est en train de réussir ou non. » Puis il a laissé entendre que l’objectif fixé par Obama – un retrait partiel de l’Afghanistan en juillet 2011 – ne pourra être obtenu. Confirmation quelques heures après l’émission de Fox News : 10 soldats (américains, britanniques et australiens) trouvaient la mort sous les coups de la résistance afghane. Soit un quarantaine de tués pour l’OTAN en seulement deux semaines, sans compter les blessés et amputés.

     

    Une guerre perdue pour les États-Unis et l’OTAN

    L’opération de la reconquête du district de Marjah, menée récemment au sud de l’Afghanistan a été, de l’aveu même du général MacChrystal, un échec. La résistance afghane a regagné la région et n’a pas hésité a exécuter les traitres qui avaient collaboré avec l’ennemi américain.

    Échec également de l’installation d’une autorité gouvernementale et de ses policiers affiliés à la marionnette Karzaï, et aucun ralliement de la résistance, malgré les tentatives de corruption faite par l’occupant étranger.

    Ce constat a conduit McChrytal à annuler l’offensive qu’il envisageait de mener dans la province de Kandahar, ce qui a contrarié les plans de l’administration américaine, et a finalement décidé, aujourd’hui, le président Obama à limoger McChrystal au bénéfice du général Petareus.

    Comme le relève un article de l’hebdomadaire américain « Times » du 14 juin dernier (2), les États-Unis ont déjà dépensé 26 milliards de dollars uniquement pour former l’armée afghane du traitre Karzaï. Une « farce » aux frais des contribuables américains, selon l’hebdomadaire.

    La nomination de Petraeus ne chargera rien à la donne, pour les États-Unis et l’OTAN, cette guerre est définitivement perdue.

    Agata Kovacs, pour Mecanopolis

     

    Notes :

    1. Livraison du 23 juin 2010

    2. Egalement cité dans le Canard du 23 juin 2010

    http://www.futurquantique.org/?p=8539


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  • BLOGS, en parler ... 
     
    publié par roland (webmaster) Hier 10H49  
    Les faits et rien que les faits
    Auteur : C.S.P - Source : C.S.P 
     
    Il paraît que plus c'est gros plus ça passe, mais quand c'est vraiment très gros ? Vraiment très très très : gros ? Ça passe encore ? Et quand c'est de l'übergros qui se voit de super loin, arrive t-il quand même qu'à un moment, ça ne passe plus du tout au point que c'en est même plus risible mais qu'on contemple la chose mi-amusé mi-sceptique devant quelque chose d'aussi...gros ?
    Et c'est bien évidemment dans la Pravda Sarkozyste qu'on trouve un morceau de bravoure franchement tonitruant dont il se murmure qu'il a fait pleurer Kim Jong-il quand il l'a lu. "
    Les français acceptent la retraite à 62 ans". Article non signé. Aucun journaliste du Figaro n'aurait-il donc voulu apposer son nom sur pareille aussi éhontée bousasse ? Ce ne sont pourtant d'habitude pas les scrupules qui les étouffent, mais ils faut croire qu'ils ont encore suffisamment le sens du ridicule pour s'épargner d'assumer une déclaration gouvernementale déguisée en article...
    "il n'y a pas de «tabou» des 60 ans. C'est le principal enseignement du sondage Ifop que nous publions"
    Ouais. Sauf que, au fait, le sondage IFOP (= MEDEF) en question n'est publié nulle part...on a beau s'écarquiller les mirettes à le chercher, il n'est tout simplement pas là ; on ne saura donc pas les questions posées ni à qui ni quoi ni comment, ni rien en fait ; un article non signé, basé sur un sondage de la boîte à Laurence Parisot, et dont on préfère sans doute par souci de pudeur nous épargner le détail concret : d'emblée, on est dans le crédible.
    "58% des personnes interrogées jugent «acceptable» le recul de deux ans de l'âge légal de départ à la retraite"
    Question posée ? Manière de présenter les choses ? Catégories de personnes interrogées ? Et aussi, accessoirement, un petit chiffre sur le nombre de personnes qui ne la trouverait pas "acceptable", cette vile réforme ? Keud.
    "79% des sondés estiment que le financement des retraites est «un problème grave qu'il faut régler d'urgence"
    Hun hun.Genre, "le financement des retraites est-il un grave problème qu'il faut régler d'urgence ?". Ok. Et après on pose la question du "comment ?". Mais non, toujours pas de détail de la chose.
    "Sur le fond de la réforme, les avis sont en effet beaucoup plus contrastés. La bonne foi du gouvernement n'est pas mise en cause: 61% des personnes interrogées estiment qu'il est déterminé à maintenir le système de répartition français. 58% jugent même l'exécutif «responsable vis-à-vis des générations à venir». Ce résultat montre que les critiques contre l'«inefficacité» de la réforme émises par l'opposition, mais aussi par une partie non négligeable de la majorité, notamment au centre, n'ont pas vraiment convaincu."
    Mais qui a été interrogé et comment à la fin, bordel à cul ???Point ne saura.
    "En revanche, la thématique développée autour de l'«injustice» du projet, dans son état actuel, trouve un écho. 67% des personnes interrogées estiment que le gouvernement n'est «pas juste dans ses choix». 60% lui reprochent de ne pas être «attentif aux questions liées à la pénibilité de certains métiers» et 70% pensent qu'il n'est pas «ouvert au dialogue»."
    Ah ? Ils sont pour la réforme des retraites mais ils la trouvent parfaitement dégueulasse ? Le français est certes complexe, mais tout de même. Ou alors, c'est une énorme farce. Aussi. On aura également noté que le Figaro, propriété de Serge Dassault - de l'UMP - est ces derniers jours bien moins disert sur les petits soucis d'accusation de collusion d'intérêts d'Eric Woerth dont le canard officiel de la droite dramatiquement décomplexée se contente d'évoquer les ennuis de façon très factuelle et descriptive.
    Mais ce n'est pas comme si le Figaro et ses journalistes avaient à prendre position, n'est-ce pas.

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=13726

       

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    Feu vert » de l’ONU à une attaque préventive américano-israélienne contre l'Iran? par Michel Chossudovky Internationalnews

     

    Mondialisation.ca

     

     Le 14 juin 2010
     

    Original: UN "Green Light" for a Pre-emptive US-Israel Attack on Iran? Security Council Resolution Transforms Iran into a "Sitting Duck"

     

    La résolution du Conseil de sécurité transforme l'Iran en proie facile

        


     

    «Une proie facile est une victime sans défense, une cible facile, vulnérable à l'attaque. »

    Cette dernière résolution laisse non seulement entendre que Washington et ses alliés de l'OTAN ont le contrôle du Conseil de sécurité de l'ONU, mais qu’en définitive ils donnent un coup fatal à la politique étrangère de Moscou et de Pékin.

    Cette résolution du Conseil de sécurité devrait dissiper le mythe de la rivalité des superpuissances. La Chine et la Russie sont un appendice du nouvel ordre mondial.

     

    En ce qui concerne la diplomatie internationale, la Chine et la Russie sont des « tigres de papier », sans dents. «Un tigre de papier [纸老虎 (Zhǐ lǎohǔ)], signifie quelque chose qui semble représenter une menace tel un tigre, mais qui est totalement sans danger ».

    La Chine et la Russie sont les victimes de l’échec de leur propre décision au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies.

    Une attaque contre l'Iran engendrerait immédiatement une escalade militaire. La Syrie et le Liban seraient également visés. L'ensemble du Moyen-Orient et de l’Asie centrale exploserait, une situation qui pourrait potentiellement évoluer vers un scénario de Troisième Guerre mondiale.

    De façon très réelle, l'aventure militaire États-Unis-OTAN-Israël menace l'avenir de l'humanité.

     
    Le Conseil de sécurité a voté le 9 juin à l'imposition d'une quatrième série de très larges sanctions contre de la République islamique d'Iran, qui comprennent un embargo sur les armes ainsi que des « contrôles financiers plus sévères ».

    Par une amère ironie, cette résolution a été adoptée dans les jours suivant le refus catégorique du Conseil de sécurité des Nations Unies d'adopter une motion condamnant Israël pour son attaque sur la Flottille de la Liberté pour Gaza dans les eaux internationales.

    Elle a également suivi la tenue d’une conférence sur le traité de non prolifération nucléaire (TNP) tenue à Washington sous les auspices de l'ONU, qui appelle à la création, dans sa résolution finale, d'un Moyen-Orient sans nucléaire, ainsi qu’au démantèlement de l'arsenal nucléaire d’Israël. Israël est considéré la sixième puissance nucléaire au monde, avec, selon Jane Defence, entre 100 et 300 ogives nucléaires. (Analysts: Israel viewed as world's 6th nuclear power, Israel News, Ynetnews, 10 avril 2010). En revanche, l’Iran n’a pas de capacité connue en matière d'armes nucléaires.

    La Résolution 1929 du Conseil de sécurité de l’ONU est basée sur un mensonge fondamental. Elle défend l'idée que l'Iran est une puissance nucléaire à venir et une menace à la sécurité mondiale. Elle fournit également le feu vert à l'alliance militaire États-Unis-OTAN-Israël pour menacer l'Iran d'une attaque nucléaire préemptive punitive, appuyée du sceau du Conseil de sécurité de l’ONU.

    Le Conseil de sécurité exerce deux poids deux mesures dans l'application des sanctions: Considérant que l'Iran est la cible de menaces punitives, l’arsenal nucléaire considérable d’Israël est soit ignoré, soit tacitement accepté par la « communauté internationale ». Pour Washington, les bombes nucléaires d'Israël sont un instrument de paix au Moyen-Orient.

    En outre, alors que tous les doigts sont pointés vers l'Iran qui ne possèdent pas d'armes nucléaires, cinq soi-disant États européens « non nucléaires » dont la Belgique, la Hollande, l'Allemagne, l'Italie et la Turquie possèdent non seulement des armes nucléaires stratégiques sous commandement national, mais ces ogives sont déployées et dirigées sur l'Iran.

    Résolution 1929 (9 juin 2010):

    « 7.    Décide que l’Iran ne doit pouvoir acquérir dans un autre État aucune participation dans une activité commerciale quelconque qui serait liée à l’extraction d’uranium ou à la production ou l’utilisation de matières et de technologies nucléaires dont la liste est donnée dans la circulaire INFCIRC/254/Rev.9/Part 1, en particulier les activités liées à l’enrichissement et au retraitement de l’uranium, toutes les activités liées à l’eau lourde et les technologies liées aux missiles balistiques pouvant emporter des armes nucléaires, et décide également que tous les États doivent empêcher l’Iran, ses nationaux et les sociétés constituées en Iran ou relevant de sa juridiction, les personnes ou entités agissant en leur nom ou sous leurs instructions, ou les entités qui sont leur propriété ou sont sous leur contrôle, de réaliser de tels investissements dans les territoires qui relèvent de leur juridiction; »

    « 8. Décide que tous les États doivent empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à l’Iran, à partir de leur territoire ou à travers leur territoire ou par leurs nationaux ou des personnes relevant de leur juridiction, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, qu’ils aient ou non leur origine dans leur territoire, de chars de combat, véhicules blindés de combat, systèmes d’artillerie de gros calibre, avions de combat, hélicoptères d’attaque, navires de guerre, missiles et lanceurs de missiles … décide également que tous les États doivent empêcher la fourniture à l’Iran par leurs nationaux ou à partir de leur territoire ou à travers leur territoire de toute formation technique, ressources financières ou services financiers, conseils, autres services ou aide liés à la fourniture, à la vente, au transfert, à la livraison, à la fabrication, à l’entretien ou à l’utilisation de telles armes et de matériel connexe, et invite tous les États à faire preuve de vigilance et de retenue concernant la fourniture, la vente, le transfert, la livraison, la fabrication et l’utilisation de toutes autres armes et du matériel connexe; » (Le Conseil de sécurité impose des sanctions additionnelles à l’Iran, Vote divisé : 12 en faveur et 2 contre, une abstention. Incluant le texte complet de la Résolution 1929 du Conseil de sécurité de l’ONU, Département de l’information de l’ONU, le 9 juin 2010)

    L’embargo sur les armes. Les implications pour la Russie et la Chine

    La Fédération de Russie et la République populaire de Chine ont cédé aux pressions américaines et elles ont voté en faveur d'une résolution, qui n'est pas seulement préjudiciable à la sécurité de l'Iran, mais qui affaiblit sérieusement et sape leur rôle stratégique en tant que potentielles puissances mondiales rivales sur l’échiquier géopolitique eurasien.

    La résolution attaque directement au cœur même de la structure des alliances militaires. Elle empêche la Russie et la Chine de vendre des armes stratégiques et conventionnelles de même que des technologies militaires à leur allié de facto: l'Iran. En fait, c’était l'un des principaux objectifs de la résolution 1929 que Washington a l'intention de faire respecter.

    Parallèlement, en empêchant l'Iran d'acheter des équipements militaires conventionnels, la résolution empêche l'Iran de se défendre contre une attaque États-Unis-OTAN-Israël.

    Si elle était pleinement appliquée, non seulement la résolution invaliderait les accords bilatéraux de coopération militaire avec l'Iran, mais elle créerait une brèche dans l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

    Cela signifierait également l’affaiblissement considérable des relations commerciales et d'investissements entre l'Iran et ses partenaires russes et chinois. Les dispositions financières et bancaires prévues dans la résolution indiquent également que Washington est non seulement résolu à isoler l'Iran mais aussi à déstabiliser son système financier.

    Washington est résolu à mettre en application cette résolution. La Secrétaire d'État Hillary Clinton a nommé Robert Einhorn, conseiller spécial pour la non-prolifération et le contrôle des armes, en tant que coordinateur américain pour la mise en œuvre du régime de sanctions à l'encontre de l'Iran et de la Corée du Nord:.

    « Le président américain Barack Obama a salué la résolution, estimant qu'elle permet d’adopter les sanctions les plus sévères auxquelles le gouvernement iranien n’a jamais été confronté et qu’elle va envoyer un message « sans équivoque » à Téhéran sur l'engagement de la communauté internationale pour stopper la propagation des armes nucléaires. » (Clinton appoints coordinator for sanctions against Iran, DPRK, Xinhua, le 10 juin 2010

    « Nous nous attendons à ce que chaque pays mette en œuvre de manière agressive la résolution 1929 » a déclaré le porte-parole du département d'État P.J. Crowley. Si la Chine et la Russie décidaient de ne pas respecter les dispositions de la résolution, en particulier celles relatives aux ventes d'armes à l'Iran (art. 8), Washington s’en servira comme une opportunité pour s'engager dans une confrontation diplomatique toujours plus conflictuelle face à Pékin et Moscou.

    La résolution vise également à établir une hégémonie dirigée par les États-Unis dans la production et l'exportation de systèmes d'armements. C’est un rude coup, pratiquement une « condamnation à mort », pour le commerce international lucratif des armes de la Chine et de la Russie, en concurrence avec les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et Israël. Dans l'ère post-soviétique, le commerce des armes est devenu un élément central dans l’économie fragile de la Russie. Les répercussions possibles sur la balance des paiements de la Russie sont considérables.

    La mise hors de combat du système de défense antimissile de l’Iran

    Les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU sont une partie intégrante de la politique étrangère américaine. Elles sont sur la planche à dessin des think tanks (groupes de réflexion) de Washington, dont le Conseil des relations internationales (CFR), l'American Enterprise Institute (AEI) et l’Heritage Foundation. À cet égard, il convient de noter que la substance de l'article 8 de la résolution 1929 (9 juin 2010) était contenue dans un rapport de janvier 2010 de l’Heritage Foundation, qui en appelait à « bloquer les ventes d'armes à l'Iran », y compris les missiles russes S-300:

    «Washington et ses alliés doivent faire tous les efforts pour empêcher l'Iran de recevoir des armes étrangères, notamment la vente imminente des missiles sol-air S-300 russes, qui pourrait provoquer Israël à attaquer le plus tôt possible. Des efforts multinationaux plus musclés doivent également être pris pour empêcher l'Iran de transférer des armes au Hezbollah et aux groupes terroristes palestiniens, qui constituent une menace non seulement pour Israël, mais à la stabilité du Liban, de l'Égypte et de la Jordanie. Le 3 novembre, la marine israélienne a intercepté le Francop, un cargo battant pavillon d'Antigua, qui transportait environ 500 tonnes d'armes de l'Iran destinées au Hezbollah via la Syrie.[22] Les États-Unis devraient pousser d'autres alliés à se joindre afin de donner une plus grande aide aux efforts israéliens d'interception des flux d'armes iraniens, en particulier au Hezbollah et au Hamas. » (James Phillips,  An Israeli Preventive Attack on Iran's Nuclear Sites: Implications for the U.S,  The Heritage Foundation, Washington, DC, Janvier 2010)

    Est-ce que Moscou évalue les conséquences de l'embargo proposé sur les armes?

    Immédiatement après l'adoption de la résolution du Conseil de sécurité le 9 juin, plusieurs reportages de la presse russe ont indiqué que la vente des missiles russes S-300 à l'Iran serait gelée, en dépit des assurances données par le ministre des Affaires étrangères Sergei Lavrov à l’effet que la résolution du Conseil de sécurité n'affecterait pas le traité de défense aérienne. ..(Russia says in talks with Iran on new nuclear plants, Haaretz, 10 juin 2010) Ces déclarations contradictoires laisse entendre qu'il y a d’importantes divisions au sein des dirigeants russes, sans lesquelles la Russie aurait dûment exercé son droit de veto au Conseil de sécurité des Na    vtions unies.

     

    Missiles sol-air S-300 russes

    Sans l'aide militaire russe, l'Iran est une proie facile. Son système de défense aérienne dépend de la continuité de la coopération militaire russe. En outre, sans l'Iran, la Russie serait contrainte de vendre du matériel militaire à des pays dans l'orbite US-OTAN. (VoirRussia to offset loss of Iran arms sales with Iraqi, Afghan deals, Russia, RIA Novosti, 11 juin 2010)

    Une attaque nucléaire préventive contre l'Iran

    Le monde vit un moment décisif. La véritable menace à la sécurité mondiale provient de l'alliance États-Unis-OTAN-Israël. Le Conseil de sécurité sert directement les intérêts de l'alliance militaire occidentale. La résolution du Conseil de sécurité accorde de facto un « feu vert » pour mener une guerre préventive contre l'Iran, laquelle est sur la planche à dessin du Pentagone depuis 2004.

    « Un plan opérationnel pour mener des attaques aériennes sur l'Iran est en état de préparation depuis juin 2005. L’essentiel du matériel militaire pour mener cette opération a été déployée. (Pour plus de détails voir Michel Chossudovsky, Guerre nucléaire contre l’Iran, janvier 2006). En 2005, le vice-président Dick Cheney a ordonné à l’USSTRATCOM d'élaborer un « plan d'urgence », qui comporterait « une attaque aérienne de grande envergure sur l'Iran utilisant à la fois des armes nucléaires tactiques et conventionnelles. » (Philip Giraldi, Attack on Iran: Pre-emptive Nuclear War , The American Conservative, 2 août 2005).

    Sous l'administration Obama, les menaces sont devenues de plus en plus courantes et beaucoup plus explicites qu’elles ne l’étaient sous les néo-conservateurs. En octobre 2009, l'American Enterprise Institute (AEI) a organisé une conférence au Wohlstetter Conference Center de Washington dont le sujet était « Israël doit-il attaquer l'Iran? »:

    « Le développement d'armes nucléaires en Iran se poursuit, menaçant la sécurité de ses voisins et la communauté internationale. Selon une récente enquête menée par Pew Research Center, plus de 60 pour cent de la population des États-Unis estime qu’empêcher l'Iran de développer des armes nucléaires justifie une action militaire. Le ministre adjoint israélien des Affaires étrangères, Daniel Ayalon, a souligné le 21 septembre qu'Israël « n'a rejeté aucune option sur la table » lorsqu’il s'agit de lutter contre la menace iranienne. Le même jour, le général en chef d’Israël, le chef d'état major lieutenant général Gabi Ashkenazi, a été clair en indiquant qu'il n’excluait pas une attaque militaire sur les installations nucléaires de l'Iran, en répétant que « Israël a le droit de se défendre et que toutes les options sont sur la table. » Alors que le débat s'intensifie sur la façon de répondre plus efficacement aux provocations de l'Iran, il est temps d'explorer les paramètres stratégiques et juridiques d'une potentielle attaque israélienne contre la République islamique et de fournir une analyse approfondie sur ses implications pour les États-Unis. (American Enterprise Institute, Should Israel Attack Iran? , Octobre 2009, C’est nous qui surlignons)

    Du point de vue militaire, Israël ne pouvait pas procéder à une attaque unilatérale contre l'Iran sans la coordination soutenue par le Pentagone:

    « Alors que le président Obama tend « une main ouverte » en recherchant des pourparlers directs avec Téhéran dans sa tentative de stopper son programme nucléaire, Mme Clinton semblait prête [Juin 2009] à dérouter les dirigeants iraniens avec des propos de frappes préventives « de la façon dont nous avons attaqué l'Irak ». Elle a dit qu'elle cherchait à se mettre dans la peau des dirigeants iraniens, mais elle a ajouté que Téhéran « pourrait avoir des d’autres ennemis qui voudraient le faire [une attaque préventive] pour eux. » Il s’agissait d’une référence claire à Israël, où Benyamin Netanyahou, le premier ministre, a parlé de la possibilité d'une action militaire pour stopper le programme nucléaire iranien - quelque chose qu'il considère comme une menace pour l'État juif.» ( Don’t discount Israel pre-emptive strike, Hillary Clinton warns Iran, Times Online, 8 juin 2009, c’est nous qui soulignons)

    En avril 2010, le message était clair: Washington « utiliserait des armes atomiques seulement dans des « circonstances exceptionnelles » et n’attaquerait pas des États non dotés d'armes nucléaires, tout en distinguant des « cas particuliers » tels l'Iran et la Corée du Nord comme des exceptions. » (Iran to Take US to UN Over Obama's Threat to Use Nuclear Weapons against Iran, AlJazeera, 11 avril 2010). Le secrétaire à la Défense Robert Gates a expliqué dans une interview télévisée « que Washington faisait exception de Téhéran et de Pyongyang, car ils avaient défié plusieurs fois les ultimatums du Conseil de sécurité des Nations Unies à l’égard de leurs programmes nucléaires. » (Ibid).

    « Feu vert » des Nations Unies à un scénario de Troisième Guerre mondiale?

    Est-ce que cette dernière résolution du Conseil de sécurité donne le « feu vert » tant recherché par Washington?

    La substance de la résolution du Conseil de sécurité est également dirigée contre les alliés de l'Iran: la Chine et la Russie.

    Paradoxalement, alors que la Chine et la Russie n'ont pas exercé leur droit de veto, ils sont néanmoins l'objet de menaces voilées des États-Unis. La Chine est entourée d’installations militaires américaines. Les missiles américains en Pologne et dans le Caucase sont pointés vers des villes de la Russie. Plus récemment, l'administration Obama a appelé à l'élargissement du régime des sanctions à l'encontre d’un allié de la Russie, le Belarus.

    Washington a également annoncé que « Le Pentagone se prépare à s’engager dans un mini boom immobilier en Asie centrale, lequel comprendrait la construction d'installations militaires stratégiques américaines » dans chacun des cinq États de l'Asie centrale, y compris le Turkménistan et l'Ouzbékistan. (Voir  Defense Dollars Building Boom: Pentagon Looks to Construct New Military Bases in Central Asia, Eurasianet, 6 juin 2010). Ces divers accords de coopération militaire avec les anciennes républiques soviétiques tentent non seulement de fragiliser l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et de l'OTSC, ils font partie de l'encerclement stratégique US-OTAN de la Russie et la Chine.

    Cette dernière résolution laisse non seulement entendre que Washington et ses alliés de l'OTAN ont le contrôle du Conseil de sécurité de l'ONU, mais qu’en définitive ils donnent un coup fatal à la politique étrangère de Moscou et de Pékin.

    Cette résolution du Conseil de sécurité devrait dissiper le mythe de la rivalité des superpuissances. La Chine et la Russie sont un appendice du nouvel ordre mondial.

    En ce qui concerne la diplomatie internationale, la Chine et la Russie sont des « tigres de papier », sans dents. « Un tigre de papier [纸老虎 (Zhǐ lǎohǔ)], signifie quelque chose qui semble représenter une menace telle un tigre, mais qui est totalement sans danger ».

    La Chine et la Russie sont les victimes de l’échec de leur propre décision au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies.

    Une attaque contre l'Iran engendrerait immédiatement une escalade militaire. La Syrie et le Liban seraient également visés. L'ensemble du Moyen-Orient et de l’Asie centrale exploserait, une situation qui pourrait potentiellement évoluer vers un scénario de Troisième Guerre mondiale.

    De façon très réelle, l'aventure militaire États-Unis-OTAN-Israël menace l'avenir de l'humanité.

    Traduction de Dany Quirion pour Mondialisation.ca.

    Michel Chossudovsky est directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur d'économie à l'Université d'Ottawa. Il est l'auteur de Guerre et mondialisation, La vérité derrière le 11 septembre et de la
    Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial (best-seller international publié en 12 langues).
     

     

    http://www.mondialisation.ca


     

    http://www.internationalnews.fr/article--feu-vert-de-l-onu-a-une-attaque-preventive-americano-israelienne-contre-l-iran-par-michel-chossudovky-52471982.html

     

     

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